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La Dame noire des frontières



Description ajoutée par Allebei 2024-03-28T20:52:48+01:00

Résumé

Les aventures de Robert Delangle correspondant de guerre.

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Classement en biblio - 1 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Allebei 2024-03-28T21:05:21+01:00

"Dans le luxueux établissement, la fête battait son plein. Il était minuit passé, que, derrière les hauts vitrages de la façade flamboyants de clarté, le bruit des chants et des rires s’entendait encore. Vers une heure, deux hommes quittèrent le salon de jeu et descendirent lentement les marches du perron. L’un portait l’uniforme de capitaine de l’infanterie de marine, l’autre était en smoking et avait, dans les gestes et dans l’allure, cette décision, cette brusquerie qui décèlent tout de suite un homme d’action. Comme ils allaient atteindre la plage, ils se trouvèrent en face d’une limousine dans laquelle une jeune femme s’apprêtait à monter. Très belle, vêtue d’une sévère toilette de soie noire, elle avait, dans les traits et dans l’attitude, quelque chose de profondément impressionnant. Son visage, que ne relevait aucun fard, était d’une pâleur mortelle. Ses yeux noirs, légèrement cernés de bistre, brillaient d’un éclat fiévreux, presque insoutenable, et son épaisse chevelure, d’un noir de jais à reflets bleuâtres, était maintenue par un peigne d’or orné de diamants noirs de la plus grande beauté. Elle s’insinua dans l’intérieur de l’auto avec une souplesse toute féline ; elle venait de prendre place sur les coussins lorsque son regard rencontra celui du capitaine. Aussitôt, un sourire éclaira cette face presque tragique et elle répondit d’un gracieux mouvement de tête au respectueux salut de l’officier. Le compagnon de celui-ci avait salué, lui aussi, d’un geste machinal, et maintenant, il demeurait immobile, comme figé de stupeur. La vue de cette femme à l’énigmatique visage avait réveillé en lui tout un monde de souvenirs.

– Ah çà ! mon vieux Robert, lui dit gaiement son compagnon, est-ce que la beauté de miss Willougby a produit sur toi une si foudroyante impression ?

– Peut-être, mon vieux Marchal, répondit l’autre tout pensif.

Et il ajouta :

– Mais tu es bien sûr qu’elle se nomme miss

Willougby ?

– Absolument sûr ; je la connais parfaitement. Son frère, lord Arthur Willougby, un très brave officier de la marine anglaise, que j’ai connu au Maroc, était, ce soir même, un de nos partenaires à la table de jeu. Tu sais, ce grand blond aux lèvres minces, à l’air un peu poseur, avec un lorgnon d’or.

– Oui, en effet.

– Mais, pourquoi toutes ces questions ?

– C’est étrange. Miss Willougby ressemble singulièrement à une célèbre espionne prussienne que j’ai eu l’occasion de voir pendant la guerre des Balkans. Elle avait livré aux officiers allemands qui dirigeaient les Turcs le plan d’un fort qui commandait le croisement de deux lignes de chemin de fer. Elle s’est enfuie juste à temps, au moment où les Serbes allaient la fusiller.

« C’était, de l’autre côté du Rhin, une vraie célébrité ; parlant toutes les langues, capable de prendre tous les déguisements, elle était, dit-on, royalement payée par la Wilhelmstrasse. Tu n’as donc jamais entendu parler de la fameuse Dame noire des frontières ?

Le capitaine Marchal éclata d’un bon rire franc et sonore.

– Ah çà ! fit-il, mais c’est du roman que tu me racontes là ! La Dame noire des frontières ! A-ton idée d’une chose pareille ? Tu es en train de me monter un bateau. Est-ce que, par hasard, tu me prendrais pour un de tes lecteurs ? Robert – Robert Delangle, rédacteur et correspondant de guerre au Grand Journal de Paris – était légèrement vexé.

– Ris tant que tu voudras, mon vieux, répliqua-t-il ; n’empêche qu’il existe une stupéfiante ressemblance entre l’espionne prussienne que j’ai vue à Belgrade et cette belle Anglaise."

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Commentaire ajouté par Allebei 2024-03-30T20:46:49+01:00
Or

En 1923, Gustave Le Rouge propose un roman d'espionnage dont l'action se situe juste avant la Première Guerre mondiale. Il met en scène un militaire français, le capitaine Marchal. Cet inventeur a conçu les plans d'un avion blindé. Il aimerait que son projet soit réalisé. Or, il n'a pas les moyens financiers nécessaires. Bien évidemment, son invention intéresse les ennemis de la France. Or, il ne le sait pas. Il rencontre deux riches Anglais, la mystérieuse lady Willougby et son frère. Fasciné par la jeune femme, il n'écoute pas les recommandations de son ami, le reporter Robert Delangle qui croit reconnaître une certaine "dame noire des frontières", une redoutable espionne... Dès lors, l'aventure commence. Les Allemands tentent de voler les plans de l'avion, discréditent le capitaine Marchal dont le coeur balance entre Arabella Willougby et Yvonne de Bernoise, la fille de son général. Plusieurs personnages hauts en couleur se croisent au fil des pages, comme le fidèle Bossart, sa fiancée Germaine, quelques militaires maladroits, des gentils et des méchants. Ce roman d'espionnage plein de péripéties est un peu conventionnel mais se lit facilement. De plus, le journaliste qui met tout en oeuvre pour innocenter son ami le capitaine Marchal ressemble un peu à Rouletabille, le héros de Gaston Leroux, avec la verve en moins. Pour conclure cette histoire agréable, tout est bien qui finit bien. Non sans humour, Gustave Le Rouge termine son roman avec la phrase suivante : " Robert, après ce double mariage, partit pour Belfort où il avait hâte de se mesurer de nouveau avec la « Dame noire des frontières ».

Huit jours après son départ, la guerre éclatait comme un coup de foudre !" Ce n'est pas trop mal et j'ai apprécié.

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