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La Plume de l'ours



Description ajoutée par bridget 2013-03-13T09:10:15+01:00

Résumé

Depuis cinquante ans, le cas de Camille Duval préoccupe les spécialistes de la littérature. Pourquoi l’écrivain suisse à succès s’est-il exilé en Amérique après la mort étrange de sa femme et une sinistre affaire de censure ? Que s’est-il passé pour qu’il revienne sur le devant de la scène après douze ans de silence, renouvelle radicalement son style, et devienne le génie qui bouleversera à jamais le genre romanesque ? Lorsqu’elle entame ses recherches, Carole Courvoisier est loin de se douter qu’elle se lance dans la quête la plus folle de l’histoire des études littéraires.

Au fil de témoignages troublants et de théories scandaleuses, l’héroïne de ce polar biographique, accompagnée par Jasper Felder, un jeune vétéran de la guerre d’Irak, est embarquée dans un road movie à travers une Amérique insolite et sauvage, de Manhattan jusqu’en Alaska où la rencontre d’un grizzly permet fi nalement de découvrir la vérité.

La plume de l’ours est un récit truculent, ludique et palpitant, qui plonge son lecteur dans les eaux du fl euve Hudson, les décombres des Twin Towers ou les coulisses d’un campus mormon, et prouve avec humour et impertinence que l’étude des ours et celle de la littérature peuvent faire sacrément bon ménage.

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Classement en biblio - 7 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par bridget 2013-03-13T09:10:31+01:00

La soirée était douce pour une fin de novembre et de longs nuages roses s'effrangeaient au-dessus de Brooklyn. Il était près de cinq heures lorsque Carole Courvoisier parvint à l'angle de Mercer Street et de la 8e Rue. Une clochette pendue à la porte du coffee shop fit lever quelques têtes qui retournèrent aussitôt à leurs romans ou leurs ordinateurs portables. Carole retira son bonnet de laine et parcourut la salle du regard en quête d'une dame blonde lisant le journal. Elle aperçut Betty Glattner dans un fauteuil de cuir, vers la fenêtre.

«Mais pas du tout, je viens d'arriver», fit l'Américaine en reposant le New York Times sur une table basse. (La Floride recomptait pour la quatrième fois ses bulletins électoraux.) Carole sortit un calepin de son sac à dos et s'installa face à l'ancienne étudiante de Camille Duval. Elle l'avait retrouvée grâce à une liste de promotions de l'université qui avait accueilli l'écrivain tombé en disgrâce dans son pays natal. La pêche s'était révélée ardue : plus de quarante ans avaient passé, les femmes avaient changé de nom, d'autres - des Robert Wilson, des John Brown - partageaient le leur avec plusieurs centaines d'abonnés, dont la plupart raccrochaient au nez de la chercheuse avant la fin de sa première phrase. Il y eut de faux espoirs : un certain George, domicilié à Chicago, prétendait se souvenir de Camille Duval, qu'il confondait cependant de toute évidence avec un autre professeur. Un dentiste du New Jersey jurait quant à lui avoir été proche du grand écrivain, mais n'en dirait plus que dans l'intimité de sa villa, où il invitait son interlocutrice à le rejoindre le soir même. Ce fut elle qui, cette fois, raccrocha.

Seule Elizabeth Glattner s'était montrée crédible et prête à coopérer. Elle était venue en taxi de l'Upper East Side. D'après les calculs de Carole, elle devait avoir soixante-huit ou soixante-neuf ans, âge que démentaient des joues absolument lisses et des cheveux blonds réunis en queue-de-cheval. Elle parlait un français irréprochable et se réjouissait visiblement de causer de «Camille», qui avait dirigé son mémoire sur Racine dans les années cinquante. Mais surtout, Betty Glattner était enchantée de se retrouver mêlée de si près à l'affaire Duval.

Ce grand dossier des études littéraires n'en finissait plus de tourmenter amateurs et spécialistes. Des carrières entières s'étaient faites (et défaites) autour de ce que l'on appelait, selon les écoles et les époques, l«énigme», la «rupture» ou la «schize» duvalienne. Car non seulement cet auteur prolifique n'avait pas publié une ligne entre 1951 et 1963, mais il était revenu autre de ce silence, doté d'une voix et de pouvoirs poétiques qu'on s'accordait à trouver bien supérieurs à ceux du «premier Duval», dont les romans, si scandaleux fussent-ils, reprenaient toutes les ficelles du réalisme. Le «second Duval», au contraire, le Duval de l'exil, du Grand Nord américain, souvent comparé à Joyce ou à Faulkner, nous avait laissé quelques-uns des plus beaux textes en prose du siècle qui venait de s'achever : L'Attente, Midi revient, et le magistral Palliante, surtout, salué par Claude Simon comme le «pur roman».

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Serafima 2020-10-08T15:29:29+02:00
Lu aussi

J'ai essayé et essayé pendant plus de deux mois de rentrer dans ce livre, de m'intéresser à l'histoire mais rien à faire, il me tombait toujours des mains au bout de quelques pages. J'ai donc fini par abandonner à une trentaine de pages de la fin, dommage....

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Commentaire ajouté par virginieMT 2016-10-18T13:09:56+02:00
Bronze

J'ai vraiment eu du mal à rentrer dans ce livre, je trouvais que ça partait de tous les côtés. Cependant, la dernière partie a su accrocher mon attention et la chute, originale, m'a étonnée.

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Commentaire ajouté par ttdim 2013-08-26T16:00:18+02:00
Or

J'ai beaucoup aimé ce roman qui raconte avec originalité une enquête littéraire très mystérieuse du début à la fin...

Ce livre est très agréable à lire et très bien écrit, avec des descriptions très justes et une histoire bien ficelée, à la manière des romans policiers. La fin peut se deviner, me suis-je dit après avoir découvert le dénouement mais pas une seule seconde elle ne m'a traversé l'esprit. J'ai parfois eu du mal à comprendre certains passages car ils font référence à des moments antérieurs du livre que j'avais pour la plupart oublié.

En revanche, j'ai mis pas mal de temps à le terminer et pour cause : Spoiler(cliquez pour révéler)une biographie est annoncée en début de livre (elle paraît très énigmatique mais l'on comprend vite de quoi il s'agit) et pour bien suivre l'histoire, il faut sans cesse y retourner pour les dates et autres détails.

Le livre est divisé en trois parties et la transition est à chaque fois difficile, ai-je trouvé, car plusieurs mois passent et un autre lieu et d'autres personnages ont laissé place aux précédents, sans explication directe, ce qui était assez frustrant. Mais ça passe car c'est en quelques sortes le "style" de l'auteure, souvent repris et parfaitement réussi à chaque fois.

Le seul point qui m'a déçue : Spoiler(cliquez pour révéler) l'histoire se passe vers 2001 (on ne le sait pas jusqu'à l'attentat au World Trade Center) et je pense que l'auteure a choisi ce moment de l'histoire juste pour pouvoir intégrer ce passage historique ou pour trouver une fin convenable à Jasper, car une fois que le secret de son mystérieux tatouage est révélé, il n'a plus grand chose de "littéraire" à apporter à Carole et gêne plus qu'autre chose. En effet, l'attentat très (trop) peu décrit et malgré son énorme importance, il est vite oublié et n'est pas assez repris dans la suite du livre alors qu'il a pourtant marqué les esprits américains pendant de longues années.

Malgré ce ressenti négatif, j'ai vraiment beaucoup apprécié le livre et l'histoire, plongée dans un univers américain avec des personnages parfaitement animés par l'auteure.

Bref, à lire car très original et très bien écrit !

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Date de sortie

La Plume de l'ours

  • France : 2013-01-09 - Poche (Français)

Activité récente

Editeurs

Les chiffres

lecteurs 7
Commentaires 3
extraits 1
Evaluations 4
Note globale 6.25 / 10

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