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Commentaires de livres faits par Fantalex

Extraits de livres par Fantalex

Commentaires de livres appréciés par Fantalex

Extraits de livres appréciés par Fantalex

date : 18-02-2016
Ils ne connaissent des hommes que ceux rencontrés dans les biefs, aux écluses et aux gares-d'eau, n'échangeant avec eux que des vocables simples, équarris par l'usage et la nécessité. Des mots forgés à la mesure de l'eau, des péniches, du charbon, du vent et de leur vie.
Ils ne connaissent des hommes que ceux qu'ils connaissent d'eux mêmes, - les âpres pans portés au jour du visage et du corps bâtis en contre-champ d’ombrées impénétrables. Entre eux, ils parlaient moins encore, et à eux-mêmes pas du tout, tant leurs paroles toujours retentissaient de l'écho dissonant d'un trop profond silence.
Mais mieux que quiconque ils avaient connaissance des luminosités et des pénombres du ciel, des humeurs du vent et du grain de la pluie, des odeurs de la terre et du rythme des astres.

- P. 16 -
Avez vous apprécié cet extrait ? +1
date : 30-04-2015
- Bernard Clark, a dit mon père en tendant la main à Nathan.
Il l'a ensuite tendu à Will, avant de la retirer brusquement.
- Bernard, a t-il repris, rouge d'embarras. Désolé, euh... Je ne sais pas comment on salue un... Je ne peux pas... vous serrez la...
Il s'était mis à bafouiller.
- Une révérence fera l'affaire.
Avez vous apprécié cet extrait ? +4
C'est un baiser profond, incroyable.
Un baiser qui incite les étoiles à grimper dans le ciel et à illuminer l'univers. Un baiser qui dure des siècles et des siècles et un battement de cœur. Ses mains entourent mes joues et il recule un peu pour me regarder dans les yeux et sa poitrine se soulève et il dit :" Je pense que mon cœur va exploser..." et j'aimerais, plus que tout, savoir comment immortaliser ces moments pour les revivre à jamais.
Parce que celui-ci
vaut tout l'or du monde.
Avez vous apprécié cet extrait ? +7
Et puis
et puis
la vérité
sort petit à petit de la bouche d'Adam. Un mot après l'autre. On est tous là à contempler la scène, tandis que James dort toujours, et je reste muette, pendant que ces deux frères affrontent la conversation la plus pénible à laquelle j'aie jamais assisté.

P 350
Avez vous apprécié cet extrait ? +3
Ce chapitre est incontestablement, le plus triste du livre.

Mais cette dame n'est pas là. Et l'infirmière non plus.
Les machines sont coupées.
Les lumières éteintes.
Le lit est vide.
Warner s'est écroulé dans le coin.

Spoiler(cliquez pour révéler)
]Il est recroquevillé, les genoux contre la poitrine, les bras autour de ses jambes, la tête enfouie dans ses bras. Et il tremble. De tout son corps.
Je ne l'ai jamais, jamais vu sous les traits d'un enfant auparavant. Jamais, pas une seule fois depuis que je le connais. Mais en cet instant précis, il à l'air d'un petit garçon. Effrayé. Vulnérable. Seul au monde.
Je ne mets pas longtemps à comprendre pourquoi. Je tombe à genoux devant lui. Je sais qu'il doit sentir ma présence, mais j'ignore s'il souhaite me voir là maintenant. J'ignore comment il va réagir si je tends la main.
Mais il faut que j'essaye.
J'effleure ses bras, tout doucement. Je passe la main le long de son dos, sur ses épaules. Puis j'ose l'envelopper de mes bras, jusqu'à ce qu'il se disloque, se déplie sous mes yeux.
Il redresse la tête.
Ses yeux sont ourlés de rouge et d'une nuance de vert saisissante, stupéfiante, qui scintille d'une émotion à peine retenue. Son visage évoque un chagrin infini.
Je peux tout juste respirer.
Un séisme frappe mon cœur et le fend en plein milieu. Et je me dis qu'il y a là en Warner une douleur bien trop immense pour une seule personne. J'essaye de l'étreindre plus fort, mais il enroule ses bras autour de mes hanches, tandis que sa tête tombe sur mes genoux. D'instinct, je me recroqueville sur lui et fais barrage de mon corps.
Je pose la joue sur son front. J'embrasse ses tempes.
Et il s'effondre.
Saisi de violents tremblements, il se brise, s'étrangle, parcouru d'un million de spasmes qui l'étouffent et que je tente avec peine de contenir.


Et je me promets alors, à cet instant précis, que je le tiendrai toujours dans les bras jusqu'à ce que disparaissent toute cette douleur et cette torture, jusqu'à ce qu'on lui offre l'occasion de mener le genre de vie où personne ne pourra plus jamais le blesser aussi profondément.
Et nous sommes deux guillemets inversés, sens dessus dessous, accrochés l'un à l'autre à la fin de cette phrase, de cette condamnation à perpétuité. Piégés par des vies que nous n'avons pas choisies.
Il est temps de briser nos chaines.
Avez vous apprécié cet extrait ? +17
- Alors, elle m'a raconté une histoire. Celle d'un garçon né avec des yeux très verts, et de l'homme qui était si fasciné par leur couleur qu'il a parcouru le monde en quête d'une pierre précieuse de la même nuance.
(...)
- Elle m'a dit que le garçon, c'était moi. Que cet anneau était taillé dans cette même pierre et que l’homme qui le lui avait offert dans l'espoir qu'un jour elle me le donnerait. C'était son cadeau à lui pour mon anniversaire.
Warner s'interrompt. Reprends son souffle.
- Alors elle l'a retiré de son doigt pour le glisser sur mon index, en disant : " Si tu caches ton cœur, il ne pourra jamais te le prendre."
Warner regarde vers le mur.
- C'est le seul et unique cadeau qu'on m'ait jamais offert.
Je retiens les larmes qui coulent dans ma gorge en feu.


P. 283
Avez vous apprécié cet extrait ? +10
Il me l'a dit un jour, je me souviens. Il m'a confié que ce qu'il aimait tant chez moi, c'était ma bonté. Ma douceur. Que je représentais la seule chose de bien qui restait dans ce monde.
Je crois que j'ai toujours su que ce n'étais pas vrai.
Peut-être qu'il commence aussi à le réaliser.

(P. 278)
Avez vous apprécié cet extrait ? +6
- Je ne me donne pas en spectacle, OK? Ma présence exige une certaine attention...


(P 239 )
Avez vous apprécié cet extrait ? +2
- C'est la première fois que je le vois en jogging, dis-je, en essayant de garder une voix normale. Je ne l'ai même jamais vu en short.
Kenji me regarde, arquant l'un de ses sourcils.
- Je parie que tu l'as vu moins habillé que ça.
J'ai envie de mourir sur place.


( P 232)
Avez vous apprécié cet extrait ? +4
Je me cramponne à lui et j'aimerais tant apaiser son chagrin. J'aimerais prendre tout le fardeau de sa peine et le faire mien.
- C'est bizarre, non? dit-il.
- Quoi donc?
- Imagine que si on était tout nus, là maintenant, ben je serais mort.
- La ferme ! dis-je en gloussant.
(..)
- Ben quoi c'est pas vrai?
- Dans quel univers parallèle je pourrais me retrouver nue avec toi?
- Oh, je disais juste ça comme ça. Il y a des fois ou sa merde. On sait jamais.

( P. 214-215)
Avez vous apprécié cet extrait ? +6
- Mais pourquoi ne comprends tu pas?
Il me regarde, et ses yeux trahissent un tel chagrin et une telle désolation que j'en ai le souffle coupé.
A mon tour d'avoir les mains qui tremblent.
- Je ne comprends pas quoi...?
-
Spoiler(cliquez pour révéler)
Que je t'aime.[/spoiler]
Il s'effondre.
Sa voix. Son dos. Ses genoux. Son visage.
Il s'effondre.
Il doit se rattraper au bord du bureau. Il ne peut pas me regarder en face.
-[spoiler]Je t'aime[/spoiler], répète-t-il, paroles dures et tendres à la fois.[spoiler] Je t'aime
, et ça ne suffit pas. Je pensais que ça suffirait mais je me trompais. Je pensais pouvoir me battre pour toi et je me trompais. Parce que je ne peux pas. Je ne peux plus t'affronter...


( P 202 )
Avez vous apprécié cet extrait ? +10
Attention, petite phrase que je juge être à la limite du spoiler mais qui ne l'est pas réellement.

Spoiler(cliquez pour révéler)
Peut-être qu'on est tous les deux tombés amoureux de l'illusion d'un amour.



(P. 194)
Avez vous apprécié cet extrait ? +4
(...)
-
Spoiler(cliquez pour révéler)
Je moque bien de ce que les autres disent de toi. Je pense que tu es quelqu'un de bien.

Warner garde les yeux rivés devant lui. Je l'entends respirer.
Fort.
Par saccades.
Il ne dit rien.
- Tu me crois...? je lui demande au bout d'un moment. Tu sens que je dis la vérité? Que je le pense vraiment?
Warner a les mains cramponnées au volant. Ses phalanges sont toutes blanches.
Il hoche la tête.
Une seule fois.



(P. 185)
Avez vous apprécié cet extrait ? +7
- Alors, dis-moi pourquoi t'apprécies autant Warner? Est-ce qu'il est du style à se balader à poil chez lui ou un truc du genre?
- Quoi? je m'étrangle presque, trop contente qu'il ne me voie rougir dans le noir. Non...Non, il...
- Merde alors ! glousse Kenji. J'étais loin de me douter.



(P.160)
Avez vous apprécié cet extrait ? +4
Je lui lance un regard mauvais.
- Je ne rigole pas.
- Moi non plus, réplique t-il en penchant la tête vers moi. Tout ça, c'est biologique. Scientifique. Peut-être que tes petites affaires de dame sont scientifiquement perturbées.
- Mes petites affaires de dame?
- Oh, désolé, dit-il en prenant un air offusqué. Tu préfères que j'utilise la terminologie appropriée? Parce que tes petites affaires de dame ne me font pas peur...
- Ouais, non merci.


(P 158)
Avez vous apprécié cet extrait ? +2
- T'en a pas marre d’être aussi imbuvable? T'as autant de charisme que les entrailles d'un chien écrasé.




(P. 129)
Avez vous apprécié cet extrait ? +2
- Warner...
- Je ne comprends pas ! explose t-il enfin, tandis que sa voix monte dans les aigus. Qu'est ce que Kent, demande t-il en crachant le nom, pourrai bien t'apporter?
(..)
- C'est quelque chose que j'ai du mal à expliquer, dis-je. Il est... je ne sais pas... Il a été mon premier ami. La première personne à me traiter avec respect...à m'aimer. Il a toujours été si gentil avec moi.
Warner tressaille. La stupéfaction s'affiche sur son visage.
- Il a toujours été si gentil avec toi?
- Oui...je murmure.
Warner lâche alors un rire rauque, sinistre.
(...)
Il secoue la tête. Baisse la main.
- Mais ça? dit-il, atterré. Ces mots-là? Cette explication? Tu l'as choisi parce qu'il était gentil avec toi? Parce qu'il t'as témoigné la charité la plus élémentaire?
Je suis soudain en colère.
Je suis soudain mortifiée.
Je suis outrée par ce jugement que Warner s'autorise à porter sur ma vie, par le fait qu'il pense s’être montré généreux en cédant sa place.
- C'est pas de la charité ! je riposte en serrant les poings. Il tient à moi...Et je tiens à lui !
Warner hoche la tête, pas très impressionné.
- Tu devrais adopter un chien, mon cœur. J'ai entendu dire qu'ils partageaient les mêmes qualités.


(P 61)
Avez vous apprécié cet extrait ? +11
(..)
Je me trompais.
J'ai toujours su, tout au fond de moi, qui devait mener cette résistance. Je le sais sans le dire depuis quelques temps maintenant, toujours par crainte de prononcer ces mots. Quelqu'un qui n'a plus rien à perdre et tout à gagner. Quelqu'un qui n'a plus peur de qui que ce soit.
Ni Castle. Ni Kenji. Ni Adam. Ni même Warner.
Ça doit être moi.



(P 41)
Avez vous apprécié cet extrait ? +4
Mes épaules ne veulent pas cesser de trembler et mes poings, de se serrer et mon corps se contracte et mes genoux s'entrechoquent et ma peau recrache mes vieilles habitudes et je me retrouve en train de compter les lézardes du mur et les couleurs et les bruits et les soubresauts, et je me balance d'avant en arrière et d'avant en arrière et d'avant en arrière, et je dois le laisser s'en aller, je dois le laisser s'en aller, je dois, je dois,
je ferme les yeux
et je respire.
Je peine, je lutte j'ai le souffle rauque.
J'inspire,
j'expire,
je compte mes respirations.
J'ai déjà connu ça, je me dis. Je me suis déjà retrouvée encore plus seule que maintenant, plus désespérée, plus misérable. J'ai déjà connu ça et j'ai survécu. Je peux m'en sortir.
Mais jamais je ne me suis sentie autant dépossédée. L'amour et les opportunités, les amitiés et les perspectives d'avenir: disparus. Je dois recommencer de zéro maintenant, affronter le monde toute seule. Il me reste un ultime choix, abandonner ou continuer.
Alors je me mets debout.
La tête me tourne, mes pensées se télescopent, mais je ravale mes larmes. J'essaye de ne pas hurler, et je glisse mes amis dans mon cœur et

la vengeance,

à mon avis,
ne m'as jamais paru si douce.


(P 16)
Avez vous apprécié cet extrait ? +2
date : 20-02-2014
-Tu sais à quoi je crois? Je me rappelle d'un cours de maths que je suivais à la fac, un cours extraordinaire, donné par une toute petite vieille dame. Un jour elle était en train de parler de la transformation rapide de Fourier quand elle s'est arrêtée en plein milieu de sa phrase. Et elle a dit :"On a parfois l'impression que l'univers a envie d’être remarqué." Voilà ce à quoi je crois, que l'univers a envie d’être remarqué.
Je pense que, de façon invraisemblable, l'univers favorise la conscience, qu'il récompense l'intelligence, en partie parce que l'univers adore que son élégance soit observée. Et qui suis-je, moi qui vis en plein milieu de l'histoire, pour dire à l'univers qu'il est-ou que l'observation que j'en fais est- temporaire?
Avez vous apprécié cet extrait ? +4
date : 20-02-2014
(...) Un après-midi que j'étais là, il m'a montré le panier à linge qui se trouvait dans le coin de la pièce et il m'a demandé :

-C'est quoi ça?
-Le panier à linge?
-Non à coté.
-Je ne vois rien à coté.
-C'est ma dernière parcelle de dignité. Elle est toute petite.
Avez vous apprécié cet extrait ? +8
La fin...
Pour l'instant.
Avez vous apprécié cet extrait ? +2
- La vérité me rappelle douloureusement pourquoi je préfère vivre dans les mensonges.
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Je me détourne, me retrouvant face aux centaines et centaines d'individus expulsés de chez eux, de leur existence, contraint de vivre ici dans la poussière et la saleté, tout simplement parce qu'ils voulait avoir le droit de sentir, de penser, de choisir. Ils ne pouvaient pas savoir qu'il s'agissait d'un autre mensonge: on n'a jamais le choix, pas vraiment.
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Je repense au timbre calme de Julian lorsqu'il m'a dit "je t'aime", le soulèvement régulier de sa cage thoracique contre mon dos lorsque nous dormons.
" Je t'aime, Julian." Les mots ne viennent pas, pourtant.
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- Tu te souviens de notre rencontre?
(...)
J'acquiesce. Ça me fait toujours bizarre d'imaginer que le garçon que j'ai vu ce jour-la - icône de la cause anti-delirium, incarnation de la conformité. - à le moindre lien avec celui qui se trouve à mes côtés, au visage coloré par la vie au grand air, au front qui disparaît sous des boucles emmêlées évoquait des filaments de caramel entortillés. Voici ce qui m'émerveille en permanence : les gens changent de peau chaque jour. Ils ne gardent pas la même deux jours de suite. Ils faut les réinventer , et il faut qu'ils se réinventent eux aussi.
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