Auriez-vous envie de découvrir l’Ordre des Templiers sous un nouveau jour ? De plonger au coeur des Catacombes à la rencontre d’êtres dangereux ? Alors suivez Sherine et sa curiosité maladive, vous ne serez pas déçus du voyage…

Pour l’éternelle adepte de romance historique, je peux dire que j’ai été ravie de trouver la part d’Histoire dans ce roman avec l’Ordre des Templiers. Mêlé à la fantasy, à ce mythe revisité du vampire, le mélange est tout bonnement savoureux. L’autrice nous emmène dans une intrigue sombre et dangereuse, dans un univers atypique et fascinant.

J’ai adoré le contraste entre le côté gothique et macabre encastré dans un monde contemporain. Le décalage entre le monde réel et le monde surnaturel dans lequel plonge Sherine est un délice. C’est un tome qui prend son temps pour s’installer, poser les bases d’un monde souterrain et secret. Ça amène quelques longueurs, c’est vrai, mais ça m’a aussi permis d’apprivoiser les Aeternus, leurs histoires, leur côté sombre. Car on ne s’y trompe pas, les créatures rencontrées ici ne sont pas tendres. Elles font partie d’un rouage bien huilé depuis des siècles. Elles sont létales et sans états d’âme, mais qu’est-ce que je les adore ! Ces Aeternus sont d’un magnétisme troublant. J’ai envie d’en savoir tellement plus sur eux…

Côté personnages, j’ai bien sûr directement accroché avec Scorpio. Difficile de faire autrement avec un homme aussi intéressant et contrasté. Un passé horrible, un esprit brisé qui sombre dans ses ténèbres, mais on devine tellement plus derrière toute cette violence. J’aime son arrogance, son côté impitoyable, son évolution. Difficile aussi d’admettre que j’aimerais aussi tomber entre les griffes d’une créature aussi dangereuse…mais j’ai besoin d’en savoir encore et encore sur lui. Dommage que j’ai eu moins d’atomes crochus avec Sherine, même si ses réactions, son scepticisme sont tout à fait logiques et compréhensibles.

Une intrigue très bien menée dans laquelle j’ai plongé tête la première, portée par une plume addictive, qui sait se faire aussi poétique qu’incisive. Une histoire qui réserve quelques surprises, qui fait douter aussi avec un final qui m’a laissée pantoise et impatiente.

Eh bien, comme d’habitude j’ai encore fait les choses à l’envers… Parce que oui, figurez-vous que Wolf Queen est une série spin-off dans l’univers de Shadow Guild ! Alors, je vous rassure, il ne m’a absolument rien manqué pour comprendre et apprécier cet univers. Mon problème, maintenant, c’est que je vais vouloir découvrir la saga originale !

La plume de l’autrice, fluide, addictive et sans fioriture m’a embarquée sans ambage dans un univers où les créatures surnaturelles ne se mélangent pas. Chaque espèce évolue par caste, ce qui arrange les affaires d’Eve, qui a fui sa meute il y a quelque années, et surtout leur Alpha Lachlan.

Eve est un personnage féminin comme j’aime les retrouver en Urban Fantasy : une nana badass en apparence, qui sait se défendre seule mais qui cache des failles plus grandes qu’elle ne voudrait bien se l’avouer.

Et comme le destin est farceur, il s’amuse à propulser la jeune femme sur le devant de la scène avec une accusation de meurtre sur le fief des Loups… Coup dur pour celle qui se planque depuis dix ans. Se retrouver nez à nez avec celui qu’elle fuit met ses nerfs à rude épreuve. Un petit jeu du chat et de la souris dangereux mais que j’ai trouvé très plaisant.

La double narration nous permet d’avoir l’évolution des émotions de Lachlan, de dévoiler une part de son âme et de ses secrets. J’aime beaucoup ce métamorphe en proie aux doutes, hanté par son passé. Et la petite enquête qu’il doit mener avec Eve donne une dynamique appréciable au récit.

Beaucoup de questions à la fin de ce premier tome qui pose les bases d’une relation qui s’annonce tumultueuse entre Eve et l’alpha. Une histoire plaisante dont je lirai la suite avec plaisir.

J’étais tombée sous le charme de la plume de Willow Fallen avec Tequila, Sangrita & mafioso alors bien sûr, j’ai retenté l’expérience avec ce roman magnifique.

Snow, c’est d’abord un sublime voyage jusqu’en Norvège. L’ autrice nous emmène au coeur des montagnes, dans des paysages sauvages et inhospitaliers à première vue. Elle sait nous conter avec subtilité la beauté des fjords et la majesté d’une aurore boréale, si bien que j’ai cru sentir la morsure du froid sur mes joues. Que je me suis immergée dans cette nature enneigée, que je me suis sentie envahie de l’ atmosphère cotonneuse et mystérieuse qui entoure ce roman.

C’est aussi une quête de rédemption pour Eva, jeune musicienne dont la vie a pris un tournant terrible. Une jeune femme qui m’a beaucoup émue par sa fragilité. Et si elle est avare de mots, elle est en revanche un vrai maelstrom d’émotions brutes. Ses questions, ses souffrances, Willow Fallen fait en sorte qu’elles nous perforent le coeur. On s’attache à cette femme contrastée, à fleur de peau, drapée dans une solitude qui fait mal, mais tellement courageuse au fond.

Rien ne l’avait préparée à sa rencontre avec Yash, en revanche. Rien ne l’avait préparée à devoir encaisser encore plus de questions que de réponses dans un premier temps… Parce que la clé est là… L’autrice nous emmène dans les méandres d’une histoire dont les fils se tissent avec lenteur, poussant aux hypothèses, et au suspens entier jusqu’aux dernières pages. Une tension qui va crescendo, qu’on devine sur le point d’exploser sans savoir exactement à quel moment. Une lutte émotionnelle, physique, des non-dits nécessaires… C’est pourquoi finalement, je choisis de vous en dire le moins possible sur cette histoire.

Parce que ce duo explosif, cette dualité entre Yash et Eva qui se heurte à leurs besoins réciproques de réponses, il faut le découvrir par vous-même pour en saisir toutes les subtilités. Une romance qui se pose sur des bases psychologiques fouillées. Sur un développement plutôt sombre, presque un huis-clos oppressant. Et des personnages charismatiques, dont certains que j’aimerais beaucoup revoir…

Que dire de Yash… Cet homme mystérieux dont on a juste envie de percer les secrets. Cet ancien champion au caractère aussi hostile que ses terres natales sont sauvages. Il est nimbé d’une aura très sombre, un brin auto-destructrice. Évidemment, j’ai craqué pour cet homme brisé, pour cette fougue qu’il porte encore en lui. Pour sa nature passionnée sous cette couche de glace. C’est un personnage qui ne peut pas laisser indifférent tant ses facettes sont multiples. Un homme dur à cerner tant il a lui-même du mal à se rappeler qui il est derrière toutes ses barrières.

Encore une fois j’ai succombé avec délice à cette plume si addictive, à sa manière si forte de transmettre les émotions et de les sublimer dans la douleur. Une lecture qui ne m’a pas laissée indemne. Et qui avouons-le, m’a donné une furieuse envie d’aller visiter la Norvège! Qui sait, peut-être qu’un snowboarder sexy m’attend sagement là-bas…

C’est toujours un plaisir pour moi de plonger dans une romance historique, qui plus est bien documentée comme celle de Caroline Mertz. J’ai plongé tête la première dans ces temps troublés de la seconde guerre, portée par une plume très addictive.

L’auteure nous embarque ici dans un schéma intéressant, très loin d’un manichéisme trop facile. Dans ce roman, les héros sont imparfaits, nous poussent à l’éternelle réflexion : et si j’avais été à leur place, qu’aurais-je donc eu le cran, ou pas, de faire…

D’un côté, la jeune et jolie Narcisse. Responsable d’un orphelinat qu’elle a elle-même crée à la mort de son oncle. Son héritage lui confère certains avantages mais l’arrivée d’une section de SS dans son manoir va bouleverser l’ordre des choses. Entre doutes et cas de conscience, on va évoluer avec Narcisse dans un flots de questions, de sentiments interdits. C’est un héroïne que j’ai trouvé intéressante, parce qu’elle est consciente des limites de ce qu’elle peut faire, parce qu’elle a à coeur l’intérêt des enfants qu’elle protège. On comprend totalement le déchirement entre son coeur et la raison lorsque ses sentiments pour le Capitaine de la SS apparaissent. Et là encore, rien n’est tout blanc ni tout noir. L’auteure a su jouer sur pas mal de contrastes.

Parce que les temps sont troubles, que les gens ne sont pas ce qu’ils paraissent. Parce que l’occupation, la délation jettent un voile de plomb et de peur sur les sentiments. Les jugements sont rapides, les sentences encore plus. On dit que les apparences sont parfois trompeuses, qu’il faut prendre garde à ne pas se laisser aveugler par les évidences…voilà le défi de la jolie Narcisse. Il faut dire aussi que le personnage de Maximilian est un bel exemple, le beau Capitaine Brunner semblant en contradiction avec l’uniforme qu’il arbore. Le mystère est épais autour de cet homme qu’on prend plaisir à découvrir au fil des pages.

J’entame toujours ce genre de lecture traitant de cette période sombre avec appréhension. Parce qu’on sait qu’on va y trouver les horreurs dont sont capables les êtres humains, qu’on devine les souffrances de tout un peuple. Certaines scènes sont terribles, parfaitement en adéquation avec les idéologies, elles se lisent la gorge serrée et le coeur battant d’incertitudes. Mais si la plume de Caroline nous raconte sans ambages ni fioritures cette période obscure, elle y ajoute aussi une note d’espoir. Une note d’amour.

On y aborde aussi le sujet des femmes en temps de guerre. De celles qui font ce qu’elles peuvent pour survivre, élever leurs enfants au milieu du chaos, faisant parfois taire la raison. Elles en ont payé le prix, de leur sang, de leur corps ou de leur dignité et parfois injustement, et c’est bien de rappeler que ce femmes n’ont pas été épargnées par l’horreur.

Une belle lecture qui remet les choses en perspective, une belle histoire d’amour que je vous conseille de découvrir. Caroline Mertz est une plume qui mérite de l’attention.

Quelle bonne surprise que ce troisième tome ! Je n’étais pas emballée par l’histoire de Ben, personnage qu’on croise vite fait dans les tomes précédents et qui ne m’avait pas franchement marquée. Mais quel beau revirement avec cette histoire, qui je crois, devient ma préférée des trois !

Présenté comme un fêtard invétéré, amateur de coups d’un soir, il est certain que Ben partait avec un sacré handicap. D’ailleurs, c’est aussi ce que pense la fougueuse Samara, sa voisine de palier… Mais au fil des pages, j’ai découvert un jeune homme sensible, plein d’insécurités qui m’a touchée comme aucun autre. Être entouré de personnes ayant la même passion mais ne pas pouvoir en parler, partager avec eux…j’ai ressenti toute cette solitude qui lui pèse sur le coeur. Vraiment, on dit qu’il faut toujours voir au-delà des apparences et c’est exactement ce qu’il faut faire quand on rencontre Ben. Et ce que Sam a bien du mal à concevoir.

Cette jeune femme bornée a un rêve et elle met tout en oeuvre pour l’atteindre. Ben est une épine dans son pied, un grain de sable dans ses rouages bien huilés, dans son monde bien chronométré et contrôlé. Quelle tension entre eux ! J’ai adoré leur petit jeu.

On reste sur un enemies to lovers mais plein de tensions, de désirs non assumés, de déceptions. Samara est sans pitié avec un Ben qui ne demande qu’à exister aux yeux de quelqu’un pour qui il est vraiment. Je les ai adoré tous les deux. A mon sens, c’est le plus complet des trois tomes, que ce soit au nouveau de l’exploitation de leurs failles, de leurs passé ou du déroulement de la romance. La plume de l’auteure est toujours aussi percutante quand il s’agit de faire surgir les émotions. J’ai eu un petit pincement au coeur quand il a fallu leur dire au revoir…

Le résumé promettait une belle partie de rigolade avec cet enemies to lovers et je dois dire que j’ai bien ri ! On part à la découverte d’une bande d’amis qui n’a rien trouvé de mieux que tous se marier la même année… Tous ? Non… Merlya est toujours célibataire et Spencer, s’il assiste aux mariages, c’est uniquement pour ne pas en repartir seul !

Merlya et Spencer, c’est une histoire complexe. Ils se détestent, c’est certain…mais s’ils se souvenaient pourquoi ! De piques bien acides en blagues potaches mais parfois un peu cruelles, ce duo n’a de cesse de se chercher des poux. Mais ne dit-on pas qu’entre la haine l’amour la ligne est très très fine? Et on dirait bien que ces deux-là jouent aux funambules…

Le duo fonctionne bien. On sent les étincelles et l’alchimie rapidement. Merlya est attachante et solaire, parfaite pour contrebalancer l’ombrageux Spencer, le bourreau du travail tourmenté par une famille oppressante. J’ai adoré Sam, le frère de Spencer !

Les personnages sont attachants, la plume est caustique et légère à la fois, parfait mélange pour faire sourire. Une petite comédie romantique sympathique qui aurait peut-être mérité une intrigue un peu plus fouillée. Passé le côté enemies to lovers, maîtrisé, je suis resté un peu sur ma faim quant aux histoires personnelles des personnages. Ça n’en reste pas moins une bonne lecture, un petit feel-good sans prise de tête.

J’étais tombée sous le charme de Kays et Mégane dans la première partie et j’avoue que le petit fanfaron coureur de jupons qu’était Matt m’avait bien amusée. J’étais donc curieuse de découvrir ce que l’auteure avait concocté pour le séduisant batteur des Summer 14.

On avait déjà un aperçu de la relation un poil tendue entre Judith et Matt et nous sommes dans une vraie trope enemies to lovers comme je les aime. Ça balance des punchlines et des piques bien senties mais les coeurs sont bien plus fragiles et complexes qu’on ne l’imaginait… Allant même jusqu’à mettre en péril l’harmonie du groupe.

Matt reste fidèle à lui-même, charmeur, joli coeur qui m’a fait succomber et pas seulement parce que j’adore les rockstars ! Mais aussi parce qu’au fond il a un coeur en or. Je me suis beaucoup attachée à lui. J’aurais cependant beaucoup aimé que certaines choses de son histoire soient plus approfondies, il m’a manqué quelques éléments je l’avoue.

Judith, elle, m’a beaucoup touchée. Derrière son caractère difficile se cache un coeur solitaire en mal d’affection. On sent bien qu’elle peine à trouver sa place au sein du groupe. En tout cas entre ces deux-là, on ressent bien l’alchimie et il n’y a bien qu’eux qui ne la voient pas !

On reste sur la chronologie des événements du premier tome et c’est un petit bémol pour moi, j’aime quand les choses vont de l’avant ( et c’est purement personnel pour le coup )

En bref, un enemies to lovers efficace avec des personnages attachants et pleins de surprise. Une belle lecture très bien écrite.

J’ai longtemps repoussé ma chronique de ce roman, de peur que mes mots ne soient pas à la hauteur de mon engouement pour cette histoire. Puis j’ai réalisé que quoi que je dise, je n’arriverai jamais à expliquer ce coup de foudre…

Fascinée depuis toujours par les dragons, je ne pouvais que foncer pour ce roman dès sa sortie et pourtant ce n’est pas du tout dans mes habitudes ! Je craignais tellement que la hype autour de ce livre ne soit que de la comm. Eh bien pas du tout ! J’ai dévoré ce pavé en à peine trois jours, savourant chaque page, chaque scène. J’ai absolument tout aimé dans ce roman et je n’ai qu’une envie : le relire encore une fois ! J’ai même commandé la suite en anglais parce que, soyons clairs, je ne pourrai pas attendre juin !

Dès les premières pages, dès que j’ai croisé la route de Violet Sorrengail, j’ai su que j’allais tomber amoureuse de ce personnage. Pleine d’auto-dérision, bien consciente de ses faiblesses mais dotée d’une volonté sans limite et surtout d’un coeur pur, de valeurs qui me parlent. Elle a une superbe évolution dans cette histoire et ce n’est que le début ! J’adore sa répartie, ses piques avec Xaden, ses amitiés franches. Je suis très difficile quand il s’agit des héroïnes mais avec Violet, je suis conquise…

Et que dire de Xaden Riorson… Il est tout ce que j’aime dans un bookboyfriend ! Mystérieux, ambivalent, un passé troublé et des secrets. Sans oublier qu’il est un dragonnier… Ce mec a un dragon, et moi ça me suffit pour craquer ! Dire qu’il m’a fait tourner la tête et chamboulé mon coeur ne serait pas assez fort…

Mais la palme pour moi, ce sont les dragons… Descriptions suffisamment imagées pour qu’on puisse sans mal se les imaginer, fermer les yeux et les voir survoler la Citadelle, majestueux. L’humour noir de Tairn m’a subjuguée et j’ai souri plus d’une fois des échanges entre lui et sa cavalière trop têtue ! Mention spéciale aussi à tous les personnages secondaires, de près ou de loin. Rhiannon, Liam, Ridoc, Dain… Ils ont tous un rôle, plus ou moins grand. Ils ont tous une place dans l’histoire et l’évolution de Violet et certains ont aussi fait leur place dans mon coeur pour longtemps.

L’intrigue est aussi très addictive, dans un contexte politique et conflictuel dont on est loin, je pense, d’avoir tous les tenants. Merci aussi à ce plot-twist qui remet pas mal de choses en perspective… Le worldbuilding est finement travaillé et je me suis plongée en apnée dans cet univers imaginaire que j’ai eu tellement de mal à quitter. J’ai d’ailleurs eu un mal fou à me replonger dans une autre lecture après Fourth Wing… J’avoue aussi avoir fait ma fan girl, ayant acheté plusieurs éditions, l’audio et j’en passe !

Ce livre est un petit bijou ! Un superbe écrin au jaspage magnifique qui renferme une histoire démente. Un livre que je relirai encore et encore en regrettant à chaque fois que ce ne soit pas la première fois que je le redécouvre.

Hockey ? Vous avez dit hockey ? C’est clairement mon thème favori en romance… Alors prenez l’archétype du hockeyeur adulé du campus, ajoutez une geek introvertie et mettez-les dans la même pièce. Vous obtiendrez une petite romance bien sympathique et sans prise de tête.

Ava est une jeune femme qui manque terriblement de confiance en elle. Talentueuse, intelligente mais si effacée… Elle est très attachante avec son côté décalé, fan de couture et de jeux vidéo ! C’est une héroïne qui n’entre pas dans le moule et je l’ai immédiatement appréciée. On imagine sans mal la tête qu’elle a pu tirer en se retrouvant en face d’un athlète adulé et en plus beau comme un dieu…

Si la romance entre eux m’a parue facile et rapide, elle reste néanmoins belle et j’ai aimé le message porté par ce couple improbable. Voir au-delà des apparences. Parce que de son côté, River Ashton est aussi plein de surprises…

Cette histoire a un petit côté » Elle est trop bien « , avec ses petits clichés qui font son charme. Une plume qui a su me transmettre des émotions, donner vie à des personnages attachants. Personnellement, il m’a manqué un peu de profondeur dans les personnages et de complexité à l’intrigue. Une romance facile à lire, idéale pour un moment détente.

Je vous l’avoue, j’ai beaucoup hésité à lire ce quatrième volet. Damon est un personnage que je n’avais pas du tout aimé dans les tomes précédents. Le défi était donc de taille… Mais Caroline Sauvage a gagné son pari en me faisant apprécier cet homme avec toutes ses nuances, ses faiblesses et ses erreurs.

Dans Toxic biker on va lentement comprendre qui est le vrai Damon et pas la façade qu’il présente à ses frères bikers au quotidien. Un homme qui a fait une promesse à un frère d’armes et qui compte tout mettre en oeuvre pour la tenir, quitte à y laisser une part de son âme. Et si je ne pardonne toujours pas ses actes, je peux maintenant au moins comprendre le chemin qui l’y a mené. Mais un homme ne se mesure pas seulement à la somme de ses erreurs et de ses errances, il se mesure aussi par sa grandeur d’âme et la force de ses sentiments. Et Damon, au-delà de ses failles, est un homme qui a souffert et qui vit, qui se noie dans sa culpabilité.

Il n’était pas dans ses plans de s’approcher si près de Toni, cette fille qu’il a promis de protéger. Mais le destin est farceur et la jeune femme va se retrouver dans ses pattes, éveillant au passage des émotions interdites. J’ai beaucoup aimé leurs interactions, leur évolution à tous les deux. On comprend pas mal de choses au fil des pages sur leur passé, leurs envies pour l’avenir aussi. Je me suis surprise à vouloir que Damon connaisse enfin lui aussi une sorte de paix. Avec les autres, et surtout avec lui-même.

Un tome porté par une plume que je trouve meilleure de tome en tome, qui m’a portée sur toute une gamme d’émotions. J’ai eu le coeur serré parfois… Dans tous les cas, une histoire qui réussit à nous faire faire une sacrée volte-face quant au personnage de Damon. Et c’est avec un pincement au coeur que je me suis dit que c’était le dernier tome, que la page des Savage Tigers se fermait… ou peut-être l’auteure entendra-t-elle ses pauvres lectrices en mal de bikers ?

C’est un avis à chaud que je vous donne parce que je viens tout juste de tourner la dernière page. Et que dire… j’ai adoré ! J’ai un petit (gros) penchant pour les musiciens et si en plus ils tiennent une guitare entre leurs mains, vous m’avez perdue…

J’ai tout de suite accroché avec les personnages de Kays et Mégane. Dès le départ on sent que ça va mal tourner parce que personne ne joue vraiment franc jeu à part Mégane dans cette histoire. ( Encore que, se mentir à soi-même, ce n’est pas plus glorieux finalement…) On se demande juste à quel moment tout va leur revenir en pleine poire… C’est cette petite pointe d’appréhension qui m’a fait avaler les pages à une vitesse folle !

J’ai aimé la fragilité de cette jeune femme et sa manière de redresser la tête. Et la façon dont Kays va la forcer à ouvrir les yeux. J’ai adoré leurs petits jeux, la tension qu’il y a entre eux et qui ne cesse de grimper. C’était un régal de les voir évoluer ces deux-là.Il faut dire aussi que la plume d’Aurore Payelle sait jouer avec la corde sensible. Les émotions, elle sait les manier sans aucun scrupules ni pour ses personnages ni pour nos petits coeurs de lectrices…

Entre Kays et Mégane, ce sont des non-dits, des moments tendres, une romance douce mais pas sans heurts. Une histoire de confiance retrouvée et une sensualité à fleur de peau. Tout ce qu’il faut pour qu’on ait envie de vivre nous aussi une histoire comme celle-ci…

Le petit plus de ce roman, ce sont les scènes musicales. On me promet un groupe de rock et la promesse est tenue. J’ai retrouvé l’ambiance galvanisante des concerts que j’aime tant, et ça c’était plutôt chouette ! Une petite lecture avec SUM 41 en fond sonore et j’étais sur mon petit nuage…

Un très bon moment passé en compagnie des Summer 14 et j’ai vraiment hâte de me plonger dans le tome suivant. Les autres membres du groupe sont tous très attachants et je les retrouverai avec un grand plaisir !

Liv Fox est une autrice que j’avais envie de découvrir depuis un moment alors merci à la Guilde des Histo pour le petit coup de pouce qu’il me manquait pour me lancer !

Je me suis laissée séduire par une plume envoûtante et riche, dans une histoire qui m’a fait passer par une myriade d’émotions. Un enemies to lovers comme je les aime à la sauce artistocratique londonienne. Le parfait mélange pour que je succombe…

L’histoire commence par un mariage arrangé entre Isabella et James, conclu d’une drôle de façon bien des années plus tôt. Mais loin de se résigner à son sort, la fougueuse Bella compte bien faire entendre son opinion sur cet homme qu’elle exècre depuis toujours ! Des piques bien senties, des regards torves, ces deux-là m’ont bien fait tourner en bourrique ! Mais j’ai adoré les voir se chamailler !

Des soupirs inattendus, des oeillades qui ne trompent pas grand monde…comment serait-ce possible quand depuis qu’ils sont gamins, ils se détestent cordialement ? Pourtant, le destin va leur jouer un drôle de tour.

J’ai aimé que la romance prenne son temps pour s’installer. Après tout, les sentiments ne basculent pas toujours si facilement ! Le caractère franc de Bella est un ravissement et l’évolution de James un régal… L’histoire a pris un virage tout à fait inattendu, je me suis laissée surprendre ! Mon seul regret aura été un petit manque d’explosivité quand la passion prend enfin la pas sur la raison. C’est mon moment préféré dans les enemies to lovers et les slow burn…

Une belle romance addictive et bien écrite et une plume que je me plairai à relire sans tarder.

J’avais beaucoup aimé le premier volet de cette duologie et il allait de soi que j’allais découvrir l’histoire de Parker. Et j’ai été ravie de retrouver tous les personnages auxquels je m’étais attachée, même si cette histoire est dans un autre registre.

Contrairement à ce que laisse penser la couverture, le sport n’est pas le thème principal de ce roman. Vous trouverez plutôt deux âmes meurtries. Deux personnes liées par les mêmes sentiments mais que le destin s’acharne à éloigner l’une de l’autre. Parker et Kenra se sont toujours tournés autour. Mais voilà, Kenra est avec un autre, incapable pour autant de se couper de Parker, quitte à le briser au passage.

Nous sommes sur une histoire assez déchirante qui porte bien son titre. J’avais adoré Parker dans le premier tome, » Héros ». Il m’avait déjà bien brisé le coeur mais là… Kenra ne se contente pas de lui briser le coeur, elle le piétine carrément, et ça ne la rend pas vraiment sympathique à mes yeux. Qu’est-ce que j’ai eu mal pour lui ! C’est le genre de mec trop gentil, trop attaché, trop empathique, trop tout… Le genre que j’ai eu envie d’avoir dans ma vie parce que c’est un ami loyal mais il m’a vraiment fait mal.

Et Kenra, je n’ai malheureusement pas réussi à m’attacher à elle. Elle fait trop de mal à Parker et même si j’ai compris par la suite, parce que bien sûr l’auteure nous a concocté une petite intrigue entourant tout ce petit monde, je n’ai pas approuvé ses choix. Mais elle délivre tout de même certains messages importants, nous rappelant que quelle que soit la situation, les difficultés ou les impasses dans lesquelles on croit être, personne n’est jamais vraiment seul face à ses problèmes.

Un tome un peu linéaire dans sa première moitié mais qui prend une autre dimension dans la seconde, où les choses se décantent enfin. J’ai bien aimé, mais je m’attendais à plus, à m’attacher à la soeur de Nate vu que c’est un personnage que j’ai adoré. J’avoue aussi avoir ressenti un certain décalage entre l’âge des protagonistes et leur mode de vie ou les événements qu’ils doivent affronter, ça m’a un peu perturbée.

Une plume toujours aussi jolie et addictive, contant les émotions avec justesse. Mon coeur s’est beaucoup serré durant cette lecture et les thèmes abordés le sont avec délicatesse et intelligence. Je suis contente de les avoir tous retrouvés l’espace d’une lecture …

Eh bien quelle suite ! On retrouve Caella en bien mauvaise posture. Notre petite sorcière a contrarié le Prince des Enfers et le moins qu’on puisse dire, c’est que ça sent un peu le roussi…

Bien évidemment, je ne vous en dirai pas plus, il faudra lire les deux tomes de Witch and monsters pour savoir de quoi je parle, et croyez-moi, vous ne le regretterez pas ! Et ils sont tellement addictifs que vous allez les dévorer !

Dans ce tome 2, on est dans un registre un peu plus sombre, plus torturé. J’ai même noté une certaine progression dans la plume, un brin plus incisive. Les personnages ne sont bien sûr pas épargnés. Aucun. Chaque faction a un choix à faire… Seulement Fenrir, lui, n’a qu’une obsession : sauver sa petite sorcière. Mais il est aussi l’Alpha de la meute de Chicago, il a des responsabilités et il lui faut garder la tête froide. Difficile quand on est tiraillé entre son coeur et sa raison…

Les personnages se dévoilent, expriment leurs vraies intentions et j’adore le virage pris par certains. Caella révèle son potentiel et sa puissance, même prise au piège par le pire des pactes. D’autres protagonistes entrent en scène et je me suis fait surprendre ! Il y a un sentiment d’urgence qui s’installe au fil des pages, ce qui rend les émotions plus intenses, les réactions un peu plus violentes. Vraiment j’ai adoré ce deuxième tome ! On est moins centrés sur le désir et la relation entre Caella et Fenrir mais elle est comme un fil rouge qu’on se plaît à suivre, le coeur battant d’incertitude…

L’intrigue est stimulante, les scènes d’action bien décrites et menées tambour battant. Impossible de s’ennuyer, il y a tant à faire, tant à sauver… Et j’ai beaucoup aimé la fin, qui laisse à penser que…non, n’insistez pas, je ne dirai rien !

Une superbe découverte que je vous conseille !

La Belle et la Bête étant mon conte favori, je suis toujours enthousiaste à l’idée de découvrir les revisites de cette histoire ! Et le moins qu’on puisse dire, c’est que celle-ci sort de l’ordinaire. Préparez-vous à découvrir un univers fantasque et résolument érotique…

Finley vit avec sa famille dans un des villages maudits du Royaume, un village qui semble avoir été oublié de tous, même de leur Prince Dragon. Voués à l’oubli, ses habitants sont peu à peu terrassés pas un mal qui les emporte. Suivant les livres et ses intuitions, Finley élabore un remède qui temporise le mal, mais pour ça, il lui faut faire des incursions sur le territoire de la bête. Quitte à ne jamais en revenir…

Passé l’effet de surprise de la plume et surtout de l’univers un brin farfelu imaginé par l’auteure, je dois avouer que j’ai bien aimé cette histoire. On retrouve les éléments qui font la trame de l’histoire originale : une fille perdue dans ses bouquins, une malédiction, une Bête qu’on a pas spécialement envie d’apprivoiser tout de suite… Le tout retravaillé dans un univers où les démons succubes ont pris possession du château royal. Le lieu se transforme en royaume de luxure et de perversion une fois la nuit tombée, pas besoin de vous faire un dessin sur ce qui s’y passe ! Les habitants du royaume sont des métamorphes qui n’ont plus accès à leur bête intérieure.

J’ai beaucoup aimé le personnage de Finley, qui se bat pour son village oublié de tous. Elle est très intuitive, directe et son franc-parler est à la fois surprenant et rafraîchissant. Elle a assez de caractère pour tenir tête au Prince Dragon, ce qui engendre des joutes verbales qui m’ont enchantée ! Ses interactions avec la Bête sont chargées en tension, en colère mais aussi en un désir presque incontrôlable. Je dis presque parce que Finley lutte encore et encore…ce qui nous donne un duo délicieusement frustrant !

Évidemment nous avons la Bête. Le Prince Dragon. Personnage mystérieux qui va se dévoiler peu à peu à Finley. Il est à la fois puissant, agaçant, terriblement attirant, prodigieusement difficile. Mais le mystère attire Finley comme un paillon le serait par la lumière. Reste à savoir à quel point elle va se brûler les ailes… Quant aux personnages secondaires, ils sont complétement décalés mais drôles. On se les imagine sans mal.

Au final, malgré l’érotisme un peu cru et assez présent, cette histoire a suffisamment attisé ma curiosité pour que j’ai envie de connaître la suite. J’ai passé un bon moment de lecture.

Que j’ai adoré retrouver Elio, Sienna et toute la famille Capri pour un dernier tour de piste ! Une famille mafieuse avec ses secrets, ses traîtres, ses règlements de comptes… Une famille bien compliquée comme je les aime !

En temps normal, quatre tomes sur le même couple, je vous aurais dit… non pas pour moi ! Mais pas avec Quiet mafia. Pas avec la toile tissée par J.L. Drake autour d’Elio et Sienna mais aussi autour de toute cette famille. Les Capri sont vraiment tous hyper attachants, sans doute parce qu’ils règnent avec un certain respect et de l’honneur. Attention, ils sont divinement dangereux, ne vous y trompez pas Ils ne laisseront personne prendre leur place… Et Vinni et Niccola… comme j’aimerais les retrouver dans leur propre histoire, ce sont mes personnages secondaires préférés !

Je ne dirai rien de l’intrigue, de toute façon vous n’y comprendriez pas grand chose tellement la toile est épaisse… non il faut les lire depuis le début pour avoir la mesure de toute l’histoire, du passé, des implications de chacun. Des destins croisés, des mensonges aux conséquences colossales, des vengeances qui mûrissent depuis des années…

Encore un excellent moment avec ces italiens ténébreux. On retrouve un Elio au summum de sa puissance, une Sienna qui va montrer de quoi elle est réellement capable… Une histoire riche en rebondissements, en action, en violence aussi. Je n’ai pas vu les pages défiler et j’ai le coeur lourd de les quitter… C’est une saga qu’il faut absolument découvrir !

Le brasier est la suite directe de L’étincelle. Il est nécessaire d’avoir lu le premier tome.

Est-ce que j’ai lu ce deuxième tome en apnée ?

Complètement.

Il faut dire que la fin du précédent opus ne laissait rien présager de bon autant pour Sara que pour Jaxon…

Je ne vais rien vous dévoiler de l’histoire dans cette chronique, simplement vous livrer mon ressenti.

Cette suite en un cran au-dessus dans la violence, dans la manipulation, dans les déchirures, que le premier tome. Les menaces se précisent, les mensonges enlisent les esprits. Et si le passé de Jaxon et Sara est sordide, l’avenir ne s’annonce pas plus radieux. Ils vont devoir se battre, parfois contre eux-mêmes, contre la toile qui se tisse autour d’eux. On ne sait plus à qui il faut faire confiance, on doute de tout le monde, même des sentiments. Le destin peut-il décider de séparer des âmes soeurs ? Jusqu’à quel point peut-on se battre pour sauver son coeur déjà brisé ?

Qu’est-ce que j’ai souffert pour eux et avec eux dans cette histoire ! Mon coeur a crié à l’injustice, s’est révolté en regard de certains choix, de certaines vérités qui éclatent. On peut dire sans conteste que l’expérience a été intense.

On en sait plus sur le milieu dans lequel évolue Jaxon. On en sait beaucoup plus encore sur le club des Chacals et la fan de bikers en moi à exulté !

De nouveaux personnages font leur apparition, notamment Remy et…je ne dirai pas grand chose, sinon que l’auteure réussit un tour de force en me faisant aimer et souffrir pour un personnage qui n’est clairement pas un enfant de chœur. Un homme empli de noirceur et qui se complaît dedans.

Une excellente lecture, encore meilleure que le premier tome. J’ai souri, grincé, douté… Un bon cocktail émotionnel et tout ce qu’il faut pour savourer une histoire intense. Une fin qui laisse présager que ça n’en est pas vraiment une…

Hey…ça vous dit qu’on joue au loup ? Non parce que celui qui règne sur Chicago et entre ces pages donne sacrément envie de jouer ! Ça faisait longtemps que je n’avais pas lu de l’Urban Fantasy et visiblement je suis tombée sur l’histoire qui me donne vraiment envie de m’y remettre !

Dans Witch and Monsters, on atterrit en plein Chicago en compagnie de Caella, une sorcière sans coven, bannie depuis plusieurs années. Et franchement ça lui va très bien comme ça… Alors dire qu’elle traîne des pieds pour aller sauver un gros plein de poils pas très aimable est un euphémisme ! Son bon coeur la perdra…et d’ailleurs c’est ce qui se passe ! Son implcation auprès de l’alpha de la meute va avoir des conséquances hors de contrôle…

Caella se retrouve au coeur d’une histoire dont elle ne voulait pas, encombrée d’un loup alpha qui ne cache pas du tout son désir pour elle et de tout un tas de choses qu’elle aurait préféré oublier. J’aime beaucoup ce personnage. Petite sorcière badass qui n’a pas peur de tenir tête au loup. Armée d’un sens du sarcasme acéré, elle va devoir faire face à une situation qui lui échappe. J’aime son évolution, j’aime ses doutes mais aussi sa manière de foncer dans le tas sans réfléchir. J’ai beaucoup souri à ses réparties !

Fenrir, lui, c’est le loup alpha qu’on s’attend à retrouver. Un peu cliché, un peu trop beau…mais sacrément efficace !! Petit coup de chaleur garanti ! Entre lui et la petite sorcière ça fait des étincelles et j’adore ça !

La plume est efficace, va droit à l’essentiel et c’est ce que j’aime. Ça donne un rythme régulier à l’histoire et je ne me suis pas ennuyée un instant. L’univers est simple mais maîtrisé, j’attends de voir ce que l’auteure nous a concocté parce que cette fin laisse présager pas mal d’ennuis ! On y retrouve pas mal de créatures surnaturelles : vampires, loups, sorcières, démons et quelques autres…

En bref, un premier tome addictif, un univers auquel j’ai accroché dès les premières pages. Des personnages secondaires qui ne laissent pas non plus indifférent ! Ce sera un régal de me plonger dans le tome 2, je suis vraiment pressée de savoir à quelle sauce Caella va être mangée…

Au début de ma lecture, je me suis demandée dans quoi je m’étais embarquée, où l’auteure voulait nous emmener… Puis j’ai vécu des montagnes russes émotionnelles ! Il me tarde de découvrir le tome 2 !

On fait connaissance de Sara et Jaxon en même temps, tout simplement parce qu’ils sont inséparables depuis leur plus tendre enfance. Petit garçon protecteur d’une fillette harcelée, puis sauveur d’une jeune femme maltraitée. Il n’y a qu’eux pour ne pas voir l’alchimie et l’évidence. Puis c’est tout beau tout rose…jusqu’au jour où Sara vrille, piétinant tout ce que Jaxon avait à lui offrir. Déchirant son propre coeur à elle.

Le moins qu’on puisse dire c’est que cette histoire ne manque pas d’émotions. On passe du bonheur au déchirement en quelques pages. On sent la violence, la rancoeur, la douleur des personnages. C’est fou comme Sara m’a fait mal. Comme j’ai souffert pour Jaxon. R.J. Lewis nous conte une histoire d’amour tumultueuse, où les protagonistes se noient dans leur passé, dans la violence de leurs ressentiments.

Le retour de Sara dans sa ville natale signe-t-elle un nouveau départ ou au contraire le début de la fin ? Parce que tout est flou à la fin de ce premier tome. On reste le coeur suspendu au bord du gouffre.

Le début du roman ayant un rythme plutôt lent, il nous laisse le temps de découvrir Jaxon et Sara. Et je me suis beaucoup attachée à eux. Pour mieux souffrir ensuite, c’est certain ! Ils ne cessent d’évoluer au cours de l’histoire. Mais quand Sara revient des années après avoir fui son plus grand amour, elle ne sait plus qui est ce Jaxon qu’elle a sous les yeux. Et j’ai vraiment hâte de découvrir ses nouvelles facettes, même si je les devine bien sombres.

Un bon premier tome qui porte bien son nom, L’étincelle. On commence tout juste à entrevoir les mailles de ce qui se trame et il ne faudra pas grand chose pour que tout s’enflamme…

Alors là, ce roman ne pouvait pas mieux tomber pour moi et mon amour des pirates ! Depuis toujours, ils me fascinent et je ne compte plus le nombre de romans que j'ai dévoré sur le sujet ! Je rêvais même de devenir une femme pirate étant gamine ! Là, j'ai renoué avec tout ce que j'aime et j'ai passé un excellent moment avec Victoire et le Capitaine Morgan Ker.

   Embarquez à bord du Requin pour une romance slow burn, une vraie, pleine d'action, de pirates bien sûr mais aussi de dangers, de tension et d'étincelles. Quelle aventure ! Pour un peu j'aurais presque regretté de ne pas être à la place de Victoire pour affronter moi-même ce gredin de Morgan Ker ! Je dis presque parce que... Morgan n'est pas un homme tendre avec Victoire... Les pages se sont tournées à une vitesse folle tellement j'étais captivée ! Une intrigue simple mais efficace, un univers fantasy que j'ai toutefois regretté de ne pas découvrir un peu plus développé. La force de ce roman réside dans ses personnages très bien travaillés.

    Morgan Ker, le Capitaine pirate. Charismatique, auréolé de mystères mais aussi impitoyable qu'on l'attend d'un loup de mer. Pour ne rien gâcher, il est sexy en diable vous vous en doutez... Erine Kova a parfaitement poussé son caractère, on a vraiment affaire à un vrai pirate ! Du genre qui ne se laisse pas dicter sa conduite sur son bateau. Un homme dur, qui a connu des temps difficiles, des tempêtes. Il est ardu de l'impressionner, et pourtant... J'ai adoré Morgan Ker, évidemment, l'autrice fait tout pour qu'on succombe ! Mais il reste fidèle à lui-même jusqu'à la fin et ça c'est appréciable.

    Entre lui et Victoire, ça fait des étincelles dès les premières secondes mais pas forcément pour les raisons qu'on imagine. La jeune femme ne vit que pour venger sa mère et elle est préparée à affronter le meurtrier. J'ai admiré la détermination de Victoire, ses réparties et sa tête bien faite. Elle tient la dragée haute au capitaine et ça donne des scènes aux dialogues piquants, des événements pas toujours très tendres... Et qu'elle sache se battre et en conter à Morgan, c'est parfait !

   Une plume entraînante qui nous emmène sillonner les mers aux côtés d'un équipage attachant, croiser l'épée avec Morgan et partir à l'abordage d'un beau pirate ! Un Capitaine qui fait battre le coeur un peu plus vite et une romance sensuelle qui prend son temps. Ne passez pas à côté de ce roman et embarquez pour une aventure qui s'annonce mouvementée !

Nous voilà de retour chez les Savage Tigers, pour mon plus grand bonheur ! J’adore les membres de ce MC. Dans ce troisième tome, en plus, on connaît déjà tous les personnages et on va en apprendre tellement sur eux…

Croisée dans le tome précédent, Savannah a élu domicile au QG mais elle peine à trouver sa place. Tous la définissent par sa maladie et elle se sent tellement inutile. Je dois dire qu’elle m’a fait mal au coeur, cette jeune femme si fragile. Personne ne l’écoute réellement et surtout pas Vince à qui elle s’accroche pourtant si fort. Alors je n’ai pas été étonnée qu’elle aille chercher ailleurs ce qu’elle ne trouve pas chez les Savage Tigers.

Un tome assez fort en émotions en tout genre. Le passé de Vince lui revient en pleine tronche de deux façons bien différentes. J’ai eu le coeur brisé par certaines scènes qui débordent d’émotions. Cette femme, le premier amour de Vince, va chambouler Savannah. Va chambouler Vince et l’équilibre qu’il pensait avoir. Car un premier amour, ça ne s’oublie pas si facilement… J’avoue que Vince est assez émouvant dans ce tome. Enfin, à sa manière brute de décoffrage bien sûr ! Beaucoup de secrets, pas mal de non-dits et de sentiments refoulés qui vont mener à une situation complexe.

Parce que c’est là que l’amour va prendre un virage inattendu. Avec l’arrivée de Silas dans l’équation. Silas, le président d’un autre club, qui va tomber sous le charme exotique de Savannah. Silas, qui va avoir la jeune femme dans la peau, au point d’accepter un deal très particulier.

Une dynamique dans la romance qui change un peu et que j’apprécie particulièrement : le trouple. Ou quand l’amour refuse les étiquettes et les convenances. Quand l’amour se vit à deux, à trois, sans se soucier du regard des autres. J’ai trouvé ce thème très bien traité, fort en émotions et en scènes bien spicy ! Je crois bien que c’est mon tome préféré des Savage Tigers ! Tout simplement parce que j’aime quand les personnages assument leurs différences, qu’ils assument pleinement leurs sentiments.

Bien sûr, l’auteur ne s’est pas contentée de tourner son histoire autour de Vince, Silas et Savannah. Bien d’autres choses vous attendent dans cet opus riche en action et en rebondissements, et c’est ça qu’on aime ! Voir les membres du MC se battre pour leur liberté, pour leurs frères et leur famille de coeur.

Encore un super moment avec les Tigers ! Une série à découvrir…

Je vais commencer très simplement… Gros coup de coeur pour cette histoire ! Je l’ai dévorée ! J’étais complétement accro à l’intrigue, aux personnages, à l’univers !

Brexley Kovacs est une privilégiée, vivant dans une belle cage de luxe dans un Budapest divisé en deux. Côté Pest, les Humains. De l’autre côté du Mur, Buda, le territoire Fae. Entre les deux camps, une guerre cruelle qui n’en finit pas depuis 20 ans. Aux côtés de son ami d’enfance Caden, elle défie l’autorité sans imaginer un jour que sa vie pourrait être dans la balance. Un jeu dangeureux, jusqu’au jour où les choses tournent mal. Un raid qui vire au drame et là voilà capturée et vouée à un destin pire que la mort. Terrorhàz…la prison fae…

Après avoir mis un petit peu de temps à apprivoiser l’univers, j’ai carrément plongé la tête la première dans le roman. J’apprécie que l’histoire se situe en Hongrie, avouons que ce n’est pas quelque chose de très courant. Et que dire de l’univers carcéral ? Immersif au possible. L’autrice parvient à nous dépeindre l’horreur de ce cloaque, ses relents de peur, de violence et de misère. J’ai eu peur pour Brexley, fragile humaine balancée au milieu de l’hostilité la plus perverse. Le world building est très intéressant et encore, je pense que dans ce tome 1, il n’est qu’introductif. De nombreux éléments distillés au compte-goutte me disent qu’on est loin de tout savoir…tout en me gardant curieuse et attentive.

Côté personnages, je me suis beaucoup attachée à Brexley. Une héroïne qui va passer par de nombreux écueils. Elle va sérieusement en baver… Physiquement, elle ne fait le poids, mais sa volonté, sa force de caractère font d’elle une personne dangereuse. Elle est typiquement le genre d’héroïne que j’adore, de celles qui me font vibrer.

Et Warwick Farkas…mamamia ! Il y a tellement de choses à dire sur lui et pourtant on en sait tellement peu. Lui m’a fait fondre dès la première rencontre. Son magnétisme dangereux, sa violence à peine contenue, mais aussi ses intentions mystérieuses… Bref, le genre de personnage masculin qui va se classer en tête de liste de mes favoris ! Entre Brex et lui, c’est chargé en étincelle, en tension, en haine et en bien d’autres choses qui font pétiller les émotions.

Qu’on ne s’y trompe pas, on sombre ici dans un univers d’une violence inouïe. Les scènes sont dures, sans pitié et suffisamment imagées pour qu’on ne passe pas à côté. L’héroïne n’est pas de celles qui sont épargnées. Certains évènements ont bien malmenés mon coeur ! Mais l’intrigue est bien menée, il y a de l’action à revendre, des émotions en pagaille.

J’aime beaucoup la découverte du monde Fae, la prise de conscience subtile de Brex. J’adore l’univers fantastique que l’auteure nous dépeint ici. Et ce cliffhanger…il me fait clairement regretter de ne pas avoir le tome 2 sous la main ! Mais c’est une suite que je ne vais pas laisser traîner, c’est certain !

Grande première pour moi avec la plume d’Aurélie Depraz et je suis conquise ! Quel bonheur que de me plonger dans cette histoire ! J’adore la romance historique et je n’ai pas d’époque privilégiée. En général, je me laisse porter par le récit. Mais ici, j’ai carrément plongé dans l’époque et ce fût un régal, une immersion si délicieuse que j’ai dévoré ce roman sans même m’en apercevoir…

Dans ce premier tome de Passions Londoniennes, on suit l’histoire d’Alexander Ashford, Comte de son état et bien empêtré dans une situation épineuse. Il se retrouve tuteur d’une jeune femme de 19 ans qui a toujours vécu loin du faste de Londres et de son tumulte nuptial. S’il veut mettre fin à ses responsabilités pesantes, il doit lui trouver un bon parti. Et donc endurer la saison londonienne… Et vous êtes loin d’imaginer à quel point il déteste ça ! Ni à quel point Jade va bouleverser ses plans.

J’ai beaucoup aimé Alexander, aristocrate dans toute sa splendeur, tenant à sa liberté toute masculine, à ses petites habitudes. Ses plus proches amis, sa routine au club. Sa réputation le précède et elle n’est pas du goût de tous… Le voir perdre pied, voir ses habitudes mises à mal par une toute jeune femme est un pur plaisir ! Parce que Jade Shaheedan est loin d’être une stupide oiselle comme il l’imaginait ! Érudite, curieuse, dérogeant un tantinet aux règles en usage à son époque, elle a tout pour chambouler les coeurs, sans même parler de sa beauté atypique. Leurs échanges sont doux, empreints de taquineries et de retenue, un mélange qui vous vous en doutez, va faire grimper les tensions. Des scènes romantiques à souhait, de la sensualité, j’ai retrouvé tout ce que j’affectionne !

J’ai eu un coup de coeur pour le trio qu’Alexander forme avec Jay et James ! Leurs plaisanteries, leurs provocations amicales. J’ai vraiment adoré les scènes où ils sont ensemble et j’ai hâte d’en savoir plus sur eux !

Armée d’une plume raffinée et fluide, Aurélie Depraz nous offre un voyage dans le Londres du XIXe, avec ses us et coutumes aristocratiques et parfois leur hypocrisie. Avec toujours en toile de fond, la condition des femmes juste bonnes à trouver un bon parti. Une course à celle qui sera la mieux dotée et la plus rapide pour se mettre à l’abri d’un homme fortuné et bien vu, quitte à user de procédés retors… Par-ci par-là, on s’immerge encore avec des descriptions admirablement documentées sur les vêtements d’époque, le mobilier, l’essor technologique…on s’y croirait !

Une très belle découverte et une lecture très plaisante que je conseille fortement aux amateurs de romance historique. Idéale aussi pour débuter dans le genre.

J’avais besoin d’une bonne dose d’humour, on m’a proposé ce petit ovni littéraire…j’en conclus que c’était le destin ! Et rien qu’en lisant les titres dans le sommaire, j’étais déjà dans l’ambiance décalée de l’histoire.

Bienvenue dans une quête d’heroic fantasy pas tout à fait comme les autres… Une histoire dont vous êtes le héros et les choix ne sont pas toujours heureux, comme en attestent les miens !! ( Je suis un piètre chevalier je l’avoue…) Un livre court mais excellent, décliné en 24 petits chapitres, des leçons, pour nous emmener dans un royaume absurde mais poilant.

En chemin vous croiserez tout ce qu’on aime en fantasy classique : orcs, elfes et autres nains, des situations loin d’être conventionnelles en revanche ! Un cocktail détonnant entre Le seigneur des anneaux ( pour les références ) et le Donjon de Naheulbeuk ( pour le côté absurde de l’univers ) que j’aimais tant écouter quand j’étais ado !

Bref, une super découverte, trop brève certes, mais qui m’a bien fait rire et m’a rendue un brin nostalgique de la bonne vieille fantasy que j’aime tant. Et petit bonus, l’ouvrage est illustré par de très belles images. Mon fils, fan du genre, me l’a déjà emprunté, curieux de savoir ce qui me faisant tant marrer. Alors ? Allez-vous oser vous plonger dans cette quête ubuesque ?

Bienvenue en Alaska ! Et quelle arrivée fracassante ! On peut dire que Camilla Simon sait nous mettre tout de suite dans l’ambiance avec Lennox. Cette fille est un vrai rayon de soleil qui va venir secouer un peu la ville endormie de McGrath. Un retour dans le passé, sur les traces de sa famille qu’elle n’a pas connue.

On ne présente plus la plume de Camilla Simon, et sans surprise elle nous embarque avec facilité dans ce roman court mais aussi délicieux qu’un petit bonbon. Une romance pleine de beaux messages, de gaffes et d’éclats de rire. Un premier pas très réussi dans l’auto-édition.

J’ai adoré Lennox. Cette jeune femme est tellement naturelle qu’il est impossible de ne pas ressentir son aura. Qu’est-ce qu’elle m’a fait rire ! J’adore les héroïnes un peu gaffeuses et là je suis servie ! Lennox est une catastrophe ambulante ! Et je suis certaine que c’est un charme que Thor aime aussi beaucoup…sans doute trop à son goût !

Enfin Thor…Son vrai nom c’est Skyler, mais au moins maintenant vous aurez une sacrée image dans la tête ! Il est tel que je l’attendais. Aussi rude que le climat de l’Alaska…Mais aussi plein de contrastes qui le rendent attachant. J’adore ses interactions avec Lennox qui vont le secouer peu à peu de sa léthargie.

Ce roman est court mais pour une fois, ça ne m’a pas gênée, parce qu’il est riche en émotions. Tout est fluide, pas de longueur, on ne s’ennuie pas. L’auteure parvient à nous plonger au coeur de l’Alaska en peu de mots. J’ai eu l’impression moi-même de patauger dans la neige, de ressentir le froid mordant.Ou la chaleur qui enveloppe le chalet comme un cocon.

Une petite douceur que j’ai dévoré et qui m’a fait un bien fou. Ce genre de romance doudou qu’on se plaît à lire et relire.

Les mots me manquent pour vous faire part de tout ce que j’ai ressenti durant cette lecture… Je commencerai donc par Waouh ! J’ai adoré ! C’était si intense que j’ai dû faire des pauses. D’ordinaire je ne suis pas une grande fan des TW, mais là, il me semble important de rappeler que les sujets sont très sensibles et extrêmes, et que ce roman n’est pas à mettre entre toutes les mains.

Nous avons un roman qui est divisé en deux parties : un prequel et un tome sur Raphaël. Le prequel va vous donner toutes les clés pour comprendre la psychologie des personnages. Pas cautionner ce qui se passe pour eux, mais au moins connaître un pan de leur histoire pour mieux les appréhender. Ce qui se passe dans ce tome introductif est d’une noirceur sans nom. Dur à lire, dur à décrire, dur à supporter. Certaines scènes sont très violentes. Ici, on touche à ce qu’il y a de plus sacré, l’innocence d’enfants qui avaient placé leur confiance dans une institution et qui a bafoué leurs âmes. Sept enfants. Sept archanges. Sept déchus qui vont survivre comme ils peuvent à l’horreur.

Raphaël est l’un d’eux. Un homme brisé qui a peut-être échappé physiquement à l’enfer, mais dans son esprit, c’est toujours le chaos. Le bien, le mal, tout cela indiffère Raphaël, tant que ses besoins sont assouvis. Quand la luxure devient intimement liée à la mort. Quand son fantasme absolu est fait femme, comment pourrait-il résister à ce qui le ronge ?

Raphaël est un démon, on le lui a répété toute sa vie. Il est habité de noirceur et n’y trouve aucune échappatoire. En réalité, il n’en cherche même pas. Alors quand son âme entre au contact de celle de Maria, si pure, si innocente, c’est dans la tourmente qu’il va sombrer.

J’ai aimé ce personnage qu’on sent évoluer en toute subtilité. Sous la plume aiguisée et envoûtante de Tillie Cole, les pires vices prennent vie mais aussi quelques lueurs d’espoir. Et Maria…cet agneau sacrificiel qui va trouver une sorte de quête rédemptrice pour s’affranchir d’un passé qui la torture encore. Une danse létale entre deux âmes tourmentées. C’est tordu, c’est malsain, mais c’est aussi émaillé d’amour, à leur façon.

Je l’avoue, cette lecture a été si percutante que j’ai dû m’arrêter plusieurs fois pour laisser à mon esprit le temps d’assimiler… Je me suis laissée emporter par cette dark romance aux personnages finement travaillés, aux personnalités complexes. Certains m’ont fait mal au coeur, d’autres m’ont épouvantée. Gabriel m’a tiré des larmes. Ce fut une lecture riche en émotions complexes. Une aventure rude mais attirante et je suis impatiente de connaître ce qui est réservé aux autres Déchus.