Le Jeu de la nudité
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Classement en biblio - 1 lecteurs
extrait
Brooklyn. Le matin.
L'immeuble DOmino couleur menthe, face à Manhattan.
Une piscine sur le toit.
Mosaïque vert bouteille, couleur qui s'accorde avec toute autre.
Gozzi, 60, parrain de New York, bel homme, grand, épaules larges, pas assez, nu, fait ses longueurs de crawl.
Fond tapissé d'écrans vidéo.
Dans les branches de ses lunettes, les nouvelles du jour, du monde, de l'argent, de ses crimes.
La BBC, Bloomberg, Fox TV, CNN s'effacent.
Un orchestre philharmonique. Chopin.
Il zappe, images pornographiques, son corps blanc dans la mêlée.
Il zappe, la chaîne des Alpes enneigée, Gozzi nage au-dessus des cimes, une mer de nuages, le soleil, les vaches, l'emmental...
Les nouvelles étaient bonne.
Une allégresse.
(mise en page respectée)
Afficher en entierCommentaires récents
J'en ai péniblement lu un tiers avant d'abandonner en route. C'est bien la 1ère fois que je ne finis pas un livre !
L'écriture est très particulière, l'auteur fait une accumulation de phrases mais sans verbe ni sujet. C'est surprenant voire dérangeant, même si cela instaure un climat particulier pour ce livre tout aussi étrange.
Il est question de violence, de vengeance, de meurtre. C'est très cru et gênant. Heureusement que c'était un ebook gratuit proposé par Ama*** (en même temps, je ne l'aurais pas acheté sinon)
Afficher en entierLivres ayant des thèmes similaires
Résumé
Le texte est étonnant dans son déroulement original. L'auteur crée avec maîtrise un univers ultra-violent. On assiste à la trajectoire d'un jeune flic qui doit modifier son existence pour approcher le bourreau.
Ce thriller effleure le fantastique, l'horreur et l'érotisme le plus cru. C'est un roman à la limite, qui dérange. Pour lecteurs avertis.
Elfriede Jelinek, interview, Le Monde, 2007 : Je cherche à outrepasser les bornes, pas à les fixer. Cela ne m'aurait pas intéressée d'écrire un "bon" roman.
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