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Les mots qui hantent



Description ajoutée par Tandarica 2022-06-14T10:29:39+02:00

Résumé

D'origine roumaine, Daniela Vinciguerra Radut est l'auteur de ce récit vécu de l'intérieur, basé sur son expérience du régime communiste en Roumanie durant près d'une trentaine d'années. Pour raconter ses souvenirs épars du règne de Ceaușescu jusqu'à la dissolution de l'Union soviétique en 1989, elle opte pour la forme de l'énumération non chronologique. Dans de courts chapitres suivant l'ordre alphabétique, des mots-clés tels que « avortement », « lecture » ou encore « zèle » ravivent sa mémoire. Déjouant les clichés, elle dresse un aperçu nuancé de la dureté de son quotidien passé. Si la politique menée alors condamne la notion de propriété, facilitant l'entraide et la solidarité, ces mesures se révèlent surtout liberticides et répressives. Les pouvoirs corrompus œuvrent à contre-courant de l'avancée des progrès techniques. Au sein de cet univers archaïque prônant un mode de vie coupé du monde occidental, la population a l'impression de manquer de tout. Afin de mieux manipuler les mentalités, le régime s'immisce jusque dans la langue, ce qui a un impact sur la liberté d'expression. L'auteur rend hommage au courage des victimes de l'oppression qui participèrent aux mouvements de résistance. S'il lui importe de souligner la force de caractère du peuple roumain capable de faire preuve d'humour dans les pires moments, elle ne cache pas son amertume devant les espoirs déçus de l'ère post-communiste. Son précieux témoignage contribue à la meilleure compréhension d'une période majeure de l'histoire européenne.

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Classement en biblio - 1 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Tandarica 2022-06-14T10:30:47+02:00

Je dois avouer que la plupart des blagues racontées dans cet ouvrage, je les ai entendues sur le poste de Radio Free Europe, que l’on écoutait clandestinement, comme beaucoup d’autres Roumains. Voici une autre de ces blagues :

— Bula, que fait ton père ?

— Il est militant du parti, camarade professeur.

— Et ta maman ?

— Elle non plus, elle ne travaille pas.

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Commentaires récents

Argent

Très intéressant ! Un témoignage habilement structuré en mots-clés (avortement, café, délation, démolition, Edgar Quinet bien vu pour la lettre Q, etc) et ayant comme fil conducteur le sens de l'humour des Roumains. En effet, c'est après la lecture du livre de Lola Lafon « La petite communiste qui ne souriait jamais », que l'idée de ce livre a germé, comme une sorte de droit de réponse, car si Lola Lafon a vécu en Roumanie, elle l'a fait en tant qu'étrangère bénéficiant d'un statut particulier, loin d'une certaine réalité dont on ressent encore les stigmates.

Au début de l'ouvrage un graffiti qui annone la couleur : « Soyez les bienvenus en Roumanie ! Pour mettre vos montres à l'heure, reculez-les de cinquante ans ! »

J'ai beaucoup apprécié les références aux textes de loi que l'autrice, juriste de formation, fait systématiquement, donnant ainsi un ancrage précis à ses évocations.

Je fus émue par les photos de files d'attentes : que de souvenirs pour moi aussi !

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