Une année à Venise

Un roman qui m'a conquis dès la seconde page ♥ Tant par le vocabulaire, le style et les attraits du personnage principal Catherine. La suite du récit est plein de surprise, bon et mauvais, surprenant comme peu l'être le flot de la vie. Une agréable et bonne lecture.

Ca commence comme une auto-fiction (ouais, bof) mais, avec la rencontre de Marco, séduisant gondolier dont elle tombe amoureuse, tout change. Car, par son biais, elle se lance dans une quête archéologique qui va devenir une quête personnelle. Et se découvrir... une famille, comme Marco et comme Neva.

http://appuyezsurlatouchelecture.blogspot.fr/2012/06/si-la-terre-est-instable-ce-nest-pas.html

Une bonne lecture !

C’est un bon roman, avec son nombre égales de défauts et de qualités, qui fait que ce n’est ni un coup de cœur ni une déception. La plume de Lauren Elkin est belle et poétique, mais parfois elle s’égare un peu trop et le tout peut devenir un peu inintéressant. L’ambiance du livre est certainement son point le plus fort, on découvre Venise sans faux-semblant, sans attrape touriste, loin de sa belle image de carte postale et j’ai bien aimée cela.

Catherine Parrish va bientôt se marier avec Charles. Ils se connaissent depuis des années et ont un train-train quotidien rassurant. Mais Catherine s’ennuie avec son fiancé et commence à douter de leur relation, de leur avenir. Elle décide alors de partir une année à Venise, aussi pour son travail. Là-bas, elle découvre la ville comme elle est réellement : presque noyée sous la lagune, humide, parfois sale. Mais aussi riche en histoire. Elle y fait aussi la connaissance de Marco, un gondolier à l’âme blessé et ensemble, ils vont découvrir une synagogue oubliée de tous qui regorgent de secrets…

Les personnages principaux, Catherine et Marco… Sont assez bien globalement. Mais au début j’ai eu énormément de mal avec eux. Je trouvais Catherine un peu garce, qui semblait considérer tout à fait normal d’être fiancé mais de coucher avec un autre homme. Quand à Marco, il me paraissait insensible et coupé de tout. Et pendant une bonne partie du livre, on avait vraiment l’impression qu’ils ne s’aimaient pas. Jamais un mot d’amour, jamais un geste tendre, jamais une confidence. Ce n’est que vers la fin du livre qu’on commence à ressentir leur amour et là par contre c’est fort. Leurs personnages semble métamorphosés. Très intense mais ça s’est fait un peu trop attendre. Quand aux autres personnages, ils donnent un plus à l’histoire, mais j’aurais aimée qu’on s’attarde moins sur eux pour plus se concentrer sur Catherine et Marco et les approfondir davantage. C’est un peu dommage.

L’histoire est très intéressante cela dit, on retrace dans ce livre une histoire qui remonte jusque dans les années 1500 et qui rappel encore la souffrance que les Juifs ont bien connu. C’est touchant et bien menée, les passionnées d’histoire trouveront leur bonheur avec ce livre. Ça se lit aussi vite et agréablement, les chapitres très courts rende le roman très facile à lire et on passe un bon moment malgré les défauts de ce livre.

Une bonne lecture globalement, donc.