Maïa Mazaurette

Je n'avais jamais lu ce genre littéraire avant de tomber sur ce recueil. La plupart de ses nouvelles fantaisie sont très bonne, et nous entraînent dans l'univers mystérieux du rêve.

Toutes les nouvelles sont géniales et mériteraient d'être adaptées à l'écran ! Une anthologie à lire et relire !

Voici un roman qui m'avait beaucoup marquée à l'adolescence. Rien ne nous survivra, de Maïa Mazaurette, est une dystopie à deux voix d'une rare intensité, de celle qui vous prends aux tripes et ne vous laisse pas indemne.

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L'idée du combat des jeunes pour l'éradication des vieux (par là, entendez 25 ans et plus) est vraiment sympathique, mais pour ma part, l'alchimie venait essentiellement des interactions entre les deux personnages principaux, L'Immortel et Silence. Les destins qui s'entremêlent, la haine qu'exacerbent la fascination et le besoin irrépressible de l'autre, quitte à le briser pour mieux pouvoir le posséder. Un récit sombre, ponctué de violence et de désillusions, bref, un énorme coup de cœur !!

Extrait flash pour annoncer la couleur (à ne pas reproduire à la maison...) :

"Mon père. Puis ma mère. L'ordre n'avait pas d'importance. Une balle puis une balle. Dès que ma mère a vu le Glock, elle a su. C'est fou l'instinct maternel."

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Si vous aimez les ambiances post-apocalyptiques et l'humour noir, foncez !!

Ca commençait bien. Une femme libérée, avec ses propres règles, persuadée qu'elle n'est pas prête à avoir une relation sérieuse, droite dans ses bottes, et qui sait clairement ce qu'elle veut. Oui mais voilà. Une rencontre, et tout est remis en question. Je comprends le fait qu'on puisse "changer" au contact de certaines personnes, mais quand cet homme est clairement "mauvais", on fait quoi ?

Si au départ, j'ai été séduite par Maïa, au caractère bien trempé, libre, libérée, féministe, qui souhaite profiter de la vie, j'ai ensuite déchanté à la lecture de sa rencontre avec sa nouvelle "cible" comme elle pourrait le dire elle même. Qu'elle décide de passer d'hommes en hommes, soit, mais pourquoi nous dépeindre un portrait d'une femme si forte et libre ?

Pourquoi, si c'est pour ensuite la démolir en la laissant succomber au "modelage" de la femme parfaite au sein du couple ? Alors qu'elle est si sûre d'elle au début de l'histoire ! Et qu'on ne me dise pas que c'est parce qu'elle est amoureuse (car j'y crois très moyennement...en fait elle est juste happée par un beau physique...et, l'argent ? vraiment ? Ca m'a mise hors de moi) car pour le coup, ça la décrédibilise totalement.

Peut-être que cette histoire vise à dénoncer le lâcher prise, celui qu'une femme peut ressentir à force de se battre sans cesse pour que la société cesse de rabaisser tout le temps les femmes. Peut-être. Mais j'ai ressenti une déception énorme, Maïa ne se bat pas (ou alors elle ne s'engage pas dans les bonnes batailles), elle subit plus ou moins cet amour qu'elle a voulu forcer.

Qu'elle pense que ce "combat" doit être gagné me dit qu'au final, elle n'est pas réellement féministe, mais qu'elle veut imposer sa supériorité en s'affirmant (alors qu'en fait elle s'écrase hein), et ça n'envoie pas spécialement un bon message pour moi.

J'ai détesté les passages ou Morten est abject (il la traite de grosse, souhaite la modeler à son image, une femme froide et parfaite, sans odeur, sans sentiments...bref), j'ai détesté l'homme tout court à vrai dire. Je conçoit que sa culture soit différente et que ses attentes aussi, mais qu'est-ce que j'ai pu lever les yeux au ciel à la lecture de certaines répliques et phrases assassines. Ce qui m'a le plus choqué, c'est qu'elle ne réagisse pas ! A croire que son cerveau été congelé à force de vivre au Danemark.

Je pourrais continuer ainsi longtemps, mais au plus j'avançais dans ma lecture, au plus j'étais déçue. J'avais envie de secouer Maïa, et de la renvoyer au début de son histoire.

La fin était inespérée, bien que tardive, je pense que l'histoire aurait pu être écourtée un peu, car on tournait un peu en rond à certains moments. Cette fin n'était pas très développée, bien qu'en ayant compris l'idée principale, je n'ai pas l'impression qu'elle a réellement réfléchi et qu'elle se soit rebellée, elle a simplement repris ses "bonnes" vieilles habitudes sans vraiment se rendre compte que cet homme l'avait fait changer profondément, et qu'elle était quand même hyper malléable...

Bref je reste sur ma faim et je suis un peu déçue, encore une histoire où je me suis dit : tout ça pour ça.

Un petit livre à prendre au second degré dans un monde où mettre les gens dans des cases et s'y mettre soi-même est rassurant. Il présente pas moins de trente modèles d'hommes sous différentes manières, avec leurs atouts et surtout (!) leurs points faibles, à l'aide dessins amusants. Parfait pour passer le temps lors de la grosse commission !

Un troisième tome toujours aussi plaisant, mais qui nous rapproche de Clara, de ses envies, de ses désirs. Elle est drôle, loufoque, réaliste, et sait ce qu'elle veut et surtout, ce qu'elle ne veut pas. Un mélange drôle et sexy

Un dernier tome, où on suit de nouveau les aventures de Clara et Arthur. Un mariage peut tout dévoiler, tout déclencher ;)

Une série sympa à lire, mais je ne la relirais pas pour autant. Les dessins sont mignons, et originaux. Les scènes peuvent révéler des situations qui peuvent se passer dans nos vies, on peut s'identifier par moment.

Des dessins mignons mais cochons, ce n'est pas trop mon truc mais je l'ai quand même fini.

L'histoire est prometteuse et j'aime bien la trame. Dommage je la trouve courte et on a l'impression d'une fin inachevée.

Un livre très intéressant ! L'auteure reprend différentes idées reçues sur la sexualité, et les explique à travers des chiffres et des statistiques. Un livre qui nous apprend beaucoup de choses, et dont certains chiffres bousculent les croyances.