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Le Royaume perdu d'Erin, Tome 1 : Le Mercenaire



Description ajoutée par kumiho9 2023-12-20T16:33:33+01:00

Résumé

Erin va vivre tout une aventure pour essayer de reconquérir son trône et sauver son peuple...

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Classement en biblio - 3 lecteurs

extrait

Prologue

La barque glisse silencieusement sur l’eau noire, ses vagues paresseuses à peine éclairées par la lueur argentée des étoiles. Le clapotis de l’eau sur les rochers sombres des trois îles chante doucement. J’enfonce mes rames un peu plus profondément et tire sur mes bras, en respirant à pleins poumons. Derrière moi, les quelques feux du port de Dúlainn ne sont presque plus visibles, tandis que, devant, trois îles dressent leur silhouette sombre : les îles d’Arann. Je longe la première, puis la deuxième. La côte d’Erin s’éloigne petit à petit et je ne risque bientôt plus d’alerter la garde bretonne par un bruit de rame suspect, bien qu’à cette heure-ci et dans ce coin reculé, elle ne doit se réduire qu’à un ou deux soldats à moitié

endormis. Je lève les yeux vers le ciel, les étoiles brillent, la lune n’est pas encore levée mais je guide mon esquif d’une main sûre. Impossible d’allumer ma lanterne, elle se repérerait de loin par cette nuit calme et sans lune. Je sais que je ne risque pas grand-chose, mais je préfère rester prudent. Les Bretons* n’ont jamais osé approcher des îles d’Arann. Ils se sont toujours contentés de les surveiller de loin. Quelques vieilles légendes et disparitions étranges, ainsi que les difficultés d’accostage par gros temps, ont suffi à leur inspirer une crainte superstitieuse des trois îles qu’ils s’imaginent habitées par quelques descendants des

Tuatha Dé Danann, à leurs yeux des êtres puissants et dangereux. Les Gaëls se sont bien gardés de les rassurer.

La plupart d’entre eux sont aussi crédules que leurs enva- hisseurs. Les trois îles n’ont ainsi jamais été foulées par une botte ennemie depuis l’invasion bretonne, il y a plus de trois cents ans maintenant. Dúlainn n’est d’ailleurs qu’une petite bourgade de pêcheurs que les Bretons n’ont jamais trouvée digne d’un intérêt particulier.

Les rebelles en ont profité pour investir Arann et y demeurent depuis qu’Erin subit le joug breton, y cachant des membres de la famille royale, des chefs de clan recher- chés, ou tout autre combattant irlandais ayant besoin de protection et de se faire oublier. C’est là que je me hâte, plongeant toujours plus profondément et plus vite mes rames dans l’eau sombre, me contentant de jeter de temps en temps un coup d’œil aux étoiles afin de garder le cap.

La mer est calme, il fait très doux, c’est la veille de

Lugnasad, et un jeune prince est sur le point de naître.

J’approche enfin d’Inis Mor, l’île la plus à l’ouest et la plus grande de l’archipel. Un fort a été construit à la pointe septentrionale, il y a quelques siècles, et c’est là que la reine Nuala, épouse du roi-suprême, s’apprête à mettre au monde son premier enfant. L’avenir de l’Irlande est suspendu à cette naissance.

J’entre dans la baie et je peux enfin découvrir ma lanterne, que je tenais jusque-là dissimulée dans la barque.

Je sais que je suis attendu. Le temps presse, il me faut un cheval pour traverser l’île rapidement. Des lumières mouvantes apparaissent sur la plage. Je rame plus vite encore, ignorant les douleurs de mes bras fatigués. Je dois absolument être auprès de la reine lorsque l’enfant arri- vera. Je dois être là. Je suis le témoin de la lignée, depuis que l’invasion bretonne l’a réduite à vivre dans la clandes- tinité. Je durcis ma volonté et bande mes muscles. J’avance plutôt vite pour un vieillard de mon âge. Et, après tout, j’ai le poil encore bien brun et l’allure engageante malgré

mes 340 ans.

Trois cent quarante longues années, dont plus de trois cents au service des rois-suprêmes d’Irlande qui se sont succédé toutes ces décennies. Malgré mon air juvénile, je suis fatigué, tellement fatigué. Je ne devrais pas vivre si longtemps, personne ne vit si longtemps. Mais je suis toujours là. J’étais là ce jour où mon roi, Fergus, décida cette expédition insensée dans les mystérieuses Îles au Nord du monde. Là aussi, le jour où son neveu Lorcan, profitant de sa longue absence inexpliquée, s’empara du trône d’Erin, et conclut une vile alliance avec nos voisins bretons pour se débarrasser de ceux qui soutenaient le roi légitime et son fils encore enfant. J’étais là encore, ce jour funeste où

ce misérable Lorcan fut assassiné par une prostituée dans son lit et que le roi de Bretagne se proclama roi-suprême d’Irlande… Quant à Fergus, jamais il ne revint, ni aucun des guerriers partis avec lui.

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Commentaires récents

Argent

https://leslecturesdecyrlight.home.blog/2023/12/20/le-royaume-perdu-derin-t-1-le-mercenaire-anne-elisabeth-dorange/

Depuis que Le royaume perdu d’Erin est sous domination bretonne, les rois irlandais vivent cachés, loin de leur trône, pendant que leur pays est en proie à la rébellion et à la répression. Dernier héritier légitime depuis la disparition de son père, Brann assiste, impuissant, au massacre de son clan. Malgré les épreuves qui menacent de briser le souverain en lui, parviendra-t-il à reconquérir sa terre ?

Merci à Babelio et aux éditions de l’Emmanuel pour l’envoi de ce service presse. J’ai été très heureuse de découvrir cette histoire qui, dans l’ensemble, m’a beaucoup plu, en dépit de quelques petits reproches que j’aurai tout de même à lui adresser.

Commençons par le positif. Déjà, le récit est très addictif. Les pages se tournent vite, et leur contenu est saisissant. L’auteur prend le temps de poser son intrigue, ses personnages, son univers, et ce sans jamais nous ennuyer.

J’ai été happée par les aventures (et les malheurs) de Brann et de Leag, son frère de lait, et je me suis attachée à eux, quoique pas autant qu’aux seconds rôles. Désolée, les garçons, mais j’ai une préférence marquée pour Aenor, Monnat, la reine arverne, et même Cynfew qui se révèle de plus en plus intéressant au fil des chapitres.

Qu’est-ce qui m’a moins convaincue, alors ? Je dirais que c’est le fait d’avoir été souvent déstabilisée par les choix de l’auteur. Sa plume, pour commencer. On oscille entre un vocabulaire riche et un style soutenu (jusque dans l’emploi du subjonctif imparfait), et des répétitions et des fautes grossières (un cheval qui part au « trop », une arme ou je ne sais plus quoi que l’on « pause »…).

Il en va de même au niveau de la narration, qui balance entre focalisation interne et omniscience. Parfois, on change brusquement de point de vue, ce qui entraîne à plusieurs reprises des redondances dans les réflexions, émotions et états d’esprit (j’ai notamment relevé celle sur les sentiments ambigus des Mercenaires à l’égard de l’Irlande et d’un éventuel retour au pays).

Leag a également une personnalité déroutante. Il est présenté comme le plaisantin, celui qui accumule les bêtises, les farces et les actions téméraires, et il ne m’en fallait pas plus pour l’associer au rôle du sidekick rigolo qui attire les ennuis et qu’il faut souvent tirer d’affaire… sauf qu’en combat (et pas que), il est tout le contraire, bien plus sage et réfléchi que Brann. Ça ne m’a pas empêché de l’apprécier, mais je n’ai pas réussi à me détacher de la manière dont je me le figurais pour le voir comme il est réellement.

Et il y a l’intrigue… C’est, je dois l’avouer, le point qui m’a laissée le plus perplexe. On commence avec les rois-suprêmes d’Irlande qui disparaissent les uns à la suite des autres je ne sais plus où en quête d’une épée magique permettant de prouver leur légitimité… et on finit par partir à la chasse aux gobelins.

Le fait que les protagonistes (en particulier Leag et Monnat) soulignent le paradoxe de cette situation ne la rend pas… eh bien, moins paradoxale. Je suppose que cet intermède gaulois aura son importance par la suite, qu’il pèsera peut-être dans un jeu d’alliances, mais à côté de ça, il n’est même plus question de cette fameuse épée pourtant à la base du récit. Pour cette raison, j’ai un peu eu le sentiment que ce premier tome manquait d’un fil conducteur. Tout du long, on ne sait pas vraiment vers quoi l’auteur nous entraîne, et pas dans le sens « bonne surprise » du terme.

Et puisque j’évoque les futures alliances possibles, je dois également souligner que, n’étant pas férue de géographie médiévale, et en dépit de la carte présente en début d’ouvrage, je me suis plus d’une fois sentie perdue dans le contexte géopolitique, entre les noms des souverains, leurs rapports mutuels…

Ce qui fait beaucoup de bémols, je m’en aperçois avec le recul, mais aucun qui ne soit véritablement rébarbatif, comme s’apprête à en témoigner ma note. J’ai vraiment passé un agréable moment de lecture, et je ne manquerai pas de me plonger dans la suite. Merci encore à Babelio et aux éditions de l’Emmanuel pour cette plaisante découverte !

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Or

Septique au début, je finis ce livre en espérant voir la suite en librairie, on visite vraiment l'Irlande et l'aventure est pleine d'action bien que l'entrée dans le livre soit longue.

Très bonne lecture !!!!

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