Les Sept Jours du Talion

Mes lectures du mois et les spoilers de ce livre ici : https://lespassionsdeviedefun.blogspot.com/2024/02/mes-lectures-du-mois-janvier-2024.html

💀 Un récit qui prend aux tripes, de par le sujet abordé (viol et meurtre d'une petite fille) mais aussi par la description sans aucune retenue des sévices que Bruno Hamel va faire subir au prédateur de son enfant....

💀💀 Attention, ce livre contient une scène extrêmement difficile à lire avec le massacre "total" d'un chien...A vomir ! 💀💀💀

💀 Le personnage principal possède une grande intelligence et a très bien préparé la "capture" et l'endroit de séquestration du meurtrier de sa fille.

💀 Intéressant de voir - quand l'affaire devient publique (car évidemment, les journalistes sont sur le coup !) - comment réagit la population, entre ceux qui comprennent l'acte vengeur de ce père, et les autres qui veulent défendre et "sauver" le tueur de la fillette, en raison des "Droits de l'homme"....Vraiment très intéressant !!!!

💀 Patrick Senécal explore ici les tréfonds de l'âme humaine à propos d'un sujet sur lequel tout le monde a un avis souvent tranché mais ne voudrait y être confronté personnellement = le meurtre ignoble de son enfant....Et que faire de cet individu.....Surtout que généralement, ces monstres ne s'arrêtent jamais à une seule victime puisque les pulsions sexuelles d'un détraqué resurgissent toujours un jour ou l'autre et d'ailleurs, Bruno Hamel, en plus d'effectuer sa vengeance quotidienne (qui monte crescendo en intensité) comme un compte à rebours morbide et sanglant, va arriver à faire avouer des crimes pédophiles passés de son prisonnier et va rendre ces informations publiques, via la presse et la police....

💀 Une fin vraiment très intelligente car elle nous force à nous poser des questions par rapport à l'humanité et la capacité à pardonner - ou pas.....

Ma note : 17/20

Avec le meurtre d’une enfant, voilà commence Les sept jours du Talion.

Dans ce contexte, il y a ce père, tellement endeuillé, qu’il ne lui vient pas à l’idée que dehors, il y a un coupable derrière cette mort. Comment est-ce possible, d’ailleurs ? Que quelqu’un ait pu infliger cela à leur fille innocente ? Il ne pourrait s’agir que d’un monstre, oui. Quelqu’un qui ne regrette aucunement son crime, n’émettant pas le moindre remord, venant même à sourire en y repensant.

Pour Bruno, notre père meurtri, tout est clair. Il doit s’occuper lui-même du monstre, qu’il ne peut laisser entre les mains de la Justice. Mettant son plan à exécution, il parvient à subtiliser l’individu au nez et à la barbe des institutions.

Débutent alors sept jours de cauchemar, pour le violeur et meurtrier présumé de sa fillette.

Depuis sa parution en 2002, j’ai eu l’occasion de lire quelques romans sur le thème d’un « individu en enlevant un autre et lui faisant subir des sévices pour se venger d’un crime que ce dernier a commis ». Difficile à dire si parmi ceux-ci certains s’inspirent du célèbre Patrick Senécal, mais après relecture, j’ai trouvé que Les sept jours du talion était très « droit au but », en comparaison de ses comparses.

À l’exception de cette histoire de chien, la psychologie de Bruno n’évolue que peu, tout comme le récit aussi, ne surprend que peu. Il délivre correctement ce que l’on attend d’une telle quatrième de couverture, sans plus.

J'aime Patrick Senécal j'aime Patrick Senécal j'aime Patrick Senécal !!

J'aime la noirceur et la cruauté de son univers dans lequel il nous emporte à chaque roman, c'est une excellente histoire qu'il nous offre cette fois dans laquelle le bourreau souffre autant que sa victime. Il est définitivement un de mes auteurs préféré

Le titre ne souffre d'aucune ambiguïté quant au sujet traité, il faut donc s'attendre à des moment forts voire difficiles.

Et effectivement, c'est le cas.

En dehors de scènes assez marquantes, l'auteur aborde des thématiques sensibles telles que l'assassinat d'un enfant, le désir et la légitimité de la vengeance, les premières étapes du deuil qui consistent à vivre ou survivre sans son enfant, le voyeurisme global engendré par une presse avide de sensationnalisme, etc.

Bien évidemment, ce sont des questions que chacun se pose à la lecture de ce drame, mais personne ne peut affirmer qu'il ferait tel ou tel acte tant qu'il n'est pas confronté à cette situation. C'est justement toutes ces difficultés voire une certaine ambiguïté qui sont mises en lumière.

Quel choix avons-nous ? Faut-il se résigner, subir et accepter que la justice fasse son travail ? Sommes-nous capables d'actes aussi odieux face à une telle douleur ?

Je crois bien que personne ne le sait.

Au-delà du thriller psychologique et du "page turner", il s'agit avant tout d'un vrai sujet de société.

😨 Noir

En trois mots : vengeance - séquestration - violent

« Il est devenu trop humain. Il n’y a pas plus monstreux. »

➡️ Âmes sensibles s’abstenir ! Le thème de base est émouvant mais extrêmement dur, tout comme l’ensemble du roman. Et parfois même très détaillé... J’ai dû sauter quelques paragraphes à plusieurs reprises.

« Comment pouvait-il y avoir une telle émotion dans les yeux d’un enfant ? Celui qui avait fait ça n’avait pas seulement tué sa fille, il lui avait détruit l’âme. »

➡️ Le sujet de la vengeance, quand il est bien amené et tient la route, me plait beaucoup. Ici, la descente aux enfers est difficile mais bien réalisée. Psychologiquement c’est glaçant mais en même temps réaliste.

« La violence qui dort dans chaque être humain vous fascine, mais elle vous révulse aussi, n’est-ce pas ? »

➡️ L’auteur amène différents points de vue concernant la justice et ouvre le débat. On y pense encore bien après avoir terminé le livre et c’est cet aspect qui m’a le plus marquée.

➡️ Si l’introduction reste rapide, la première moitié du roman n’est pas dépourvue de longueurs, d’autant plus qu’il s’agit de scènes avec des sévices.

Malgré cette lecture un peu mitigée car trop violente, je ne peux que reconnaître le talent de Patrick Senécal et continuerai à découvrir ses écrits.

En un mot: Bof.

Un roman avec un contenu, vraiment morbide, sanglant et puissant avec des scènes violente rempli de torture qui fait de se livre un vrai bijoux littéraires, d'un chef-d'oeuvre à lire absolument. J'ai mieux aussi apprécié l'histoire du livre que la version du film.

On peut difficilement parler de Patrick Senécal sans penser immédiatement aux 7 jours du talion. L'histoire en quelques mots, même si tout le monde la connaît. La petite Jasmine, 7 ans, est sauvagement violée et étranglée. Son père, Bruno, chirurgien, ne supporte pas que celui qui lui a retiré sa fille, son bébé, n'encoure qu'une peine de prison allant de 15 à 25 ans. Alors il décide de faire justice lui-même.

Tout d'abord, élaborer un plan pour soustraire le criminel à la police, puis tout préparer pour qu'il soit à sa disposition afin de lui faire subir les mille supplices qu'il mérite à ses yeux, et ce pendant 7 jours. Puis, il se rendra lui-même à la police.

Le roman démarre sur les chapeaux de roue, l'auteur nous plongeant d'emblée dans l'horreur, aussi bien concernant le meurtre de l'enfant que dans la douleur insoutenable de son père. S'ensuit un long passage où les scènes de torture se multiplient et ce n'est pas vraiment ce que j'ai préféré, parce que ça manquait de rythme et le récit s'essouflait, mais c'était sans compter sur le talent de l'auteur pour nous reprendre au vol et nous entraîner en même temps dans une suite de récit bouleversante.

Ainsi, en parallèle, la psychologie de chaque personnage est extrêmement bien développée, aucun des protagonistes est laissé de côté. Chacun avec ses propres doutes, ses propres démons, partagés entre l'empathie envers Bruno et leur réprobation pour ceux qui estiment qu'on doit faire confiance à la justice, ainsi que leur sens du devoir pour le policier chargé de l'enquête et ses coéquipiers.

Bien entendu, ce roman nous amène à nous interroger. Enfin façon de parler parce que tout parent peut parfaitement comprendre ce père désespéré. Qui n'a jamais dit que si on touchait un cheveu de leur enfant, il se chargerait lui-même du criminel ? Par contre, entre s'en charger et pratiquer de telles tortures, je ne pense pas que tout un chacun en soit capable. Ce n'est pas comme commettre des actes odieux sur le coup de la colère, dans l'instant. La préméditation, la préparation mûrement réfléchie, puis le passage à l'acte et enchaîner les barbaries sur la durée sont une tout autre affaire.

Le lecteur est censé s'interroger sur qui est le monstre au final dans cette histoire. Eh bien je ne me sens pas apte à juger, parce que j'gnore jusqu'où je pourrais aller si une telle horreur m'arrivait. Je n'en ai vraiment aucune idée. Je ne me pense pas capable de telles atrocités, je suis même plutôt certaine de ne jamais pouvoir en arriver là, même si à première vue, l'envie ne m'en manquerait pas, mais je ne peux jeter la pierre à Bruno. Une fois qu'on a mis le doigt dans l'engrenage, comment s'arrêter si personne n'est là pour nous remettre d'aplomb et que la douleur engloutit toute raison ?

Un livre particulièrement dur aussi bien à lire qu'à vivre, puisqu'on traverse tout ça avec chacun des personnages (ou presque), qui nous interpelle et nous marque au fer rouge.

Coup de Cœur pour ce roman que j'ai dévoré en 1 journée, l'intrigue m'a vraiment plu j'étais tenue en haleine du début à la fin de ma lecture, au passage la plume de Patrick Sénécal est sympa à lire.

Le roman met en avant Bruno un père de famille, qui est près à tout pour venger la mort de sa petite fille Jasmine, qui a été assassinée par un tueur d'enfants. Tout le long du roman on découvre la vengeance de ce père du famille qui se transforme en bourreau contre cet assassin qui va vraiment "morfler" durant 7 jours.

Je recommande absolument ce roman, d'ailleurs il existe aussi un film du même nom que j'ai tout autant adoré..

Roman bien noir comme on l'aime mais un peu trash ... ÂME SENSIBLE S'ABSTENIR !!