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Commentaires sur ses livres

Marguerite Duras

Par Altanais le 4 Mai 2020 Editer
Altanais
Hélas, malgré son génie et son style, Duras a part moment tendance à s'autoparodier, et pousser un concept qui marche un peu trop loin, jusqu'à l’écœurement
A propos du livre :
Savannah Bay
Savannah Bay
Par Altanais le 4 Mai 2020 Editer
Altanais
Hélas, malgré son génie et son style, Duras a part moment tendance à s'autoparodier, et pousser un concept qui marche un peu trop loin, jusqu'à l’écœurement
A propos du livre :
Détruire, dit-elle
Détruire, dit-elle
Par Altanais le 4 Mai 2020 Editer
Altanais
Hélas, malgré son génie et son style, Duras a part moment tendance à s'autoparodier, et pousser un concept qui marche un peu trop loin, jusqu'à l’écœurement
A propos du livre :
La Musica
La Musica
Par Altanais le 4 Mai 2020 Editer
Altanais
Le style est inégal tout le long de ces courtes nouvelles et réflexions, mais quelques unes laissent un souvenir inoubliable
A propos du livre :
La Vie matérielle
La Vie matérielle
Par Phl61 le 30 Avril 2020 Editer
Phl61
J'ai décidément du mal à lire Duras. Peut-être y serai-je arrivé plus jeune. Le roman trop introspectif m'ennuie désormais.
A propos du livre :
L'Amant
L'Amant
Par Altanais le 26 Avril 2020 Editer
Altanais
Comme toujours, Duras excelle dans l'autofiction, un style qui lui sied à merveille et dont on ne se lasse pas.
A propos du livre :
Un barrage contre le Pacifique
Un barrage contre le Pacifique
Par Altanais le 26 Avril 2020 Editer
Altanais
Moins intéressant que le reste de l'oeuvre de Duras, Le Square est froid et distant, se laisse lire sans laisser de souvenir impérissable.
A propos du livre :
Le Square
Le Square
Par Altanais le 26 Avril 2020 Editer
Altanais
Ce court essai sur l'écriture permet de comprendre plus intensément l'oeuvre de Duras. Tout y est, de la beauté des mots jusqu'à son style inimitable.
A propos du livre :
Écrire
Écrire
Par mavie95 le 25 Avril 2020 Editer
mavie95
Un livre que je découvre bien tard mais qui m'a énormément surprise, je regrette presque d'avoir tant attendu ! C'est un vrai classique de la littérature et il est délicieux ! J'ai assez de mal à le définir car le roman touche à pas mal de sujets de manière très subtile.
A propos du livre :
Le Ravissement de Lol V. Stein
Le Ravissement de Lol V. Stein
Par CupcakesEtAlice le 24 Avril 2020 Editer
CupcakesEtAlice
Un beau passage du roman à la bd pour "L'amant" de Marguerite Duras. Le tout sublimé par le trait de Kan Takahama à qui on doit nottament "la lanterne de Nyx".
A propos du livre :
L'Amant (bd)
L'Amant (bd)
Par Altanais le 24 Avril 2020 Editer
Altanais
Comme toujours avec Duras, la magie opère. On est transporté dans son univers, et la chaleur de son écriture
Par Braise le 15 Avril 2020 Editer
Braise
Au départ, j'ai eu un peu de mal à accrocher. Je n'arrivais pas à réellement me faire une place dans ce petit univers et je ne me retrouvais pas dans les personnages. Toutefois, au fur et à mesure de ma lecture, j'ai pu déceler une certaine poésie à travers les mots de M. Duras et je me suis vraiment laissée emporter.
A propos du livre :
La Pluie d'été
La Pluie d'été
Par Saturna le 15 Avril 2020 Editer
Saturna
Bon...frustration puissance 1000. J'ai tout simplement adoré le roman "L'amant" de Marguerite Duras mais curieusement, ses autres œuvres ne passent pas...J'ai détesté "Le ravissement de Lol. V Stein" et ce livre-ci, j'ai dû m'y reprendre au moins à 3 fois avant de réussir à le poursuivre au-delà de la page 10. Aujourd'hui je me suis fais violence, je me suis dis "allez, t'as que ça à faire, il est tout fin alors tu prends ton courage à deux mains et tu le lis d'une traite." J'ai tenu le pari...mais je n'ai pris aucun plaisir à la chose.

Je n'ai tout simplement pas compris "Détruire, dit-elle". Je n'ai pas honte de l'avouer, je n'ai rien pigé à ce que je lisais. Quels sont les véritables liens entre les personnages, quelles sont leurs motivations...tout est extrêmement abstrait. Du coup évidemment, aucun attachement pour les protagonistes.
Même l'histoire en elle-même je ne l'ai pas vraiment saisie. Ils sont dans un hôtel, visiblement pour les personnes "malades". Ça ressemble plus à un établissement psychiatrique...et il y a une forêt mystérieuse tout au tour...Voilà. C'est tout ce que j'ai retenu.

Je ne sais même pas comment parler de "Détruire, dit-elle" vu comment je suis passée à côté...et vraiment, ça me désole.
A propos du livre :
Détruire, dit-elle
Détruire, dit-elle
Par Philippe-85 le 7 Avril 2020 Editer
Philippe-85
Marguerite Duras écrit à la fin de l’introduction à « La douleur »:
« Je me suis trouvée devant un désordre phénoménal de la pensée et du sentiment auquel je n’ai pas osé toucher et au regard de quoi la littérature me fait honte. »
Plus loin elle écrira :
« Apprenez à lire, ce sont des textes sacrés »

« La douleur » regroupe plusieurs textes en partie liés les uns aux autres, plusieurs temps d’une même époque, la guerre et la libération, où peut s’exprimer le pire de l’homme. Le pire de la souffrance aussi. Une époque où on savait bien distinguer le bien du mal, mais où également, ayant touché un tel degré de folie, on en venait à ne plus avoir les repères qui convenaient pour faire ce tri. Les bourreaux, les lâches, les salauds, on voit bien qui ils sont, mais ce monde était devenu tellement fou, il avait fait sauter tellement de repères que l’on pouvait se prendre à ne pas détester autant qu’il aurait fallu ces vaincus aux mains pleines de sang ou simplement à l’âme emplie de lâcheté.

C’est sans doute la raison pour laquelle l’auteure apparait tantôt sous les traits de la victime, tantôt sous les traits de la tortionnaire. On ne fait plus la différence tant le monde est déglingué. Au fond, cela n’a plus aucune importance. La douleur peint un monde aux limites floues, si incertaines que ce monde devient celui de l’absurde.
À preuve, l’absurdité de cette course essoufflée de l’auteure, tout au long du premier texte, pour savoir si son mari reviendrait d’Allemagne ou s’il gisait déjà dans un fossé au bord d’une route, tandis que peu après son retour elle lui annoncera son intention de divorcer.
À preuve, le second texte, où la victime qu’elle est semble vivre son statut avec une sorte de curiosité indifférente. Elle joue au chat et à la souris avec son bourreau. Elle donne le sentiment de prendre goût à narguer le chat. Elle risque certes sa vie, mais elle se grise à ce jeu. Cet homme a arrêté son mari. Il lui avoue avec bravade avoir de cette façon conduit il y a quelques jours un résistant à la mort après s’être longuement joué de lui. Elle le hait, elle le tuerait avec plaisir. Mais elle accepte de le voir et de le revoir. Peut-être parce qu’il pourrait l’aider à retrouver son mari, peut-être parce que son chef de réseau, François Mitterand, le lui demande. Peut-être aussi parce qu’elle aime ce jeu avec cet homme qui peut à tout moment la faire arrêter ou à l’inverse mourir par ses mains d’une balle dans la nuque.
À Preuve, dans le texte suivant, l’absurde torture qu’elle dirige de ce collaborateur, pour finalement ne lui arracher qu’un mot : « verte ». Ce seul petit mot soufflé par le prisonnier au terme d’une torture décrite et exécutée avec soin. Oui sa carte d’identité était verte, donc il pouvait accéder au siège de la Gestapo, donc il était coupable, donc il était acceptable de le torturer. Après cet aveu inutile, plus rien n’a d’importance. Dès lors, la torture, pourquoi ?
Les mots de Marguerite Duras sont durs. Il n’y a rien à embellir. Lorsqu’elle parle de cette chose informe qu’est devenu son mari au retour des camps, elle dit tout. Même que ses excréments ne sont plus humains. Elle est dépassée par l’horreur, il n’y a en fait plus de place à la douleur. Ou alors, c’est au-delà.
Les mots de Marguerite Duras sont froids, comme si elle n’avait plus de sentiments. Cela fait penser à Camus. Elle ne dit pas, comme l’Etranger « Aujourd’hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas » mais les mots qu’elle emploie se limitent le plus souvent à des descriptions, des faits, rapportés sans jugement, sans sentiment, ou s’il y a des sentiments, ce ne sont plus que des objets à décrire.

Il faut lire ces textes. Ils ne vous laisseront pas indifférents. Ce ne sera pas possible. Ils sont beaux au-delà d’eux-mêmes car ils expriment beaucoup plus que ce qu’ils racontent.
A propos du livre :
La Douleur
La Douleur
Par phil64 le 7 Avril 2020 Editer
phil64
Marguerite Duras écrit à la fin de l’introduction à « La douleur »:
« Je me suis trouvée devant un désordre phénoménal de la pensée et du sentiment auquel je n’ai pas osé toucher et au regard de quoi la littérature me fait honte. »
Plus loin elle écrira :
« Apprenez à lire, ce sont des textes sacrés »

« La douleur » regroupe plusieurs textes en partie liés les uns aux autres, plusieurs temps d’une même époque, la guerre et la libération, où peut s’exprimer le pire de l’homme. Le pire de la souffrance aussi. Une époque où on savait bien distinguer le bien du mal, mais où également, ayant touché un tel degré de folie, on en venait à ne plus avoir les repères qui convenaient pour faire ce tri. Les bourreaux, les lâches, les salauds, on voit bien qui ils sont, mais ce monde était devenu tellement fou, il avait fait sauter tellement de repères que l’on pouvait se prendre à ne pas détester autant qu’il aurait fallu ces vaincus aux mains pleines de sang ou simplement à l’âme emplie de lâcheté.

C’est sans doute la raison pour laquelle l’auteure apparait tantôt sous les traits de la victime, tantôt sous les traits de la tortionnaire. On ne fait plus la différence tant le monde est déglingué. Au fond, cela n’a plus aucune importance. La douleur peint un monde aux limites floues, si incertaines que ce monde devient celui de l’absurde.
À preuve, l’absurdité de cette course essoufflée de l’auteure, tout au long du premier texte, pour savoir si son mari reviendrait d’Allemagne ou s’il gisait déjà dans un fossé au bord d’une route, tandis que peu après son retour elle lui annoncera son intention de divorcer.
À preuve, le second texte, où la victime qu’elle est semble vivre son statut avec une sorte de curiosité indifférente. Elle joue au chat et à la souris avec son bourreau. Elle donne le sentiment de prendre goût à narguer le chat. Elle risque certes sa vie, mais elle se grise à ce jeu. Cet homme a arrêté son mari. Il lui avoue avec bravade avoir de cette façon conduit il y a quelques jours un résistant à la mort après s’être longuement joué de lui. Elle le hait, elle le tuerait avec plaisir. Mais elle accepte de le voir et de le revoir. Peut-être parce qu’il pourrait l’aider à retrouver son mari, peut-être parce que son chef de réseau, François Mitterand, le lui demande. Peut-être aussi parce qu’elle aime ce jeu avec cet homme qui peut à tout moment la faire arrêter ou à l’inverse mourir par ses mains d’une balle dans la nuque.
À Preuve, dans le texte suivant, l’absurde torture qu’elle dirige de ce collaborateur, pour finalement ne lui arracher qu’un mot : « verte ». Ce seul petit mot soufflé par le prisonnier au terme d’une torture décrite et exécutée avec soin. Oui sa carte d’identité était verte, donc il pouvait accéder au siège de la Gestapo, donc il était coupable, donc il était acceptable de le torturer. Après cet aveu inutile, plus rien n’a d’importance. Dès lors, la torture, pourquoi ?
Les mots de Marguerite Duras sont durs. Il n’y a rien à embellir. Lorsqu’elle parle de cette chose informe qu’est devenu son mari au retour des camps, elle dit tout. Même que ses excréments ne sont plus humains. Elle est dépassée par l’horreur, il n’y a en fait plus de place à la douleur. Ou alors, c’est au-delà.
Les mots de Marguerite Duras sont froids, comme si elle n’avait plus de sentiments. Cela fait penser à Camus. Elle ne dit pas, comme l’Etranger « Aujourd’hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas » mais les mots qu’elle emploie se limitent le plus souvent à des descriptions, des faits, rapportés sans jugement, sans sentiment, ou s’il y a des sentiments, ce ne sont plus que des objets à décrire.

Il faut lire ces textes. Ils ne vous laisseront pas indifférents. Ce ne sera pas possible. Ils sont beaux au-delà d’eux-mêmes car ils expriment beaucoup plus que ce qu’ils racontent.
A propos du livre :
La Douleur
La Douleur

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