Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
715 002
Membres
1 014 654

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Nous, les Allemands



Description ajoutée par Bombgirl 2022-07-30T21:27:44+02:00

Résumé

Longtemps, les questions posées par Callum à son grand-père allemand sur la guerre sont restées sans réponse. Et puis, un jour, Meissner s'est décidé à raconter.

Sa vie de soldat sur le front de l'Est, les débuts triomphants, l'esprit de corps, l'ivresse des batailles, et puis le froid, la faim, la misère. Et surtout l'année 1944 quand lui et ses camarades ont compris que la guerre était perdue ; que tout ce en quoi ils avaient cru, tout ce qui les faisait tenir, l'appartenance à une nation, l'espoir d'une guerre rapide, les rêves de retour, tout était en train de s'écrouler ; que dans la déroute, les hommes ne sont plus des hommes ; que le désespoir vous fait accomplir le pire et que rien, jamais, ne permettra d'expier la faute de tout un peuple.

Afficher en entier

Classement en biblio - 16 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Liloulitdeslivres 2022-10-16T21:01:19+02:00

En fourrageant dans la caisse aux jambons, j'ai constaté que le papier d'emballage n'était pas vierge. C'étaient des tracts de la propagande russe, roulés en boule. « Soldats allemands ! La guerre est terminée ! Ne mourrez pas pour Krupp et pour Siemens ! », ce genre de choses. En avoir un en poche pouvait vous valoir la pendaison. Il fallait qu'on soit tombé bien bas pour que les Feldgendarmen s'en servent comme emballage.

Afficher en entier

Ajoutez votre commentaire

Ajoutez votre commentaire

Commentaires récents

Commentaire ajouté par Gryfondor 2023-10-23T09:22:13+02:00
Lu aussi

Comme l'indique le titre, c'est du point de vue allemand que se situe l'action qui se déroule sur le front de l'Est, encore plus abominable et meurtrier que celui de l'Ouest.

L'histoire est racontée par un grand-père, vétéran de la seconde guerre mondiale, à son petit-fils, et certains passages n'omettent rien de l'horreur vécue par ces millions d'hommes sacrifiés par une minorité avide de pouvoir et de domination.

À ce titre, l'auteur, par l'intermédiaire de son personnage principal, exprime clairement la position d'otage de beaucoup de soldats de la Wehrmacht, n'ayant d'autre choix que de combattre pour leur pays.

Oubliées les conventions qui régulent "en temps normal" les conflits armés, seule compte l'anéantissement voire l'éradication totale de l'ennemi, peu importe le nombre de victimes, militaires comme civiles.

Cependant, même si sujet est intéressant et extrêmement sensible, ce récit, court mais plutôt dense, ne m'a pleinement embarqué. Je lui ai trouvé quelques longueurs, peut-être à cause de sa construction avec des dialogues inclus dans la narration.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par lecture_isst 2023-09-11T16:47:13+02:00
Argent

"Nous les Allemands" d'Alexander Starritt est un roman qui plonge profondément dans les réflexions d'un ancien soldat allemand, Meissner, qui, à travers une lettre à son petit-fils Callum, relate son expérience de la guerre sur le front de l'Est pendant la Seconde Guerre mondiale. L'ouvrage explore des thèmes puissants tels que la survie individuelle dans des circonstances extrêmes, la camaraderie au sein de l'armée, la désillusion, et la difficile question de la culpabilité collective.

Le récit de Meissner commence par les débuts triomphants de la guerre, avec un esprit de corps fort et une ivresse des batailles. Cependant, au fil du temps, les horreurs de la guerre deviennent de plus en plus évidentes. L'auteur dépeint de manière poignante le froid, la faim et la misère que les soldats allemands ont endurés sur le front de l'Est. L'année 1944 marque un tournant, où la réalisation que la guerre est perdue s'installe. C'est alors que les questions de morale et de responsabilité collective deviennent centrales.

Le livre pose une question profondément complexe et déchirante : les soldats de la Wehrmacht qui ont servi sur le front russe sont-ils responsables des atrocités commises pendant la Seconde Guerre mondiale ? Comment juger des hommes qui étaient, d'une certaine manière, pris dans les rouages de la guerre ? La culpabilité individuelle face à des actes horribles commis en temps de guerre est un dilemme moral délicat à aborder.

Ce récit pousse les lecteurs à se remettre en question et à réfléchir à la notion de culpabilité collective, même des décennies après les événements. Les actes commis par les soldats allemands sont-ils à jamais impardonnables ? Ces hommes étaient-ils simplement des pions dans un jeu plus vaste, ou doivent-ils être tenus responsables de leurs actions ?

"Nous les Allemands" est un livre qui, sans fournir de réponse définitive à ces questions, incite les lecteurs à réfléchir profondément sur la complexité de la nature humaine et des circonstances de la guerre. Il offre une perspective rare et honnête sur les émotions et les dilemmes moraux auxquels ont été confrontés les soldats allemands pendant la Seconde Guerre mondiale. Une lecture incontournable pour ceux qui s'intéressent à l'histoire, à la psychologie humaine et aux questions morales universelles.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Julie-176 2023-02-18T18:23:39+01:00
Lu aussi

« Nous, les Allemands » est une lettre posthume d’un grand-père, Meissner à son petit-fils, Callum. Librement inspiré de sa propre histoire familiale, l’auteur, Alexander Starritt, offre un court roman où le lecteur se verra très souvent basculé et poussé dans ses retranchements.

Écrit comme la réponse de ce grand-père, enrôlé après le lycée, à la question de son petit-fils quant à savoir ce qu’il a fait durant la guerre, celui qui ne se perçoit que comme un simple soldat et non un nazi va narrer essentiellement ses années passées sur le Front de l’Est. Il sera, ensuite, à la fin de la guerre, capturé par les Russes en Autriche et placé dans un camp de travail de prisonniers allemands en Russie.

En lisant ce livre, je n’ai pas pu éviter de me rappeler la chanson de Jean-Jacques Goldman, « Né en 1917 à Leidenstadt », dont les paroles « (…) Aurais-je été meilleur ou pire que ces gens. Si j’avais été allemand (…) » résonnent dans mon esprit. Le Titre « Nous, les Allemands » servira tout au long de l’histoire comme une ritournelle au fil des pages.

À bien des égards, le roman prend la forme d’un témoignage au travers de cette lettre posthume. J’ai vraiment ressenti des sentiments antinomiques lors de cette lecture, bien que passionnante, parfois très dure. Alors qu’il élude la connaissance à l’époque des camps de concentration et d’extermination, Meissner semble envisager la guerre à l’Ouest comme une sinécure par rapport à ce qui se déroulait à l’Est.

Évoquant la question de la responsabilité ou de la culpabilité tant individuelle que collective, le narrateur suscite souvent des crispations pour son lecteur, comme cela a pu être le cas avec moi, tout comme pour Callum, son petit-fils. Ce dernier ne peut cesser de s’interroger pour savoir s’il saura continuer à aimer ce grand-père, connaissant sa participation à la Wehrmacht. On ne peut s’empêcher de s’imaginer à sa propre place, tout en n’éprouvant aucune empathie à l’égard de ce soldat.

Ayant eu de la famille déportée et assassinée au nom d’une religion, cela a été un exercice parfois ardu. Pourtant, ayant déjà lu de très nombreux livres et essais sur la Seconde Guerre Mondiale, j’ai vu là une rare occasion de lire un récit du côté des coupables.

Par cette capacité que l’auteur a eu de me faire ressentir autant d’émotions aux travers de ses mots, « Nous, les Allemands » sera sûrement un des livres qui m’aura marquée en ce début d’année et qui m’aura le plus retourné l’esprit. C’est pourquoi il n’est pas étonnant qu’il ait déjà remporté le Dayton Literary Peace Price, prix littéraire annuel des États-Unis “reconnaissant le pouvoir de l’écrit pour promouvoir la paix ».

Lu pour le prix Bookstagram du Roman Etranger.

Afficher en entier
Diamant

Un cours récit pour tous ceux qui cherchent à comprendre.

À la fin de la guerre, Opas'est muré dans le silence et n'a jamais parlé de la guerre à sa famille, tout est resté en lui jusqu'au jour où son petit-fils à voulut en savoir plus.

C'est par une lettre qu'il expliquera cette partie longtemps occultée mais pas oubliée de sa vie.

Le père d'une amie était allemand, bon mari, papa gâteau de ses filles et petits-enfants. Il a fuit son pays et ne s'est pas battu mais n'en a jamais parlé.

Opa est parti en 1940 sur le front de l'Est et reviendra en 1948 car il fera quatre ans de goulag, il dira avoir eu de la chance pour deux raisons, à vous de voir si vous êtes de son avis.

Il racontera la faim, la peur des ennemis, une histoire qui met en valeur le courage de ces soldats en 1944, on passe de l'horreur à la solidarité, toute l'absurdité de la guerre.

Son père , pasteur lui a offert une montre où il a fait graver : « Aime tes ennemis, bénis ceux qui te maudissent, agis bien envers ceux qui te haïssent.» peut-être est-ce ce qui l'a préservé de commettre les horreurs que d'autres ont perpétré : viol, tortures, exterminations…

Là ou d'autres se sont suicidés il a continué. Malgré tout il a compris l'opprobe contre le peuple allemand et s'en est senti solidaire : Nous, les Allemands .

« Et l'énormité de notre crime nous obligeait à admettre que le châtiment, quoique terrible, n'était pas inique ».

Il a essayé de survivre et la guerre fut bien longue pour lui mais pas autant que toute une vie de honte et de culpabilité collective même si il n'était pas le pire juste un jeune homme qui a perdu ses plus belles années.

La guerre broie les hommes et leur vie, un récit nécessaire pas de héros, des perdants face à leurs questionnements et à leur honte. Il est important que les enfants sachent afin de ne pas commettre les mêmes erreurs et de ne pas oublier.

Un très beau texte qui donne à réfléchir par les temps qui courent.

Alexander Starritt montre Opa, son grand-père tel qu'il l'a connu et je comprends ce souci de savoir, de comprendre et de se demander comment il a pu participer à cette guerre. Une vérité brute qu'Opa n'a pas embellie.

Merci aux éditions Belfond de leur confiance.

#Nous lesAllemands #NetGalleyFrance

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Waterlyly 2022-09-26T16:43:58+02:00
Argent

Callum veut connaître la jeunesse de son grand-père. Il veut que le vieil homme lui raconte sa vie de soldat sur le front de l’Est. Pourtant, ce dernier a bien du mal à raconter tout cela à son petit-fils. Malgré tout, un jour, il décide qu’il est temps de tout expliquer, et pour cela, il écrira une longue lettre à Callum.

C’est un roman exigeant et pas toujours aisé à lire que j’ai découvert ici. Le récit est bien mené et très profond, mais j’avoue que je ne m’attendais pas à y retrouver tant de densité. En effet, ici, le schéma narratif, bien que judicieux, ne m’a pas toujours permis d’avancer avec une certaine fluidité.

Mais une fois lancée dans ce roman, il m’a été très difficile de le lâcher. Le grand-père va tout raconter sous forme épistolaire à son petit-fils. Le procédé convient parfaitement, puisque de cette manière, les sentiments et les faits sont mieux retranscrits.

Ainsi, le grand-père va expliquer à son petit-fils la débâcle subie sur le front de l’Est. Ceci est important pour Callum, puisque le jeune homme a demandé à plusieurs reprises à son grand-père de lui raconter sa vie de soldat.

Ainsi, plusieurs thématiques seront abordées. Comment Callum réagira lorsqu’il découvrira tous les faits de son grand-père lors de la Seconde Guerre Mondiale. Le grand-père se livre entièrement à son petit-fils et raconte tous les événements qu’il a vécu.

La plume de l’auteur est exigeante. Le texte est très peu aéré, et au départ, j’ai eu quelques difficultés à m’y habituer. Pourtant, après quelques pages, le récit prend forme, et le lecteur suivra ainsi la jeunesse de ce grand-père. Bien que le roman soit court, l’auteur a su y instaurer beaucoup de densité. L’auteur donne une place importante à l’amitié établie entre le grand-père et son unité. Les scènes de guerre sont très présentes, et le roman prend souvent une tournure bouleversante et glaçante.

Un récit exigeant et à la thématique complexe que je vous recommande.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par lilysue14 2022-09-25T08:24:35+02:00
Bronze

Le roman est une longue lettre posthume d'un grand-père "Opa" à son petit-fils Callum. Ce dernier ayant plusieurs fois interrogé son grand-père sur son passé durant la Seconde Guerre mondiale. Le grand-père ne révélera ses pensées qu'à sa mort parce qu'il a enfoui cet événement au fond de sa mémoire et par honte. Callum apporte quelques précisions au cours du récit.

Alors que se multiplient les livres sur la Seconde Guerre mondiale, ce roman détonne voire dérange car il raconte le conflit du point de vue de l'ennemi.

Le grand-père dont on ne connaîtra que le nom de famille, Meissner, a vécu 7 ans de guerre sur le front de l'Est dont les trois dernières en captivité. Il a été enrôlé à 18 ans en tant qu'artilleur et n'en reviendra donc qu'à 26 ans.

Son récit se concentre sur l'année 1944 et la déroute de l'armée allemande face à l'armée russe. Les soldats fuient pour rentrer en Allemagne de manière désordonnée. La survie est le principal objectif.

Après autant d'années de guerre et de violence, les hommes sombrent dans la folie et la déshumanisation. Beaucoup d'entre eux désertent, se suicident ou commettent leur dernier acte d'une extrême cruauté. Cependant la plupart d'entre eux n'aspirent qu'à rentrer et retrouver leur famille. Ils ne comprennent plus cette guerre ni les ordres incensés qu'on leur donne. Les camps de la mort ils ne les ont pas vu, n'en ont appris l'existence qu'après. Meissner raconte que lorsqu'ils sont fait prisonniers, ce sont les soldats russes qui leur montrent des journaux relatant cette horreur.

Le roman est sombre et assez cru dans ses propos et les scènes de guerre. Meissner ne veut pas justifier ses actes, il a tué beaucoup de soldats ennemis, mais il a besoin d'expliquer qu'il n'est pas nazi et que la honte d'être allemand est bien présente. Il se réjouit de savoir que l'Allemagne ait perdue la guerre.

Le livre et bien écrit et intéressant sur le plan historique et psychologique.

La notion de culpabilité collective y est très bien abordée. Callum bien qu'à moitié allemand et né bien après le conflit, dans les années 80, la ressent également.

Afficher en entier

Dates de sortie

Nous, les Allemands

  • France : 2022-08-25 (Français)
  • France : 2023-08-17 - Poche (Français)

Activité récente

Évaluations

Editeurs

Les chiffres

lecteurs 16
Commentaires 6
extraits 5
Evaluations 8
Note globale 7.13 / 10

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode