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Quelque chose en elle aspirait à l’inconnu, aux maisons roulantes sans roues et aux espaces vides. Et peu lui importait que ce salopard fût l’instrument de sa libération.
Oui mais voilà : les opposés s’attirent, se bousculent et se complètent, quoi qu’ils miaulent au quotidien. On a beau chouiner, on n’a pas lié nos existences par hasard. On y a trouvé un équilibre.
Nous, le couple que nos amis appellent « idéal » sans avoir la moindre idée de son essence réelle. Ils ne voient tous que les branches fleuries en été mais ne connaissent pas ce qui coule dans le tronc, de la cime au pivot.
La solitude. Voilà ce qu’il décrivait. Elle l’avait tellement ressentie que c’était devenu une présence constante dans sa vie, blottie contre elle comme un chat assoupi.
Je ressens le besoin de parler franchement des choses, parce que si personne ne le fait, si personne ne dit voilà qui je suis, voilà en quoi je crois, voilà pourquoi je suis différent et pourquoi ce n’est pas grave, à quoi bon ?
Si la transition d'une forme de vie à l'autre pouvait paraître "brutale", il fallait garder en mémoire qu'il s'agissait en fait de quelque chose d'absolument merveilleux.
Je me rends compte que tu n’es que le fruit de mon imagination. Un outil thérapeutique. Une manière pour moi de faire face à mes problèmes : les coucher sur le papier plutôt que les laisser mariner dans ma tête. Tu es un remède à mes migraines, un placebo.
Devant son reflet dans le miroir, elle découvrit qu’elle n’arrivait plus à se voir à travers ses propres yeux. Elle ne voyait que ce que verraient les êtres humains. Pas une fille, ni une femme, ni quelqu’un entre les deux. Pas sa solitude, ni sa peur, ni son courage, encore moins son humanité.
Seulement la monstruosité, l’abomination.
D’une façon ou d´une autre, il trouverait le courage d’achever ce qu’il avait commencé quinze ans plus tôt, pour affranchir son peuple du dernier vestige de son interminable supplice.
Même si lui-même ne pourrait jamais se libérer.
Ainsi va la vie. On recourt au rire dans les moments sombres. Plus ces moments sont nombreux, plus le rire est nécessaire. Peu importe que l'on s'esclaffe avec défi, abandon ou hystérie.
Si c'était vraiment le rêve qui choisissait le rêveur, le sien avait bien mal choisi. Il aurait fallu quelqu'un de beaucoup plus audacieux que lui. Il aurait fallu le tonnerre et l'avalanche, le cri de guerre et le tourbillon. Le feu sacré...
A quoi bon être vieux si on ne peut pas harceler les jeunes avec son immense sagesse ?
- Et à quoi bon être jeune si on ne peut pas ignorer les conseils ?
J’entends prononcer mon nom. Je sens des mains se poser sur mes bras, sur mon dos. Je n’arrive plus à bouger.
Le monde tourbillonne autour de moi, des paillettes dansent à la limite de mon champ de vision.
Et quand on a passé la moitié de sa vie à patauger au milieu des devinettes et des demi-vérités, tomber sur quelque chose de vrai, c’est comme trouver une île au beau milieu de l’océan.
Mais connaître la vérité ne m’a pas aidée à dormir cette nuit-là.
Les actions de mes héroïnes ne sont pas extrêmes. Elles font juste ce qu’il faut pour rétablir l’équilibre dans l’univers. Elles reviennent en arrière pour pouvoir avancer.
Je me souviens des images que Frédéric m’a montrées ; je sais que les planètes gravitent et que les étoiles meurent là-haut, que l’espace s’étend à l’infini. J’ai la sensation d’être une petite chose minable et pathétique, ici sur le pont, coincée entre la Terre et le cosmos.
Me détourner n’est pas dans mon caractère. Non ; je regarde mes cauchemars en face. Et si jamais eux mr regardaient, ils ne verraient que l’obscurité. Je ne suis pas là.
Quand il dessine le Méandre, Wyn rend toute la laideur, la crasse et la pauvreté miraculeusement belles ; c’est le don qu’il possède, son pouvoir magique : transformer avec amour. Dès l’instant où il me touche, mon horrible robe et mes cheveux ébouriffés ne sont rien, plus rien face à la beauté qu’il suscite. Je ne suis plus la Julia orpheline de mère, voleuse, fauchée, mal habillée. Dans ses bras, pour un petit moment du moins, je suis parfaite.