John Fante
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Note moyenne : 6.76/10Nombre d'évaluations : 148
1 Citations 65 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Un roman dépaysant.
Qui raconte, grâce à différentes nouvelles, la jeunesse d'une famille immigrante italienne aux États-Unis. Des récits très captivants et très touchants.
Ils m'ont pour la plupart fait sourire, avec un petit trait de nostalgie.
Ce fut une pause et un moment de délectation.
J'ai eu la chance de trouver cet ouvrage dans une boite à livre. J'y partage de temps en temps certaines de mes lectures. J'aime l'idée de faire découvrir un chef-d'oeuvre à une âme errante dans ce lieu (une ancienne cabine téléphonique).
J'hésite parfois à prendre des romans, ce sont souvent des restes invendables et en piteux état. Celui-ci était un peu cabossé, mais les écrits étaient lisibles et si « bon » à mon esprit. Merci au randonneur de passage d'avoir abandonné un livre d'une très belle qualité.
Un auteur que je vais m'empresser de découvrir !
Bonne lecture !
Afficher en entierJe ne m’attendais pas à lire des nouvelles, mais plutôt une histoire basée sur son enfance.
J’ai adoré chaque partie. On y découvre l’amour, les espoirs, les conflits, la religion, la honte… Mais tout cela vu par une famille italienne, avec toute l’exagération d’une mama pour sa progéniture. Et ce père si autoritaire et si macho.
Je ne me lasse pas de découvrir les écrits de John Fante. Il est devenu un de mes auteurs incontournables.
Bonne lecture !
Afficher en entierLe style de Fante est fluide, direct et redoutablement efficace. Qui pis est, même quand ce qu'il raconte est grave, il garde un ton détaché, subtil et drôle. Le narrateur retourne ici dans sa ville natale pour s'occuper de son père qui désespère que son fils soit devenu écrivain, ce qui n'est pas un vrai métier...
Grandiose et très émouvant !
Afficher en entierDeux histoires : L'orgie et 1933 fut une mauvaise année. J'ai beaucoup aimé la première où il est question de l'enfant face aux adultes. du regard qu'il pose sur la sexualité et le travail du père, influencé par une mère bigote qui compte sur lui pour le surveiller à la mine d'or. Et surtout de la relation difficile avec l'ami de son père.
Un bon Fanté (comme toujours quand on aime son univers !) où on retrouve ses thèmes récurrents : la famille, l'alcool, le sexe, la religion, le baseball, l'intégration des italiens en Amérique.
Afficher en entierFante ? Oui !
Afficher en entierJ'adore ce bouquin. Fante est un maître. L'air de rien, il vous happe.
Afficher en entierLes critiques de Mon chien Stupide parlent de drôlerie, je parlerais plutôt de cynisme. John Fante nous décrit dans ce court roman une famille tout ce qu’il y a de plus normale. Si par "normale", vous entendez le modèle de famille heureuse, où tout le monde s’aime et se chérit, une famille telle que les sit-coms et autres séries mielleuses nous en proposent, Fante risque de vous surprendre. Car la famille décrite ici est de l’ordre de celles qui existent vraiment : les parents s’y supportent plus qu’ils ne s’aiment, le père s’autorise à détester ses enfants, les enfants à mépriser leurs parents et même le chien fait preuve de comportements non-conformes au regard de la normalité canine généralement admise. L’écriture de John Fante est simple et efficace, grinçante aussi. Sans être un grand roman, c’est une lecture agréable qui vient questionner l’idée de famille, sans concession.
Afficher en entierAttention, alerte! Ne croyez pas le commentaire qui dit qu'on rit et sourit en lisant ce roman. Il y a en effet un chapitre léger et magnifique sur les péchés mortels et véniels. Mais ce n'est pas un livre d'humour.
Au contraire, c'est une chronique puissante et profonde d'un hiver enneigé au fin fond du Colorado où Arturo Bandini nous narre, avec sincérité, sa vie d'enfant immigré dans une famille très pauvre, le couple de ses parents qui se déchire, la brutalité, le rejet, la misère quotidienne... Là où Fante est un génie, c'est en effet que le style est tellement fluide et léger qu'il fait comme une petite musique en racontant le tragique et l'ambiguïté de ses personnages, leur veulerie, leur fierté pathétique.
C'est un chef d'oeuvre. Mais c'est pas drôle.
Afficher en entierComme toujours dans son oeuvre, Fante se raconte, lui, ses frustrations, ses rancunes, ses névroses, ses ambitions, ses rêves, ses colères. Il en profite au passage pour nous dresser un portrait politiquement incorrect de se son pays et de son époque. Un régal comme toujours avec cet auteur.
Afficher en entierBien sympa comme histoire touchante...
Afficher en entierOn parle de John Fante ici :
2019-10-27T16:36:04+01:00
2019-03-20T12:07:16+01:00
2017-12-16T11:04:35+01:00
2015-02-09T18:25:47+01:00
2013-07-21T19:54:42+02:00
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Biographie
Ecrivain américain
[Littérature étrangère]
Né à Denver, Colorado le 08 avril 1909
Décédé à Los Angeles, Calidornie le 08 mai 1983
Auteur d'une grande oeuvre autobiographique, John Fante a fait de la littérature l'extension de sa propre vie, le réceptacle de sa boulimie d'art et de beauté. Fils d'immigrés italiens, il étudie chez les jésuites pour finalement se rendre à Los Angeles en 1929 où il travaille dans une conserverie de poisson. Avide de littérature, le jeune homme se nourrit spirituellement avec Knut Hamsun, Dostoïevski, Nietzsche, Jack London et Sinclair Lewis, et fait ses premières gammes en écriture. H.L. Mencken, rédacteur du prestigieux magazine littéraire The American Mercury publie, en 1932, ses premières nouvelles. En 1933, son roman 'The Road to Los Angeles' est refusé car jugé trop cru et trop provocant. Dans 'Wait Until Spring, Bandini' paru en 1938, Fante raconte à travers le personnage d'Arturo Bandini sa propre enfance dans le Colorado, mêlant réalité et invention. Considéré comme une de ses oeuvres majeures, 'Ask the Dust' (' Demande à la poussière') relate, avec une écriture sèche et lyrique, à fleur de peau, la vie californienne d'un Fante/Bandini torturé. Devenu scénariste à Hollywood, son mariage avec Joyce lui permet de vivre de manière plus fastueuse, une expérience heureuse que l'auteur raconte dans 'Pleins de vie'. La fin de son existence s'avère beaucoup plus sombre : aveugle, amputé des deux jambes suite à son diabète, Fante n'en demeure pas moins animé par le besoin d'écrire : il dicte son dernier roman à son épouse. 'Dreams from Bunker Hill', paraît en 1982. Figure de l'excès et de la provocation John Fante est aujourd'hui considéré comme un écrivain de premier ordre, précurseur de la beat generation.
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