Angelica

Avis mitigé. Je ne dirai pas que je n'ai pas aimé mais j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire. Je trouve le démarrage laborieux et même par la suite j'ai trouvé que c'était poussif.

J'ai bien aimé. Je l'ai trouvé intéressant à lire car on y trouve le point de vue des quatre personnages principaux ce qui nous permet de nous faire notre propre avis sur la question. C'est d'ailleurs tous le sens de ce livre : montrer des choses qui selon les personnes ne veulent pas forcément dire la même chose.

Je suis étonnée de tous ces commentaires négatifs. Effectivement, je ne placerai pas ce livre dans ma liste de diamant mais j'en ai tout de même apprécié la lecture. Je trouve le texte très bien écris, il retransmet bien toute la psychologie des personnages.

La première partie est assez longue et le personnage de la mère est assez horripilant je l'accorde. Mais en même temps elle m'a vraiment donnée envie de connaitre la suite. Certains passages étaient même assez flippants je trouve.

La deuxième partie est celle qui m'a le moins intéressée mais heureusement c'est assez court.

Puis vient le récit qui raconte les événements vu supposément par le père. Cette partie-ci m'a beaucoup plu. A ce moment on comprend déjà le fin mot de l'histoire et on lit ce récit d'un autre regard.

Je ne veux pas en dire plus car je déteste spoiler mais je conseille ce livre que je trouve très intelligemment écris.

Je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire... Le style est plat sans goût.

Les personnages sont absolument horripilants.

J'avoue que j'ai du mal à lire autre chose que de la romance depuis que je suis tombée dans la marmite dans laquelle les Featherstone, Schone, Kleypas et autres me noient sous un flot de romans plus délicieux les uns que les autres... Difficile de ne pas souhaiter, hâtivement, la fin d'un roman divergent, égaré dans ma nouvelle bibliothèque, pour me replonger dans une histoire qui me fait soupirer d'aise.

Difficile, jusqu'à ce que je rencontre le roman Angelica. Rien de romanesque, rien d'irréel.

Au contraire, on y retrouve le résultat désastreux de la condition féminine de la fin du XIXème, rendue fragile jusqu'à l'hystérie, de la position tyranique des époux et pères et de la conduite dangereuse des médecins face aux crises des femmes.

Ce livre commence par une histoire de maison hantée. Brrrrr... J'attendais, lovée dans mon bon vieux fauteuil, une histoire à dresser mes cheveux sur la tête... Et puis, je me rends compte que l'histoire, narrée du point de vue des quatre protagonistes de l'histoire, n'était pas là pour distraire mon envie de spectres effrayants.

Je me gratte la tête... Suis-je bête... Je me suis laissée emportée par cette charmante épouse, plongeant avec elle dans un délire hystérique sans queue ni tête, alors que la vérité est si simple... Et puis Arthur Phillips ne va pas me laisser m'en sortir aussi facilement. Là où je crois détenir la vérité, il me démontre à quel point je me fourvoie et me traîne jusqu'à la fin de l'histoire, dans un tourbillon d'invraisemblances et d'évidences que mon esprit, tourmenté par les pages précédentes, n'a pas su déceler.

Lorsque j'ai tourné la dernière page, j'avais perdu la légèreté avec laquelle j'avais feuilleté la première, mais je me suis souvenue pourquoi, avant de me perdre dans la romance, j'aimais déjà lire : il m'arrivait, de temps à autre, de rencontrer des auteurs de génie, tel Arthur Phillips...

L'idée de départ est bonne : faire apparaître le même récit sous 4 angles différents pour avoir le fin mot de l'histoire ... pourquoi pas.

Mais les récits sont trop longs ! Le premier ... passe encore. Le deuxième m'a ennuyé et j'ai simplement arrêté au milieu. L'histoire est incompréhensible et les versions sont tellement longues qu'on oublie les différences et qu'on a seulement l'impression de lire et relire la même histoire !

Je n'ai pas du rentrer assez dedans ou alors le livre est destiné à une élite intellectuelle dont je ne fais pas partie.

Décevant !

Je vais le résumer en deux mots: inaccessible et redondant. Arthur Phillips avait une bonne idée, mais je pense qu'il aurait pu faire plus court. Pour les 100 premières pages, chaque chapitre est essentiellement une répétition de ce chapitre avec seulement des changements légers. La langue est prétentieuse. Je me suis retrouvé à relire les phrases, car je ne comprenait rien et cela était très fastidieux. . Donc, à éviter ne gaspiller pas votre argent.