Bon sang ! C’était impressionnant, libérateur, amusant, relaxant, ahurissant… La meilleure chose au monde. Cela faisait des années que je n’avais rien fait de tel et, enfin, je faisais quelque chose pour moi, quelque chose qui me plaisait et qui n’avait rien à voir ni avec ma mère, ni avec son mari, ni avec mon ex-petit copain, ni avec mon ex-meilleure amie. À cet instant, je me sentis libre comme un oiseau et euphorique comme jamais.

C’était ça la vie. Une ribambelle de surprises. Une pluie de hasards. Un océan de décisions. Et une infinité de peines et de joies.

Je ne suis plus qu’un amas de chair à l’âme brisée, qui ne se remettra jamais d’un tel périple. Mon corps est ma prison et ma vie, ma punition, mais j’obtiens ma libération

 Tu contrôles parfaitement ton cœur, petite fille. Alors arrête de tergiverser et fais-toi une raison. Dans deux minutes, je te lâche. — Donne-moi au moins un conseil, quelque chose ! Ne me laisse pas comme ça. — Ah ! Enfin ! s'esclaffa-t-il. Enfin une parole sensée, mais je n'ai pas de conseil à te donner. — Ne te fiche pas de moi, papy, m'emportai-je.

moi je commence à retirer mon jean pour ensuite enfiler une jupe courte de couleur noire et des bottes avec des cuissardes qui montent au-dessus des genoux. Je conserve mon chemisier blanc, remonte mes cheveux en un chignon débraillé et Jaylen me tend un masque blanc avec des larmes de sang

il est plus facile de continuer à respirer en regardant vers l’avenir que de rester à suffoquer dans le passé.

Chacun de tes baisers est un poison violent et je meurs toutes les fois pour renaître dans chacun de tes sourires

nos deux âmes lisant chacune dans celle de l’autre à travers l’infini de nos regards