La vallée du désespoir
Auteur
- Gustave Le Rouge (Écrivain)
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extrait
"Il y avait un mois que Martial Norbert avait quitté Mexico, en compagnie d’un vieux métis indien, Chanito, qu’on lui avait recommandé pour sa probité et pour la parfaite connaissance qu’il avait des parties encore inexplorées de la Cordillère des Andes. Martial, d’ailleurs, n’avait eu qu’à se féliciter de son choix et il appréciait de plus en plus les qualités d’un pareil guide, depuis qu’ils avaient pénétré dans les régions désertiques de la Sonora, la terre sans eau, sans arbres et sans maître, qu’on a énergiquement appelée No man’s land, la terre hostile à l’homme."
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Le jeune Martial Norbert décide de partir à la recherche de Monsieur Wilcox, le père de sa fiancée Rosy qui a disparu dans le désert mexicain. Il est donc prêt à braver tous les dangers, y compris la traversée de la vallée dite "du désespoir". Il s'apprête à découvrir ce lieu maudit que les Indiens et les guides locaux redoutent au plus haut point. Même Chanito qui l'accompagne s'arrête à la limite du territoire tant craint. Mais Martial n'a pas peur. Il poursuit son voyage pénible dans le désert aride. Après quelques péripéties, il finit par entrer dans la mystérieuse vallée dont la végétation ne ressemble à aucune autre. Tout est démesurément grand. Le maître de la vallée le fait prisonnier et l'oblige à travailler pour lui, contre un généreux salaire (de la poudre d'or). Gardé par trois chiens qui l'empêchent de se sauver, il mène son enquête. Où se trouve le professeur Wilcox, propriétaire de la concession ? Même Mike, un Irlandais également retenu ne le sait pas. Gustave Le Rouge plonge ses lecteurs dans l'exotisme sud-Américain. Avec des descriptions merveilleuses, il leur fait découvrir un Mexique de fantaisie. Il est vrai qu'à l'époque, les documentaires et les films informatifs n'existaient pas. L'histoire et les aventures périlleuses de Martial sont pleines de suspens, se terminent bien et sont agréables à lire. C'est intéressant et j'ai apprécié.
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Résumé
«C’était de l’équilibrisme et de la prestidigitation. Ce jongleur était un très grand poète anti-poétique, et je donne la prose et les vers de Stéphane Mallarmé pour, notamment, une de ses plaquettes éphémères intitulée “100 recettes pour accommoder les restes” qui se vendait cinq sols, petit traité domestique à l’usage des banlieusards, précis d’ingéniosité utilitaire, parfait manuel du système « D » et, en outre, le plus exquis recueil de poèmes en prose de la littérature française.»
Voilà comment Baise Cendrars présente Gustave Le Rouge. Il est temps de redécouvrir ce grand prosateur, capable d'inventer depuis sa chambre parisienne tout un déferlement de mondes et d'aventures.
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