Umberto Eco
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Note moyenne : 7.63/10Nombre d'évaluations : 639
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Les derniers commentaires sur ses livres
Belle adaptation du roman d'Umberto Eco.
Une série de meurtres dans une abbaye amène le frère Guillaume de Baskerville et de son novice secrétaire Adso. Tous deux vont essayer de trouver le ou les coupables, et de percer à jour les secrets qui se cachent derrière les murs de l'édifice. La bibliothèque parait d'ailleurs le point de départ de l'enquête.
J'ai lu le roman il y a quelques années. L'histoire était riche, je m'étais créé des marques-pages penses-bêtes des offices et des personnages pour ne pas perdre pied. Manara sert l'histoire originale par de magnifiques dessins au graphisme subtil (le tympan et les enluminures sont superbes). En revanche, tout comme le roman, les bulles sont chargées et longues. Leur lecture demande plus de concentration qu'à l'ordinaire afin de ne pas louper des informations.
A voir comment l'auteur poursuivra son adaptation dans le deuxième volume.
Afficher en entierUne plongée dans une abbaye du XIVe siècle totalement prenante, et qui pour les passionnés du Moyen-âge et ceux qui ne le sont pas, représente une superbe aventure de 7 jours.
Afficher en entierUn ouvrage beaucoup plus "méta" qui aborde la création d'un ouvrage littéraire. Si la première partie est intéressante, les discussions sur la scène littéraire italienne m'ont moins intéressé.
Afficher en entierUn livre génial. Une mine d'érudition, qui se lit sans trop de difficulté.
Afficher en entierje devais le lire pour le bac de français mais je n'ai pas du tout accroché avec le début qui contient beaucoup de chapitre qui parle de la religion et qui sont trèèèès long. Je ne l'ai pas fini mais je pense le lire un jour car l'histoire d'enquête à l'air hyper intéressante .
Afficher en entierJ'ai lu ce livre parce que c'est un pilier de la littérature italienne et que je veux enrichir ma culture italienne. Je l'ai écouté en livre audio en italien, et complété les parties que je ne comprenais pas en lisant quelques passages de la version française et en regardant le film.
Ce livre est un pavé bien conséquent, mais il y avait au final peu de longueurs, mis à part les explications du contexte politico-religieux qui étaient parfois un peu trop détaillées. L'intrigue tient le rythme grâce au mystère qui avance à petits pas, sans aucune répétition (ce qui peut être difficile à suivre par contre). Le livre aborde un petit paquet de thématiques qui s'entrelacent gaiement, les messages codés, les symboles, les diverses matières étudiées à l'abbaye, le péché, les interdictions religieuses et plein d'autres thèmes de religion. Cela m'a plu bien que ce ne soient pas des thèmes qui m'attirent en général, l'auteur arrive à nous y intéresser et nous apprendre des concepts clés. La narration du point de vue d'Adso m'a également plu, ses réactions sont expliquées et facilement compréhensibles, les descriptions sont très détaillées, les scènes d'action et de découverte sont bien amenées. Le personnage de Guglielmo était aussi agréable dans sa figure de professeur qui sait beaucoup de choses mais galère tout autant à trouver des réponses dans l'enquête. Leur duo forme un mélange intéressant, source de fraîcheur et de pensées modernes dans un lieu figé et austère. Les autres personnages ne sont pas aussi développés mais les scènes dans lesquels ils sont présents les rendent bien vivants et attachants malgré leurs défauts. Enfin, il est difficile de ne pas parler de la caractérisation de l'abbaye, qui est presque un personnage en elle-même, sans avoir de plan dessiné, on l'imagine très bien grâce aux descriptions impressionnantes, et bien sûr la bibliothèque et ses mystères sont juste légendaires et leur présence repose dans l'esprit bien après avoir terminé le livre. L'exploration de la bibliothèque constitue vraiment les passages les plus palpitants du roman.
En bref, Le nom de la rose est un roman assez conséquent et complexe, mais qui est extrêmement complet dans son récit, en particulier la description de ses thèmes, de ses personnages, et de ses lieux.
Afficher en entierDéjà, je ne suis pas trop fan des illustrations. Les bulles sont trop chargées et je trouve qu'on perd de l'intérêt sur l'image. Ensuite je pense que ce n'est simplement pas mon style de bande dessinée.
Afficher en entierUne superbe adaptation d'un superbe roman. Moins simplifiée que dans le film, l'intrigue est fidèle, en témoignent le premier personnage à apparaître : Umberto Eco lui-même. Les illustrations sont si riches et belles qu'on reste longtemps sur chaque page, pour ne rien manquer des détails. Une expérience de lecture semblable au roman, dont la lecture n'est pas légère ni même facile. J'ai en plus la chance d'avoir l'édition en noir et blanc spécialement éditée pour les magasins Momie, d'une beauté impressionnante.
Afficher en entierJe n'ai jamais lu le roman dont est issue cette BD en revanche j'avais déjà vu le film.
C'est avec plaisir que je me suis replongée dans ce thriller médiéval. On y retrouve Guillaume de Baskerville, ancien inquisiteur, amené à enquêter sur une mort mystérieuse dans une abbaye au milieu des montagnes.
Cette BD est plus complexe que le film car elle regorge d'histoires qui s'imbriquent, alors que le film se concentrait sur l'histoire principale. A chaque morceau d'histoire différente, le style de dessins et les tons changent, ce que je trouve très bien fait. J'ai un peu moins aimé certains styles de dessins que d'autres, amis j'aime bien celui de l'histoire principale.
En revanche, je n'avais pas conscience de la complexité de l'histoire. Grâce au passé d'inquisiteur de Guillaume de Baskerville, on a un regard critique porté sur cette pratique qui cherche à tout prix un coupable. Le texte en lui-même est complexe car il aborde parfois des concepts théologiques et il faut être concentrés pour tous les saisir. De plus, dans certaines des histoires (sur le passé des autres personnages, par exemple) sont évoquées assez rapidement en quelques pages seulement pour ne pas constituer une coupure trop grande avec l'histoire principale. Le pendant de ces quelques pages est que les bulles contiennent beaucoup de texte. Comme il ne s'agit que des histoires annexes, cela ne m'a personnellement pas dérangé.
Je suis juste un peu frustrée car entre toutes les histoire imbriquées et le format court de la BD je n'ai pas l'impression d'avoir beaucoup avancé dans l'enquête, et j'ai hâte de lire la suite.
Afficher en entierJe n'ai vraiment pas accroché au livre, ce qui ne m'étonne pas de la part de l'auteur dont j'avais déjà lu un roman.
Afficher en entierOn parle de Umberto Eco ici :
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Dédicaces de Umberto Eco
et autres évènements
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Editeurs
Grasset : 22 livres
LGF - Le Livre de Poche : 19 livres
France Loisirs : 3 livres
Presses Universitaires de France - PUF : 3 livres
Audiolib : 2 livres
Flammarion : 2 livres
Collège de France : 2 livres
Casimiro : 1 livre
Biographie
Umberto Eco, né le 5 janvier 1932 à Alexandrie dans le Piémont (Italie), est un universitaire, érudit et romancier italien. Reconnu pour ses nombreux essais universitaires sur la sémiotique, l’esthétique médiévale, la communication de masse, la linguistique et la philosophie, il est surtout connu du grand public pour ses œuvres romanesques.
Titulaire de la chaire de sémiotique et directeur de l’École supérieure des sciences humaines à l’université de Bologne, il en est professeur émérite depuis 2008.
Diplômé en philosophie en 1954 à l'université de Turin (avec une thèse sur Thomas d'Aquin), il s'intéresse dans un premier temps à la scolastique médiévale (Sviluppo dell'estetica medievale, 1959), puis à l'art d'avant-garde (L'Œuvre ouverte, 1962) et à la culture populaire contemporaine (Apocalittici e integrati,1964). Il rencontre un succès immédiat en Italie.
Devenu ensuite un pionnier des recherches en sémiotique (La Structure absente, 1968, Trattato di semiotica generale, 1975), il développe une théorie de la réception (Lector in fabula, Le rôle du Lecteur) qui le place parmi les penseurs européens les plus importants de la fin du XXe siècle.
Son premier roman, Le Nom de la rose (1980) connaît un succès mondial avec 17 millions d'exemplaires vendus à ce jour et des traductions en vingt-six langues, malgré un contenu dense et ardu. Umberto Eco met en application dans ce « policier médiéval » ses concepts sémiologiques et ses théories du langage, ceux-là mêmes qu'il enseigne à Turin. En 2002, le quotidien La Repubblica le vend comme supplément au journal (tirage spécial à cette occasion : 2 millions d'exemplaires).
Son deuxième roman, Le Pendule de Foucault (1988) connaît également un énorme succès, quoique pour des raisons inverses : le public, guidé par Eco, part à la découverte de symboles énigmatiques ou prophétiques, à rebours de la dénonciation de l'ésotérisme qui est pourtant le propos de l'auteur, mais celui-ci démontre par la même occasion que le lecteur est libre de ses interprétations (théorie qu'Eco continue de développer dans ses œuvres théoriques sur la réception, Les Limites de l'interprétation en 1990). Le livre tourne d'ailleurs en ridicule l'interprétation à outrance des faits avérés ou légendaires de l'histoire, en tirant avec un égal succès des dimensions d'un simple kiosque à journaux le même genre d'informations de portée cosmique que certains se croient fondés à lire dans celles de la pyramide de Khéops.
Umberto Eco donne ensuite plusieurs conférences sur ses théories de la narration en littérature, Six promenades dans les bois du roman et d'ailleurs (1996), sur la traduction, Experiences in translation (2000), et sur la littérature, De la littérature (2003).
Tout au long de sa carrière, il écrit régulièrement dans des quotidiens et des hebdomadaires des chroniques sur des sujets de l'heure, avec un souci de « débusquer du sens là où on serait porté à ne voir que des faits ».
Plusieurs recueils, dont seulement certains ont été traduits, regroupent les textes les plus amusants, Pastiches et Postiches (1988) (Diario minimo, 1963) et Comment voyager avec un saumon (1998) (Il secondo diario minimo, 1992). Certains autres recueils regroupent des textes plus polémiques, Croire en quoi (1998), Cinq questions de morale (2000), Islam et occident (2002).
Parmi ses activités les moins connues, Umberto Eco est membre du Forum international de l'Unesco (1992), de l'Académie universelle des cultures de Paris (1992), de l'American Academy of Arts and Letters (1998) et a été nommé au conseil de la bibliothèque d'Alexandrie (2003). Il a assuré en 1992-1993 un cours à la chaire européenne du Collège de France sur le thème « La quête d'une langue parfaite dans l'histoire de la culture européenne ».
Fin octobre 2009, Umberto Eco propose l'ouvrage Vertige de la liste qui est traduit par Myriem Bouzaher.
En 2010, il est titulaire de plus de 30 titres de docteur honoris causa1.
Il est élu membre associé de l'Académie royale de Belgique (Classe des Lettres et des Sciences morales et politiques) le 7 mars 20112.
Source : Wikipédia
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