Journal 1934-1944
Auteur
- Alfred Rosenberg (Écrivain)
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Classement en biblio
extrait
Alfred Rosenberg
Quelques éléments biographiques
Né le 12 janvier 1893 dans la ville alors russe de Reval (en estonien : Tallin), Alfred Rosenberg est issu d’une famille allemande des Pays baltes. Après ses études d’architecture à Riga et à Moscou, il part s’installer à la fin de l’année 1918 en Allemagne, alors sous le choc de la défaite et en proie aux troubles révolutionnaires. À
Munich, il entre dans la mouvance völkisch [nationaliste et raciste], où il enregistre ses premiers succès avec des libelles politiques aux accents nettement antisémites et anticommunistes. Au sein du tout jeune parti national-socialiste (NSDAP), Rosenberg entend dénoncer la vraie nature de la « domination judéo-bolchevique » en Russie, s’appuyant sur son expérience du pays. Il entre alors dans le cercle fermé de Hitler et devient un membre important de la rédaction de l’organe du parti, le Völkischer Beobachter, dont il prend la direction en 1923. Au vu de ses premiers écrits, l’un de ses biographes a pu parler chez lui d’un « antisémitisme proprement monomaniaque
1 ». Parmi ses titres, on trouve en effet La Trace du Juif à
travers les époques (publié en 1920), dont nous reproduisons des extraits dans la partie III 2 de ce livre ; Amoralité dans le Talmud
(1920) ; Le Sionisme, ennemi de l’État (1922) ; Les Protocoles des
Sages de Sion et la politique mondiale juive (1923). Mais il écrit aussi d’innombrables articles antijuifs pour des journaux ou des revues, ainsi que dans un périodique édité par ses soins à partir de 1924,
Der Weltkampf [le Combat mondial], dont l’ambition était de s’adresser à la « race blanche 3 » du monde entier.
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Date de sortie
Journal 1934-1944
- France : 2015-09-30 - Poche (Français)
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Résumé
Retrouvé il y a quelques années, le journal qu’a tenu Alfred Rosenberg, l’idéologue du parti nazi de 1934 à 1944, est publié pour la première fois. On y découvre la mise en œuvre de la politique du Reich, le rôle d’Hitler, mais aussi la rivalité de Rosenberg avec les autres hommes forts du régime. Un éclairage de l’intérieur glaçant et inédit.
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