Don't Call the Wolf

“𝑻𝒉𝒆𝒔𝒆 𝒎𝒐𝒖𝒏𝒕𝒂𝒊𝒏𝒔 𝒘𝒊𝒍𝒍 𝒂𝒍𝒘𝒂𝒚𝒔 𝒄𝒂𝒍𝒍 𝒚𝒐𝒖 𝒃𝒂𝒄𝒌.”

[Lu en VO]

Mitigée, sur ce coup. Autant le prologue était magique, autant le reste… paraît assez brouillon. L'écriture de l'autrice est très jolie, poétique et imagée, et l'aura de conte qui plane sur tout le scénario aide beaucoup à s'immerger dans ce monde peuplé de magie et de monstres, mais la gestion des personnages et de l'intrigue est un peu maladroite : on ne connaît pas vraiment les motivations de la plupart des personnages secondaires, certains d'entre eux n'ont que quelques lignes de dialogue dans tout le roman et certains aspects de l'histoire prennent beaucoup trop de place par rapport à d'autres (comme Ren qui s'interroge pendant de lonnnngues pages sur le fait de savoir si elle est humaine, animale ou monstrueuse… ça va, t'es métamorphe, on a compris).

D'un point de vue extérieur, toute la fin est d'ailleurs totalement dénuée de sens et un peu trop facile. Oui mais voilà : c'est un conte. L'expression “𝑑𝑜𝑛'𝑡 𝑐𝑎𝑙𝑙 𝑡ℎ𝑒 𝑤𝑜𝑙𝑓 𝑓𝑟𝑜𝑚 𝑡ℎ𝑒 𝑓𝑜𝑟𝑒𝑠𝑡” est une vraie expression polonaise, les nombreuses créatures rencontrées par les personnages proviennent toutes du folklore slave (enfin presque : il y a aussi des inspirations égyptiennes et hébraïques) et l'histoire elle-même est très fortement inspirée du conte 𝑇ℎ𝑒 𝐺𝑙𝑎𝑠𝑠 𝑀𝑜𝑢𝑛𝑡𝑎𝑖𝑛. Et les contes, ça n'a pas souvent beaucoup de sens.

Ren et Lukasz sont des héros attachants, leur quête est légitime et leur romance est toute mignonne. L'histoire se lit rapidement, au final, et ce livre n'a pas d'énormes défauts, mais peut-être que l'autrice aurait pu tenter de rendre son histoire moins absurde, par certains moments, quitte à modifier ce qu'elle connaît pour, je ne sais pas… rajouter du sens ?

Non et puis bon, Ren qui nous rabâche toutes les 3 pages qu'elle est la reine de la forêt, ça va bien 2 minutes.

Un livre qui me semblait bien mais je que je n'ai pas terminé, je me suis perdue dans l'histoire avec tout les personnages. Très dur à accrocher à l'histoire pour ma part.