Mā
Auteur
- Hubert Haddad (Écrivain)
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Classement en biblio - 4 lecteurs
extrait
Je m’empressais avec mon plateau et le torchon d’usage. Le billet de banque à l’effigie de Natsume Sōseki m’évoqua par association certaine de ses œuvres où il est question de chats foulant l’air d’un pas plus silencieux qu’un gong de pierre heurté au fond d’eaux noires. La note griffonnée au revers avait été abandonnée sur la table. Le cœur battant, je la recueillis ainsi que la tasse encore tiède marquée d’une précieuse empreinte de rouge carmin sur son bord intérieur.
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Un roman tout en douceur, en poésie, en fleurs de cerisier sur toile de chagrin d'amour et de mélancolie.
Très poétique, très posé mais aussi très lent.le début est un peu long et il faut le temps de se mettre dans l'ambiance du récit. Mais une fois plongé dedans, le rythme tranquille offre au lecteur une parenthèse de vie, une merveilleuse occasion de souffler un peu pour apprécier le présent dans ce monde trop pressé.
Une agréable lecture dans un language imagé, très descriptif et ô combien poétique.
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Dates de sortie
Mā
- France : 2015-09-03 (Français)
- France : 2017-04-06 - Poche (Français)
Activité récente
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Editeurs
Résumé
« La marche à pied mène au paradis. » Ainsi s’ouvre Mā, roman japonais, à la croisée de deux destins et d’une même quête – le détachement – et les moyens d’y parvenir : « Le saké pour le corps, le haïku pour le cœur. »
Shōichi porte en lui le souvenir de Saori, la seule femme qu’il ait aimée, une universitaire qui a consacré sa vie à Santōka, le dernier grand haïkiste. Leur aventure aussi incandescente que brève initie le départ de Shōichi sur les pas de Santōka, de l’immense Bashō et de son maître Saigyō. Marcher, pour cette procession héroïque d’ascètes aventureux, de poètes, c’est échapper au ressassement, aux amours perdues, c’est vivre pleinement l’instant !
Dans la lignée de l’inoubliable Peintre d’éventail, Hubert Haddad renoue avec la grâce d’une civilisation intemporelle aux prises avec les bouleversements du monde. Son écriture est comme la palpitation miraculeuse de la vie même, au milieu des montagnes et des forêts, à travers le chant des saisons, comme un chemin sur le chemin.
Mā, dont le kanji 間 représente un soleil dans une porte, c’est l’« or du vide » : cette transition vibrante qui rend le langage et la musique possibles, en somme l’univers entier dans sa multiple et illusoire splendeur.
(Source : Zulma)
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