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Rien ne remplacera jamais ta maman. Perdre sa maman, c'est se faire couper un bras. Ce bras ne repoussera pas. Mais tu trouveras la force de fabriquer une prothèse.
- Tu sais, me disait ma mère au bout de quelques minutes, parfois je suis prise d'un grand désir de tout recommencer de zéro.J'ai envie de retomber amoureuse de l'avenir.
On nous pousse, on tombe à terre, on se relève. C'est continuel, si bien que je n'ai même plus mal. Je ne sais pas si j'ai des bleus, je ne regarde pas. Je ne sais pas si je souffre, je ne pense pas.
Moi-même, je le raconte, je le vois, et je me dis ce n'est pas possible d'avoir survécu à ça. Je vois et je sens.
Mais vous, qu'est-ce que vous voyez ?
La dernière fois que je suis retournée à Birkenau, c'était le printemps. Les champs se couvraient de fleurs, l'herbe était verte, le ciel limpide, on pouvait entendre les oiseaux chanter. C'était beau.
Comment puis-je employer un mot pareil ? Et pourtant, je l'ai dit ce mot, je l'ai pensé: "C'est beau."
Les difficultés de la vie n’ont pas privé Gaspard de son enfance. Il la vit pleinement, bien qu’il estime maintenant avoir tourné une page. Le jour de ses dix ans, il nous a annoncé qu’il rentrait dans la pré-adolescence jusqu’à ses douze ans. Ensuite de douze à dix-huit ans, il ferait sa « crise »… Voilà, le programme est établi. Nous savons à quoi nous en tenir pour les prochaines années.
Malheur au capitaine, qui, trop sûr de lui, somnole à la barre et perd lentement son cap, degré après degré, sans même s'en apercevoir. Malheur aux amoureux, qui, trop confiants dans leur sentiment, cessent de regarder dans la même direction, sans même s'en rendre compte.
Ainsi se résument les grandes lignes de trente-deux ans de bonheur : enfance heureuse, c'est fait; adolescence assumée, c'est fait; études réussies, c'est fait; travail intéressant, c'est fait; mari, enfants parfaits, c'est fait; appartement, voiture, vacances, c'est fait. Bonheur, c'est fait ! Voilà qui est bien, voilà qui est beau, voilà qui est idéal.
J'ai mis du temps à comprendre que, dans cette épreuve, je n'avais pas le monopole de la douleur. Pas plus que je n'ai le monopole du bonheur par ailleurs.