Véronique Olmi
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Note moyenne : 6.98/10Nombre d'évaluations : 267
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De mai 68 à l’élection de Mitterand, Véronique Olmi nous décrit le monde de 3 jeunes filles puis femmes évoluant du carcan traditionaliste de leur parents vers un monde plus émancipé. Avec le parcours de ces 3 sœurs, on découvre les changements d’une époque charnière dans les questionnements qu’elle mettra en avant et on parlera aussi de l’émancipation de la femme à travers le regard de ces trois personnages féminins. Une lecture agréable et enrichissante.
Afficher en entierÇa avait bien démarré mais après ça commençait à trainer en longueur pour arriver à une fin qui m'a pas forcément marqué, apprécié..
C'était une lecture fade pour mon cas
Afficher en entierDécouverte de ce livre que je vois passer sur tous les groupes de lecture que je connais et qui encensé par les différents lecteurs qui en font un retour. Une fois de plus, et contrairement à la majorité je ne vais pas le classer dans mes coups de coeur, même si j'ai apprécié ma lecture. Peut-être que je me lasse des récits d'esclave et des sévices abominables endurés par ces personnes. Alors de l'émotion il y en a (qui pourrait être insensible à l'horreur de ce qu'on leur a fait subir), mais ce n'est pas cette partie de l'histoire que je retiendrai et qui m'a le plus émue. Mais c'est plutôt la dernière partie qui m'a le plus touchée.
Afficher en entierDur, vraiment dur. J'en avais mal pour ces enfants, et plus particulièrement pour ce "gosse". Roman inspiré à partir d'une réalité de l'entre 2 guerres. C'est ce que je retiendrais de ce roman, où la souffrance psychologique autant que physique sont brillamment décrits, malheureusement...
Afficher en entierUn très beau roman, émouvant, très juste.
Afficher en entierAvec "Le gosse", je découvre enfin Véronique Olmi, qui figurait sur ma liste des auteurs à découvrir. Je peux d'ores et déjà dire que je reviendrai vers elle à coup sûr (d'ailleurs "Bakhita" me fait de l'œil depuis un moment), car je viens de passer un très bon moment.
"Le gosse", c'est Joseph Vasseur. Orphelin de père, gueule cassée de 14-18 décédé de la tuberculose peu après son retour du front. Orphelin de mère, décédée des suites d'un avortement (illégal à cette époque). D'abord sous la tutelle de sa grand-mère sénile, il devient rapidement pupille de l'État et enfant de l'Assistance publique. De là, l'existence de Joseph "la mauvaise graine" prendra une tournure qui ira de mal en pire. Dur travail à la ferme, brimades, prison (maison de correction), colonie pénitentiaire, mauvais traitements, privations, exploitation, viols...
Joseph a 7 ans quand l'histoire débute, il n'en a que 14 quand elle se termine...
Avec des chapitres courts et une plume aussi affûtée qu'elle peut être tendre, Véronique Olmi nous entraîne dans une histoire aussi prenante que révoltante. Pourtant narrée à la troisième personne, elle réussit à la raconter sous le seul regard de Joseph, qu'on a d'ailleurs tôt fait de s'attacher. On le voit évoluer et grandir dans un milieu peu encourageant (et le mot est faible), qui l'enfonce plus qu'il ne l'aide. On est confronté à ses peurs, à ses incertitudes, à sa force et son courage aussi, à son manque d'affection et de tendresse. Joseph est un "titi" attendrissant pour qui on espère de tout cœur un avenir plus reluisant. Il s'accroche à la musique et à son camarade Aimé, qui lui apportent tous deux, chacun à leur manière, un peu de réconfort.
Et à travers le personnage de Joseph, c'est tout un système dit de "protection" des enfants pauvres que l'autrice dénonce. Nous sommes dans l'entre-deux-guerres, à la fin des années 1920 et dans les années 1930, et à cette époque, ces enfants pauvres et orphelins étaient soit placés à la campagne chez des parents nourriciers qui les exploitaient, soit admis dans des institutions à la discipline sévère. Mal nés, ces enfants étaient considérés délinquants au moindre comportement douteux. Véronique Olmi dénonce la cruauté et la maltraitance que ces nombreux enfants ont subies, jusqu'à ce que l'État se voit obligé de réagir grâce aux dénonciations d'un journaliste.
Nous sommes dans une fiction, mais qui est tout de même basée sur une réalité. Ça n'en est que plus prenant et révoltant, d'autant que le contexte historique et politique est lui aussi bien ancré (deuil et reconstruction d'après-guerre, grèves et Front populaire, montée d'Hitler au pouvoir et premiers exils des Allemands juifs).
Résumons donc : Une plume efficace et intense. Un jeune personnage principal attachant et attendrissant. Une histoire poignante et percutante. Des émotions et de la profondeur. Un contexte historique immersif.
Un roman puissant.
Afficher en entierJoséphine Bakhita, dite la "Madre moretta", dont la date de naissance est estimée à 1869 au Soudan, province du Darfour, à Olgossa, et morte le 8 février 1947 à Schio en Italie, est une ancienne esclave devenue religieuse canossienne. Elle est canonisée en l'an 2000 par le pape Jean-Paul II, et fêtée le 8 février.
Véronique Olmi, dans cette biographie romancée, nous relate la vie de Bakhita, de son enlèvement à l'âge de 7 ans au Soudan jusqu'à son décès en 1947 en Italie. Elle nous raconte comment d'esclave elle est devenue une sainte. Ce livre se découpe en deux parties : de l'esclavage à la liberté, et de la liberté à la sainteté.
Deux parties bien distinctes, la première bien plus rude que la seconde. Tout ce qui se déroule au Soudan relate l'histoire de Bakhita en tant qu'esclave. L'autrice, de sa plume coup de poing, qui nous pèle à vif, ne ménage pas son lecteur. Certains passages sont difficiles, parfois même choquants. C'est poignant, bouleversant autant qu'immersif, malgré la dureté des événements et des mots choisis pour les raconter.
La seconde partie, parce que Bakhita a désormais une vie un peu plus paisible et non violente, est clairement plus facile à lire. Je l'ai trouvée moins prenante, sans doute parce qu'il y est essentiellement question de religion. Bakhita est ici exploitée d'une autre manière (à mon sens), qui rentre ici dans la "normalité". Souvent, j'y ai vu plus un endoctrinement plus qu'un choix de vie intime et personnel, ou du moins un peu influencé par les personnes qui l'entourent. Mais cette seconde partie se lit tout aussi bien et est tout autant immersive.
Il n'en aurait pas pu être autrement avec cette plume puissante, franche, sachant se mettre à la place de Bakhita. Il faut évidemment savoir faire la part du vrai et du faux dans cette biographie romancée, il n'empêche que ça finit par nous être complètement égal tellement c'est fort, émotionnellement et psychologiquement parlant.
Un mot sur le contexte historique, au Soudan comme en Italie (traite des Noirs et esclavagisme, Grande Guerre, Mussolini), et sur l'atmosphère qui en découle : dépeint justement pour l'un, éprouvante puis plus contemplative pour l'autre.
"Bakhita" est le second roman de Véronique Olmi que je lis, après "Le gosse" qui m'avait également marquée. Pourtant incomparables, j'en ressors aussi affectée, si ce n'est plus. C'est un roman puissant, qui ne laisse pas indifférent et que je ne suis pas près d'oublier.
C'est décidé, je rajoute tous les livres de l'autrice à mon "pense-nouille", je ne peux faire autrement : je viens de tomber amoureuse de cette plume intensément terrible et remarquable, qui marque les esprits et trouve les mots justes quelles que soient les circonstances et les événements à dépeindre.
Afficher en entierUn livre dur, poignant et bouleversant !
Le destin exceptionnel d'une petite fille enlevée au Soudan pour en faire une esclave raconté avec le talent de Véronique Olmi.
Afficher en entierIl y a bien longtemps que je veux découvrir la plume de Véronique Olmi suite à plusieurs avis positifs sur cette auteure. Alors quand j'ai vu ce roman dans les rayons de ma médiathèque, je me suis laissée tenter... mais ce fut une grosse déception pour moi ce roman.
Même si l'ambiance estivale et le joli cadre du littoral normand sont au rendez-vous, je n'ai aucunement accroché aux personnages. Je les ai trouvé fades voire même caricaturés pour certains.
Qui est cet adolescent qui surgit au milieu de ce weekend estival entre amis ? On s'attend à ce qu'il est un rôle et fait surgir de nombreuses révélations... mais non, on survole simplement quelques idées et on a oublié le rôle attendu de ce personnage...
Je suis allée au bout de ma lecture en espérant qu'à un moment ça bougerait mais non... Heureusement la plume de l'auteure est assez fluide à lire.
Cette lecture est une jolie déception, et ne restera pas marquée dans ma mémoire. Moi qui avait entendu tant de positif de cette auteure, j'hésite grandement à relire sa plume !
Afficher en entierC'est ici une histoire assez triste mais très prenante à la fois, impossible de le lâcher avant la dernière page.
Afficher en entierOn parle de Véronique Olmi ici :
2018-03-17T13:33:29+01:00
2011-03-28T20:33:59+02:00
2011-03-18T10:25:58+01:00
2010-01-20T19:20:39+01:00
2010-01-15T21:07:17+01:00
Les gens aiment aussi
Dédicaces de Véronique Olmi
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Albin Michel : 11 livres
LGF - Le Livre de Poche : 8 livres
Actes Sud : 4 livres
Grasset : 3 livres
J'ai lu : 2 livres
Arche : 2 livres
L'arche : 1 livre
Feryane : 1 livre
Biographie
Nationalité : France
Né(e) à : Nice , 1962
Biographie :
Après avoir suivi des études d'art dramatique chez Jean-Laurent Cochet, Véronique Olmi a été assistante à la mise en scène pour Gabriel Garran et Jean-Louis Bourdon de 1990 à 1993. Auteure pour le théâtre, elle a également publié, en 2001, chez Actes Sud, son premier roman, Bord de Mer qui a reçu le Prix Alain-Fournier.
Elle a dirigé durant trois ans le comité de lecture du Théâtre du Rond-Point.
A la demande de Laure Adler, elle a produit et animé 5 numéros d'une émission sur France-Culture "C'est entendu !".
Elle a signé pour le Figaro Madame un reportage : "Les amazones de Tsahal".
En janvier 2012, le Festival "Le Paris des femmes" au théâtre des Mathurins s'est déroulé sous sa direction artistique.
Ses livres :
Bord de mer
Numéro six
Les Nuits sans lune/ Chaos debout
Le Passage
Point à la ligne/ La Jouissance du scorpion
Privée
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