Quand j'aurai retrouvé tes larmes, tu pourras enfin sourire pour de vrai. Et tu seras encore plus belle !

De longues minutes passèrent et je ne détournai toujours pas le regard du fouet qui s'abattait sur son dos pour se décoller parfois avec des morceaux de sa chair.

"Veux-tu, ô brave et vertueux Chasseur, enfoncer ta langue jusqu’au fond de ma gorge et tes mains sous ma jupe ? "

"L'amitié, c'était la capacité à se faire confiance et à tout partager, quelle que soit la situation, non?"

Comme l’a dit Michaël, la différence est une force et la diversité fait la beauté de notre monde. J’espère que vous en avez tous pris conscience aujourd’hui, et que vous réfléchirez à deux fois avant de faire du mal à quelqu’un parce que votre petite blessure, cumulée à toutes celles qu’il aura déjà reçues, sera peut-être celle de trop. Si j’ai réussi à convaincre certains d’entre vous de la nécessité de respecter l’autre dans la différence, de porter secours à des personnes harcelées et de dénoncer des faits de violence dont vous avez connaissance, j’aurai rempli ma mission. Et si j’ai réussi à convaincre la majorité d’entre vous et des d’élèves d’autres écoles, le monde de demain sera sans doute meilleur. Peut-être même que le harcèlement ne sera plus qu’un mauvais souvenir au moment où vos enfants seront lycéens à votre place. C’est peut-être une utopie, mais ça fait du bien de rêver d’un monde meilleur.

Je t’arrête tout de suite. L’homosexualité n’est pas une maladie. Et aujourd’hui, dans notre pays, la loi autorise le mariage de deux personnes du même sexe. L’adoption est aussi en pleine révolution, et c’est une belle avancée. Je connais des couples d’homosexuels qui ont des enfants et qui s’en occupent très bien, même mieux que certains couples hétéros qui les maltraitent et leur font vivre un enfer. Je ne suis pas là pour t’influencer. Tu peux garder tes convictions. Cependant, j’ose espérer qu’après mon intervention, tu ne blesseras jamais moralement ou physiquement quelqu’un qui n’a pas la même orientation sexuelle que toi. Il a autant le droit que toi au respect. Comme chacun de nous, il a sa place sur Terre et aucun de nous n’a à forcer qui que ce soit à penser comme lui.

Pour la première fois de mon existence, je me suis sentie aimée, confit-elle, le sourire aux lèvres. Qu'importait la tournure que nos histoires prenaient, j'étais persuadée que tout finirait par s'arranger. Nous étions là l'une pour l'autre, coincées dans notre village insignifiant, et je n'aurais pas imaginé de meilleur dénouement. Parce qu'elle était mon amie, Tedros. La seule amie que j'avais jamais eue. Et je n'envisageais pas mon avenir sans elle.

Je gravirais des montagnes poir crier ma joie à tout le monde depuis les sommets. Après je reviendrais et je te murmurerais à l'oreille "je t'aime "

L'ambiance s'en était allégée et aucun n'était sans savoir qu'ils devaient ce changement et Méliane Dallen. La plupart guettaient même la prochaine fois que la jeune femme le défierait, un sourire narquois aux lèvres. Ce qui ne manquait jamais d'arriver car elle ne se laissait pas facilement dicter sas conduite. Ce qui donnait des scènes cocasses, comme celle-ci.

Son ventre portait quelques vergetures roses, vestiges probables de sa grossesse. Maewyn en tomba immédiatement amoureux. Il avait envie de les parcourir du bout des doigts, de les embrasser une par une. Que pouvait-il y avoir de plus beau que le corps d'une femme?

Il y avait un tel silence dans cette chambre que le bruit d'ouverture du sachet de bonbons se répercuta comme une explosion dans toute la pièce.

Elle n'est pas encore prête Sébastian. Elle hiberne toujours. Elle est comme égarée, mais je connais une façon de la faire revenir à elle , et une fois qu'elle se sera trouvée, alors elle te trouvera.[spoiler][/spoiler]