Françoise Sagan

Le livre est bien mais je n'ai malheureusement pas réussi à me mettre à la place de Cécile, je la trouve bipolaire sur les bords. Pas trop mon style de lecture.

J'ai beaucoup aimé le style l'écriture... beaucoup moins le contenu que j'ai trouvé bâclé.

Les personnages caricaturaux.

On m'a tellement survendu ce roman que je m'attendais à du grandiose. Il n'en est rien.

L'écriture est soignée et fluide, mais cela ne suffit pas à faire un très bon livre. L'histoire n'est pas très originale, le scénario un peu décousu et les personnages très caricaturaux, que ce soit du coté des parisiens , comme du côté des "gens de la campagne". Un livre malgré tout agréable à lire, qui se lit vite, et qui s'oubliera vite

J'ai juste rien compris à l'histoire. Tout partait dans tous les sens.

Un livre psychologique assez intéressant, qui explore la débauche, la gravité et la manipulation avec brio. C'est un court roman rapide à lire et qui rappelle un peu notre adolescence passée à travers les yeux d'une jeune fille de 17 ans.

Bonjour Tristesse est pour moi une relecture. Mais j'en avais bien besoin, car je ne savais plus très bien de quoi cela parlait. Et puis, relire un livre avec plus de vingt ans d'intervalle cela peut donner au final une toute autre perspective.

Si l'on doit tout d'abord remettre les choses dans leur contexte, je dirais d'une part, qu'écrire ce livre de 127 pages alors que l'autrice a à peine 18 ans, cela reste une prouesse et d'autre part, que celui-ci a été écrit en 1953.

La plume de Françoise Sagan n'est plus a démontré.

Par contre, l'histoire en elle-même, maintenant hors contexte, n'est pas pour moi très addictive! On suit cinq personnages dans la période de vacances estivale, le père, sa fille, les deux amantes du père et un gars, que nous dirons l'amourette d'un été de la fille. Je n'irai pas plus loin dans le détail de l'histoire qui est quand même assez courte.

Par contre, l'écriture est remarquable. Nous parlons quand même de Mme Sagan.

Texte illustré à la façon d'un carnet de notes. Suivi d'un parcours pour sortir de l'addiction dans un cadre hospitalier. Des notes parsemées et qui nous plongent dans le cerveau de Françoise Sagan. J'ai bien aimé

Rien d'exceptionnel, a lire une fois

Transportée dans les années 50 par l'incroyable voix de Sara Giraudeau, pure cristalline, un brin malicieuse, j'ai gouté au sable chaud, à la mer délicieusement transparente et au soleil brulant. Quel bien m'a apporté cet audio-book dans la grisaille actuelle. Entre pluie et éclaircie, le manque de motivation pour sortir m'est évidente, alors je me suis transportée dans le sud de la France le temps de cette écoute.

Cécile, jeune fille recallée au bac, se la coule douce dans la maison louée par son père en compagnie de sa maitresse actuelle. Sa mère n'est plus alors son père a pris toute la place. Loin des standards de l'époque, la vie de Cécile se résume en soirée, alcool et cigarettes, au côté d'un père aux airs de Don Juan, batifolant sans vergogne de jeunes femmes en jeunes femmes qui ont la moitié de son âge, subventionnant leur besoin, comme elles subventionnent son besoin de jeunesse éternelle et d'incarnation de la beauté sur Terre. Pour Cécile, rien de choquant, c'est son quotidien. Elle aime sa vie d'oisiveté et de luxe.

Mais les vacances farnientes ne vont pas se passer comme elle aurait imaginé. Anne, meilleure amie de sa mère pour qui Cécile voue une admiration pour sa maitrise professionnelle et son cercle d'amis érudits, va venir bouleverser le quotidien de cette pseudo famille recomposée et progressivement va refermer les portes de cette cage dorée et tel un coucou va mettre dehors l'indésirable et prendre l'ascendant sur le père admiré et admirable.

D'une écriture simple et délicate qui transpire d'émotions et de criante vérité, ce premier roman de Françoise Sagan casse les codes de la famille et des relations amoureuses. Indépendance et Liberté Sexuelle, pour des hommes et des femmes qui survolent le monde et se foute de tout ce qui les entoure. Cécile se transforme, grandit, assouvit ses plaisirs dans les bras de Cyril et manigance adroitement le départ de celle pourtant tant admirée pour son propre confort de vie. Les regrets viendront plus tard, la tristesse de la réalité la rattrapera.

Françoise Sagan ne décrit pas la méchanceté de Cécile mais simplement l'égoïsme de la jeunesse, le besoin de sécurité et la peur du changement, l'inconscience de ses actes et l'oubli des sentiments des autres. Cécile y voit son propre intérêt et cela lui suffit.

Je termine ce livre nostalgique de l'insouciance de la jeunesse, de la simplicité de voir la vie. La plume de Françoise Sagan propulse au delà des mots et des images vers une adoration à la vie et au jour présent. Une autrice aux prémices de sa carrière qui donne la voix à ces jeunes filles qui rêvent d'indépendance et de légèreté mais où la réalité de la vie frappe sans prendre garde. A découvrir incontestablement

Je ne suis décidément pas fan des romans de Françoise SAGAN et ce n'est pas celui-ci qui me fera changer d'avis. Il m'aura fallu un temps infini pour terminer les 500 pages de cette histoire. Les personnages ne sont pas attachants voire carrément abjectes pour certains. Les relations sociales de ce microcosme sont bien détaillées mais je me suis ennuyée, et la fin que j'attendais avec impatience pour plusieurs raisons m'a déçue.