Les Carmélites de Compiègne - S'offrir pour la paix
Auteur
- Marie Martin (Écrivain)
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Je connais un peu Compiègne et sa magnifique forêt. Je côtoie parfois des Carmélites lors de mes semaines estivales silencieuses. Et pourtant, des Carmélites de Compiègne, je n'en avais encore jamais entendu parler.
Ce livre n'a donc pas manqué de titiller ma curiosité.
Et pour approcher une première fois la destinée des grands saints, rien de tel qu'une plongée dans un ouvrage de littérature jeunesse.
Le livre de Marie Martin a le mérite de saisir de manière simple, concise et précise l'essentiel de la vie et des derniers jours de ces seize Carmélites héroïques tombée sous la guillotine de cette Grande Terreur qui n'a laissé aucune chance aux communautés religieuses qui se trouvaient sur son passage.
L'auteure a donné la parole à Rosalie, narratrice fictive de la fin du 18ème siècle, qui, de ses yeux de jeune femme de son temps, a rencontré et accompagné les Carmélites durant leurs derniers mois de vie vers leur calvaire "lumineux", le jour de leur exécution.
L'histoire est bien documentée et les chapitres bien construits. Impossible de rester insensible au sort et au courage de ces jeunes femmes mues par leur amour de Dieu et riches de leur esprit communautaire. Car oui, on peut le dire, elles ont été "portées" et elles se sont mutuellement portées jusqu'au bout.
Ces Carmélites se sont offertes pour la paix.
En lisant ce livre, je n'ai pu m'empêcher de penser à la situation terrible de la guerre en Ukraine et des autres nombreuses guerres qui abiment encore notre monde. Et, aux côtés de ces religieuses inspirantes, j'ai laissé jaillir une prière.
Ce petit livre m'a donné envie d'en savoir plus sur ces femmes hors du monde mais tellement ancrées dans leur époque et dans leur coin de pays. Elles continuent d'influencer et d'inspirer nombre de religieux, de croyants, d'hommes et de femmes d'aujourd'hui.
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Résumé
Pour rester fidèles à leur foi, les 16 Carmélites de Compiègne furent guillotinées le 17 juillet 1794 en donnant leur vie pour la paix.
Suite de la 4eme de couverture :
Le 17 juillet 1794, à 20 h sur la place du Trône (actuelle place de la Nation), elles sont montées à l’échafaud en chantant pour la paix. Elles avaient été expulsées de leur couvent le 14 septembre 1792 et réparties en quatre groupes. Un carmel en prison : deux ans plus tard, c'est leur arrestation et la prison qui permettent aux Carmélites de se retrouver. Elles en profitent pour vivre ensemble leur règle de vie, et chanter leurs offices. Pour la paix en France : « Arrêtées à Compiègne en juin 1794, et transférées à Paris le 13 juillet, c’est librement, sans ostentation ni exaltation, qu’elles donnèrent leur vie. Leur chant limpide en gravissant les marches de l’échafaud était bien l’expression de leur amour de Jésus. La foule qui était là ne s’y est pas trompée, qui a été saisie par le mystère. » (site du Carmel)
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