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C'est la première chose à laquelle on pense devant un crime sur des mineurs. Ses enfants. Et on se demande ce qui serait arrivé si...Mais on ne peut pas finir la phrase, tant cette pensée est douloureuse
Afficher en entierDes milliers d'oiseaux dans le noir, contrains à crier autour d'une lumière improbable. Nous ne pouvons pas les voir, mais eux, ils nous observent -des milliers d'oiseaux...Il faut se méfier des illusionnistes: parfois, le mal nous trompe en revêtant la forme la plus simple des choses.
Afficher en entierL'instinct de tuer est en chacun de nous. Mais grâce au ciel, nous sommes aussi dotés d'un dispositif qui nous permet de le garder sous contrôle, de l'inhiber. Cependant, il existe toujours un point de rupture.
Afficher en entierSi quelqu'un avait tué Adolf Hitler, ou Jeffrey Dahmer, ou Charles Manson, tant qu'ils étaient encore dans les langes, aurait-il réalisé un acte bon ou mauvais ? Leurs assassins auraient été punis et condamnés, certainement pas célébrés comme sauveurs de l'humanité !
Elle en conclut que le bien et le mal se confondent souvent. Que l'un est parfois l'instrument de l'autre, et vice versa.
Afficher en entierLa mort est une dame très séduisante.
Afficher en entierTandis qu'au bout d'un moment une certaine camaraderie s'installait entre les autres, elle restait toujours à part, incapable de réduire la distance. Au début, elle en souffrait. Puis elle avait appris à se créer une "bulle de survie", une portion d'espace où ne pouvait entrer que ce qu'elle décidait, y compris les bruits et les sons, ainsi que les commentaires de ceux avec qui elle gardait ses distances.
Afficher en entier" Nous les appelons "monstres" parce que nous les sentons loin de nous, et donc nous les voulons "différents", disait Goran dans ses séminaires. Au contraire, il nous ressemblent en tout et pour tout. Mais nous préférons balayer l'idée qu'un de nos semblables est capable de telles atrocités. En partie pour absoudre notre nature. Les anthropologues appelle ça la "dépersonnalisation du coupable" et cela constitue souvent le principal obstacle à l'identification d'un tueur en série. Car un homme a des points faibles et peut être capturé. Pas un monstre."
Pour cette raison, Goran avait accroché dans sa salle de cours la photo en noir et blanch d'un enfant. Un petit d'homme dodu et sans défense. Ses étudiants la voyaient tous les jours et finissaient par se prendre d'affection pour cette image. Quand - plus ou moins au milieu du semestre - quelqu'un avait le courage de lui demander de qui il s'agissait, il les mettait au défi de deviner. Les réponses étaient variées et pleines de fantaisie. Et il s'amusait de leurs expressions quand il leur révélait que cet enfant était Adolf Hitler.
Afficher en entierMila pensait que chacun de nous a un chemin. Un chemin qui nous mène chez nous, vers nos proches, les gens à qui nous sommes le plus liés. D'habitude, c'est toujours le même chemin, on l'apprend dès l'enfance et on le suit pour la vie. Mais il arrive que ce chemin se brise, qu'il reprenne ailleurs. Ou bien, après avoir suivi un parcours sinueux, il revient au point de rupture. Ou encore, il reste comme suspendu.
Mais parfois, il se perd dans l'obscurité.
Afficher en entier"Les enfants ne voient pas la mort. Parce que leur vie dure une journée, du réveil au coucher."
Afficher en entierUn matin je me suis réveillé et j'ai entendu la vois de Tommy qui m'appelait de la cuisine. J'y suis allé et je l'ai trouvé assis à sa place habituelle. Il me demandait le petit déjeuner. Et moi j'étais si heureux que j'en ai oublié qu'il n'était pas là...
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