Commentaires de livres faits par MillieDi
Extraits de livres par MillieDi
Commentaires de livres appréciés par MillieDi
Extraits de livres appréciés par MillieDi
Si la partie SF est au coeur de l'histoire, la romance qui se dessine rapidement prend également une bonne part de l'intrigue. SF et romance s'entremêlent parfaitement. Le trope d'Amour impossible est une ficelle bien exploitée (et un peu facile, soyons honnêtes), d'autant que les deux amoureux se complètent joliment.
L'héroïne découvre de nombreuses Terres aux destins variés. A travers ses expériences et les drames dont elle est témoin, elle grandit. J'ai apprécié son questionnement sur le Bien et le Mal, le déchirement entre amour et devoir, entre aider son monde et ignorer la souffrance des autres...
Il m'aura seulement manqué plus de scènes marquantes et davantage d'émotions aux moments clés de l'histoire.
J'apprécie bien sûr cette science-fiction "cosy" loin du catastrophisme qui semble avoir envahi le genre.
Le grand + de ce roman ? Le personnage d'Omphale que j'ai adoré. Ouvert, sage, curieux... Mais il a aussi fallu supporter Dex (à travers qui nous découvrons l'histoire) qui m'a fait penser à un gamin de 17 ans en pleine crise d'adolescence. J'ai été choquée de son comportement envers Omphale... pour un moine de thé cela était assez paradoxal.
L'univers est peu développé dans ce tome 1 mais la société qui semble s'être construite dans cet avenir ressemble à une utopie écologique. Ce qui est prometteur pour la suite.
Malheureusement je n'ai trouvé aucune profondeur dans les réflexions assez basiques et peu nombreuses de ce texte qui se présente comme un conte philosophique. De mon point de vue Becky Chambers enfonce des portes ouvertes.
Côté histoire il ne s'y passe pas grand chose sinon la naissance d'une amitié.
Bien que la vengeance soit une thématique qui me plaît particulièrement en fiction, le fait de découvrir les violences dont elles ont été l'objet en même temps que la punition qu'elles infligent à leurs bourreaux diminue le côté cathartique propre à cette trope.
Le sentiment d'injustice n'a pas le temps de s'installer qu'il est déjà évacué.
Par contre j'ai apprécié la narration à la première personne tout en introspection qui permet d'aborder l'autisme de front.
Autre originalité, les jumelles sont dans une telle symbiose que le "je" est utilisé comme un "nous". Le lecteur ne sait d'ailleurs pas quelle jumelle lui parle.
Le premier m'a beaucoup fait penser aux contes philosophiques de Voltaire, surtout Zadig. Le héros se retrouve emmené dans un grand voyage autour de la Méditerranée. A travers ses visions du futur le récit parle de notre rapport au Temps. Mais il questionne aussi le libre arbitre. Si tout est déjà écrit où se situe notre liberté d'action ?
Le deuxième texte est très différent. L'histoire a lieu dans le désert, dans un face à face avec le Destin. Je pense avoir préféré cette 2e partie qui prenait davantage son temps pour développer les personnages et l'ambiance. Là encore avec la personnification du Destin, le libre arbitre est au coeur du récit.
Réfléchi et perspicace malgré son âge, le héros pose un regard extérieur innocent mais implacable sur notre société occidentale. Voici un roman qu'il faudrait mettre entre les mains d'un grand nombre d'enfants.
J'ai découvert avec plaisir la plume de Caroline Laurent. Elle n'est pas particulièrement poétique (sauf a certains passages quand elle veut l'être) mais elle fait montre d'une vraie maîtrise des mots.
A la fois roman historique et littérature de l'imaginaire, ce livre nous révèle une Martinique méconnue par le plus grand nombre. Abordant la colonisation, l'esclavage mais aussi le scandale de la Chlordécone, c'est tout un pan de l'histoire française qui nous est révélé.
Des explications à la fin de l'ouvrage permet de faire un point sur les données historiques.
J'ai toutefois regretté que la partie "sororité" soit si peu développée avec des facilités narratives que je n'apprécie pas (les ellipses de temps). Le lecteur n'assiste ainsi jamais aux débuts d'amitié entre les héroïnes.
Je savais peu de choses sur les baleines, mais en quelques pages (30) l'autrice m'a enseigné les informations essentielles (biologie, histoire, mode de vie, relations à l'homme, problématiques actuelles...).
Un document passionnant, simple d'accès, avec des illustrations toutes douces.
Les illustrations ne sont pas très utiles mais elles aèrent le texte et donne un aspect ludique.
Hors de l'espace et du temps, l'atmosphère est le point fort de ce roman assez sombre mais ne manquant pas d'un certain optimisme.
Le 2e tome restera donc mon préféré. Je conseille vraiment cette série pour les plus jeunes. Les livres, que ce soit pour l'histoire, le format ou la morale, sont parfaitement adaptés aux 7 ans et plus.
Le livre a répondu de façon claire et concise à toutes mes questions : contexte historique, implantation géographique, vie quotidienne, situation actuelle, etc.
Des pistes sont également offertes pour approfondir le sujet.
Il ne s'agit pas d'une autobiographie. Il n'y a pas de début ou de fin, même s'il est beaucoup question de sa dépression de deux ans qui entraîna plusieurs hospitalisations.
L'autrice suit le fil de ses pensées, revient sur certains souvenirs, nous raconte des rencontres (réelles ou littéraires) avec d'autres auteurs.
Le message de tolérance est très beau avec deux héroïnes adorables et à la clé une jolie amitié.
J'apprécie également beaucoup les one-shot dans un univers graphique où les séries à rallonge sont devenues la norme.
Par contre j'ai trouvé l'histoire extrêmement simpliste, peu détaillée et beaucoup trop rapide. Même pour des enfants l'intrigue est très prévisible.
Une bande dessinée clairement pour les plus jeunes donc.
La fin est à la hauteur de l'intrigue.
Mon seul regret ? Un épilogue trop court à mon goût.
Cette saga de fantasy aux inspirations celtiques reste extrêmement grand public et ne satisfera probablement pas les fans de hard fantasy, mais je la conseillerais à tous les petits amateurs.
En parallèle nous découvrons l'histoire de Sarah Winchester grâce à des archives et les témoignages de ses employés.
La vieille femme se révèle être une figure féminine inspirante : intelligente, créative et passionnée, femme d'affaires avisée mais généreuse... loin donc de la légende noire qui semble lui avoir fait payer son indépendance dans un monde patriarcale.
Lenormand a un don pour faire revivre une époque. Dommage que l'intrigue ait manqué de complexité.
L'histoire se déroule en Angleterre et en France dans un monde un peu différent du nôtre.
Ce 1er tome annonce des thématiques assez sombres, malgré quelques moments plus légers.
Avec ses illustrations toutes douces, son héroïne attachante et son intrigue assez simple (bien que reprenant beaucoup les codes du genre) ce manga est adapté aux plus jeunes.
Au programme : magie, confiance en soi et amitié.
En parallèle Dean Koontz s'amuse à nous mettre sur différentes fausses pistes afin de mieux nous surprendre, jouant aussi bien avec les personnages qu'avec le lecteur. Malheureusement j'ai rapidement compris la situation... l'auteur n'est pas non plus d'une grande subtilité.
Quelle poésie que ce roman qui parle de résilience, de liens familiaux et de notre relation au monde.
La fin m'a un peu moins convaincue. Trop précipitée à mon goût.
L'autrice maîtrise toujours aussi bien son ambiance et c'est un plaisir de se perdre avec elle de l'autre côté de la brume. Comme toujours elle réussit à créer une atmosphère froide et angoissante en quelques pages.
Par ailleurs, autre point satisfaisant, le récit adopte enfin le point de vue de Brian qui était resté jusque là un peu en retrait. Il est vrai qu'il était difficile de s'imposer face au caractère d'Ollie et à l'intelligence de Coco.
Par contre il y a ici bien moins d'action que dans les deux précédents tomes. Je suis restée sur ma faim.
Passionnant, ce texte est non seulement une approche fouillée d'un personnage qui a marqué deux mille ans d'Histoire, mais c'est aussi une plongée dans le Moyen-Orient du 1er siècle de notre ère, d'un point de vue culturel, politique et religieux.