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Antoine Daillez, Tome 1 : Les Sirènes d'Alexandrie



Description ajoutée par ingridfasquelle 2011-10-04T13:30:16+02:00

Résumé

1984, Bruxelles est en pleine mutation architecturale. Dans le quartier où des filles s'exposent en vitrine, Antoine Daillez vient d'hériter de L'Alexandrie, lieu de plaisirs dont les pintes de bière ne sont pas seules responsables. Mais drames et incidents se multiplient autour de ce bar qui semble susciter bien des convoitises. La vieille Mémé Tartine, locataire si gentille avec les travailleuses du quartier, est retrouvée assassinée. Des skinheads aux ordres d'un parti d'extrême droite flamand s'attaquent à l'établissement, à sa patronne et à l'une des filles. La sauvegarde de la morale n'est certainement pas leur motivation. Pas plus que la protection offerte par Monaco, le caïd du quartier, ne doit avoir pour but la défense du petit commerce... Pour essayer de comprendre, Antoine doit fouiller la jeunesse de son grand-père, aidé par Martial Chaidron, inspecteur de la brigade des mœurs, et Piotr Bogdanovitch, historien de son état. Les secrets découverts datent du temps de l'Occupation, quand se jouait un jeu trouble, dont l'un des acteurs n'était pourtant qu'un homme ordinaire, avec ses raisons, ses faiblesses, ses failles - pas forcément politiques. Les Sirènes d'Alexandrie s'inscrivent dans la meilleure tradition du roman noir. Celle qui sait dire, avec son lot de violence et d'amour, un destin personnel sur fond social urbain où misères et espoirs, qu'ils soient communs ou individuels, sont bien souvent balayés par le vent de l'Histoire.

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Classement en biblio - 11 lecteurs

extrait

Après une longue marche le long des rails puis dans les couloirs souterrains, Antoine et Martial sortent de la gare du Nord par un passage secondaire et débouchent dans la rue d’Aerschot. Sous le crachin persistant, ils se faufilent entre les voitures de police, garées pêle-mêle. L’amas de véhicules officiels complique l’écoulement du trafic. Les automobilistes butent contre l’obstacle, freinent, le contournent, redémarrent, lorgnent sur leur gauche l’exposition des corps tout en ignorant le mur de briques qui bouche leur horizon à droite. Sur le trottoir, des types se précipitent vers un bar bondé aux fenêtres opacifiées par la buée. Des michetons se traînent de vitrine en vitrine, enfants au paradis des jouets incapables de se décider devant l’abondance du choix. Plusieurs filles tirent énergiquement le rideau de leur devanture, signe qu’elles s’apprêtent à encaisser avant de se mettre au turbin. Partout, le bruit est assourdissant. Antoine est bombardé de musique de fête foraine, de rengaines à danser, de tubes à pommader le cœur, à remuer les idées noires pour mieux les expulser. Les moteurs des voitures tournent au ralenti, montent en régime, décélèrent. Un gros rythme de boîte de nuit jaillit d’une Capri rutilante, passages de roues dilatés, jantes larges, double sortie du pot d’échappement chromée. Et son propriétaire se pavane comme s’il draguait les midinettes un soir de juillet sur la côte.

— Grimpe, crie Martial à Antoine. L’Alexandrie est de l’autre côté des voies.

Antoine s’assied dans la bagnole de service de l’inspecteur, une affreuse Kadett à la carrosserie d’un jaune pisseux. L’Opel déboîte sportivement, encore capable en première d’une certaine vivacité. Elle évolue à une allure déjà plus poussive sous le pont de chemin de fer et se traîne vers la rue du Progrès. La rue de la Bienfaisance s’ouvre tout de suite à droite. Martial se gare le long d’un trottoir bordé par une palissade interminable. Un bloc entier d’immeubles a été dynamité quelques années plus tôt. L’énorme cavité attend toujours de recevoir son béton.

— Où perche L’Alexandrie ? demande Antoine impatient de localiser l’établissement de son grand-père.

Sur le côté gauche de la rue, en face de la palissade, les maisons à trois étages s’alignent sans grâce. Les enseignes sont discrètes. Trois mots badigeonnés sur une vitrine, parfois un simple carton griffonné ou, moins rudimentaire, un placard qu’encadrent deux publicités pour une marque de bière.

— Ton bar est un peu plus loin, vers la rue du Marché, indique Martial en sortant de la voiture. Pile à l’endroit où ces gens s’agglutinent. Merde, ça sent l’embrouille…

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Commentaires récents

Argent

C'est un livre à lire absolument pour ceux qui ont connu le quartier de la gare de Nord de Bruxelles il y a 20 ans et qui aime le suspens et l'originalité.

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Bronze

Cette histoire se passe à Bruxelles, contrairement à ce qu'on pourrait croire; le scénario est bien construit, il y a un peu de suspens, de l'émotion et une intrigue. Par ailleurs François WEERTS a un style assez limpide.

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Argent

On m'avait "chaudement" recommandé Les Sirènes d'Alexandrie. Peut-être attendais-je trop de ce roman, peut-être me suis-je fait de fausses idées suite à la lecture d'une quatrième de couverture très prometteuse (ou tapageuse), ou peut-être suis-je davantage attirée par les polars plus musclés et plus tape à l'oeil, qu'importe... Je n'ai pas été immédiatement "séduite" par ce roman qui se démarque des polars habituels. Pas séduite mais pas déçue non plus car la plume de François Weerts est habile et incisive. L'ensemble est bien écrit, très bien écrit même, ce qui m'a encouragée (et je m'en félicite maintenant) à poursuivre ma lecture, à progresser, chapitre après chapitre, dans l'ambiance glauque et dérangeante des mystères de l'Alexandrie. Car c'est bel et bien de mystères dont il est question dans ce roman noir qui dérange. Dès les premières pages, l'auteur annonce la couleur et plante le décor. Dès les premières pages, le lecteur plonge dans un univers épais, gras, poisseux, où tout est trouble, comme les secrets qui entourent le bar de l'Alexandrie et le passé de Maurits Daillez, le grand-père d'Antoine. Les descriptions du quartier, en pleine mutation architecturale, de la vie nocturne et de sa faune bigarrée ne font que renforcer le malaise. Il y a dans ces pages une atmosphère incroyablement oppressante sur fond de montée de l'extrême-droite et de nationalisme flamand... Les personnages (surtout les femmes) sont attachants. L'intrigue est incroyablement bien ficelée. Tout est là pour faire prendre la sauce et pourtant, elle n'a pas pris pour moi, ou du moins, elle n'a pris qu'au 3/4 de ma lecture, là où l'histoire s'emballe, là où l'auteur se décide enfin à lever le voile sur les heures sombres d'une Belgique sous l'Occupation. J'aurais aimé plus d'action, c'est sûr. J'aurais aimé des révélations moins franches, distillées avec un peu plus de parcimonie comme pour "épargner" la flamande que je suis. Peut-être... Ce qui est sûr, c'est qu'en refermant le livre, je n'avais plus vraiment envie de revendiquer mon sentiment d'appartenance à la communauté flamande. La vérité, sous cette lumière trop crue, n'est pas belle à voir et c'est certainement ce qui dérange le plus...

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Date de sortie

Antoine Daillez, Tome 1 : Les Sirènes d'Alexandrie

  • France : 2011-01-05 - Poche (Français)

Activité récente

Ydam21 l'ajoute dans sa biblio or
2024-01-03T21:30:24+01:00

Les chiffres

lecteurs 11
Commentaires 3
extraits 6
Evaluations 2
Note globale 6 / 10

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