Commentaires de livres faits par Idole
Extraits de livres par Idole
Commentaires de livres appréciés par Idole
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— C’est verrouillé. Deux verrous, non ?
Charlie hocha la tête.
— D’accord. Recule. Je peux peut-être l’enfoncer.
Charlie tendit la clé.
— Ou tu pourrais la déverrouiller.
— Waouh. C’est tellement dingue que ça pourrait marcher.
— Oui, haleta Avery.
Il aurait aimé pouvoir tendre les mains et écarter largement ses fesses pour Gray. Aimé pouvoir s’offrir encore plus qu’il le faisait déjà, en espérant plus que tout que Gray n’allait pas le laisser comme ça.
— Oui. Mon Dieu, je le veux, Gray, je te veux tellement.
Mais Gray s’éloigna. Le mouvement sur le lit indiqua à Avery qu’il s’était levé.
— S’il te plaît, gémit Avery, ne se souciant plus d’avoir l’air pathétique.
Le lit bougea à nouveau alors que Gray s’installait derrière lui. Ses mains rugueuses attrapèrent ses hanches, le tirant plus haut sur ses genoux.
— Oh, chéri. Je ne pourrais pas m’arrêter maintenant, même si je le voulais. Pas avec ce cul parfait qui supplie d’être baisé, dit-il en cravachant le dos d’Avery.
La morsure du coup dans son dos le fit haleter, la douleur dans l’aine si intense qu’il n’était pas sûr de pouvoir la supporter. Dieu merci, Gray ne l’avait laissé que le temps de prendre une cravache.
— Tu es en train de dire que je suis trop dur avec lui ? Que je n’aurais jamais dû le punir ?
— Oh, non. Je pense que cette punition était exactement ce dont il avait besoin. Mais la punition n’est qu’une partie de la discipline.
Gray soupira de défaite, voyant où Charlie voulait en venir.
— Je dois récompenser un comportement positif.
— Exactement.
— Et s’il n’y a rien à récompenser ?
— Ah, vraiment ? demanda Charlie en souriant. Ou ne serait-ce pas plutôt que tu refuses de le voir ?
Je me retourne et trottine rapidement vers la porte où elle m’attend.
— Avec tous les regards nostalgiques que vous avez lancés à cette porte tout l’après-midi, je commence à me demander si vous n’auriez pas le béguin pour le patron, me taquine-t-elle alors que nous nous dirigeons vers l’ascenseur.
— Quoi !? m’exclamé-je, les joues rougissant d’embarras. Je le connais à peine.
— Mais vous trouvez qu’il est sexy, rétorque-t-elle.
Les portes de l’ascenseur coulissent et nous entrons ensemble.
— Il n’est pas mon type, insisté-je. Il a au moins deux fois mon âge.
— Pas autant.
— Néanmoins, il n’est pas mon type.
— Et il vous déteste, ajoute-t-elle.
— C’est vrai. Ça aussi.
— Je ne suis pas en colère ! riposte-t-il vivement. C’est le pire dans tout ça. Je ne suis même plus en colère. Je suis… je suis jaloux.
Sa voix flanche et il observe la photo sur la table.
— Tu es clairement toujours amoureux de lui. Au point où, même quand tu m’as noué, tu as pensé à lui.
— Quinn…
— Je ne suis pas en colère contre toi.
Il se lève lentement du canapé.
— Mon cœur souffre, mais je ne suis pas en colère. Je suis même parfaitement heureux de retourner travailler dans la salle du courrier.
Il me regarde, les yeux brillants de larmes contenues.
— Mais, je ne vais pas essayer de rivaliser avec un fantôme pour ton affection et je n’ai pas besoin de la culpabilité d’être une sorte de pseudo-briseur de ménage.
— Perry est mort, rappelé-je en me levant à mon tour. Il aura toujours une place dans mon cœur. Cela ne changera jamais, mais Quinn, je veux voir s’il existe un moyen de construire quelque chose de différent avec toi, quelque chose de nouveau.
Il secoue la tête.
— Peut-être que je suis juste du genre jaloux…
Il balaye la pièce du regard et ricane.
— Ou peut-être que c’est dû au fait que tu ne te contentes pas de le garder dans ton cœur depuis tout ce temps. Quoi qu’il en soit, tu ne te sens pas vraiment prêt pour une relation qui ne l’implique pas.
Quinn commence à se diriger vers la porte d’entrée.
— Merci d’avoir partagé tout ça avec moi. Ça m’aide. Je réalise maintenant que tu n’es pas un connard. Tu es simplement amoureux d’un Oméga que tu ne peux plus avoir.
— Oui. Pourquoi ? demanda Henry, clairement amusé par mon regard soupçonneux vers l’infusion.
Je réfléchis attentivement.
— Puis-je avoir du lait et deux sucres dans le mien ?
— Bien sûr.
Henry prépara une tasse pour Bobby et Alexander avant la mienne, et je me retrouvai à jeter un regard noir vers la petite tasse de thé en céramique entre mes mains. Elle était blanche avec des fleurs roses.
— Quelque chose ne va pas ? demanda Henry.
— Je viens de passer les deux derniers jours à pleurer comme un bébé. Vous n’auriez pas une tasse qui ne va pas me dépouiller un peu plus de ma virilité ?
Henry me fixa pendant une minute avant d’éclater de rire.
Quelques minutes après avoir repéré l’avorton, je m’évanouis et me réveillai dans une boîte en bois. Si quelqu’un m’avait montré cette boîte auparavant et m’avait dit, ‘Voilà, Chauncey. C’est ce qui va changer ta vie pour toujours’, j’aurais pensé que j’avais soit perdu la boule soit que quelqu’un m’avait renommé ‘Pandore’. Tout ce qui se trouvait dans cette boîte n’était pas mauvais. Juste un peu tordu…
Vous me tentez, mon Père, et à cet instant précis, ce n’est pas votre pain que j’ai envie de manger.
— Le kintsugi ?
— Euh, je ne sais pas. Le vase réparé avec de l’or.
— Ouais, c’était moi.
— Pourquoi ? Qu’est-ce que ça signifie ?
— Qu’a dit Warren quand tu le lui as demandé ?
— Il a dit que c’était juste un vase.
Charlie rit.
— Ça m’étonne pas.
Il s’adossa à sa voiture, les yeux plissés à cause du soleil.
— C’est un truc japonais. Ils pensent que quand un objet est cassé, il n’en devient pas inutile pour autant. Seulement plus intéressant. Ça fait partie de l’histoire de cet objet. Et c’est son histoire qui le rend beau.
Taylor sourit en pensant aux cicatrices de Warren. Il savait bien que le vase n’était pas qu’un vase.
— C’est parfait.
— Je trouvais que ça correspondait à Warren.
— Ta salade. Tu te souviens ? Je t’apporte toujours une salade le jeudi.
— Mon garçon, je ne suis pas né d’hier. Je ne mange pas de salade. Mon petit-fils m’apporte des hamburgers le jeudi.
— Ah bon ? Quel petit-fils ? demanda Phil, s’installant au bord du lit.
— Le seul petit-fils que j’ai ! Il s’appelle Phil. Il est à l’université maintenant. Malin comme un singe, d’ailleurs.
Lorsque la mémoire de Papy avait commencé à disparaître, Phil avait essayé de le corriger quand il se trompait, pensant qu’il valait mieux essayer de le garder ancré dans la réalité, mais cela ne faisait que bouleverser Papy. Les infirmières avaient expliqué qu’il valait mieux accepter la version des choses de Papy, dans une certaine mesure. Alors Phil se contenta de sourire et ajouta :
— Il est intelligent, hein ? Probablement beau, aussi.
— Je ne vous le fais pas dire !
— Et si ça se reproduisait ?
— Tu veux dire, si tu en venais à un point où le sexe avec moi ressemblerait à une corvée et que tu ne pourrais trouver un vrai plaisir qu’avec un parfait inconnu ? Si ça se produit, cela signifiera que j’ai échoué, River. Pas toi.
— Tu le penses vraiment ?
River repensa à ce qu’il savait du passé de Phil.
— C’est pour ça que Rory est parti ? Tu crois que tu as échoué avec lui ?
— Je sais que j’ai échoué. Mon incapacité à montrer de l’affection m’a beaucoup coûté au fil des ans. Rory n’était pas le premier et ne sera probablement pas le dernier.
Les implications de cette déclaration pesèrent lourd entre eux. River baissa la tête. Quelque part dans les bois, un tamia babilla. Le ruisseau gazouilla de plus belle. Leur campement tomba soudain dans l’ombre – que ce soit un nuage passant devant le soleil ou celui-ci se cachant derrière un arbre, River n’en était pas sûr.
Il voulait dire à Phil que son manque d’affection n’avait pas d’importance.
Il craignait que ce soit un mensonge.
La réponse à cette question était facile.
— Parce que tu me rends heureux. Parce que ces moments où je jette un coup d’œil dans ta chambre et où je réalise que tu es toujours là, ou que je rentre à la maison et que tu m’attends sur le canapé, ce sont les meilleurs moments de ma journée. Les meilleurs moments que j’ai passés depuis des années, en fait.
— Oh mon Dieu, répéta Taylor.
Il se redressa légèrement et croisa le regard de Warren dans l’obscurité. Ses doigts se posèrent doucement sur la joue de Warren.
— Je n’ai encore jamais fait ça. Je ne sais pas comment être en couple.
— Ce n’est pas différent de ce qu’on fait déjà, répondit Warren.
Taylor secoua la tête.
— Je ne pense pas que tu réalises dans quoi tu t’engages.
C’était possible, mais c’était sans importance. Il avait l’intention de garder Taylor auprès de lui le plus longtemps possible.
— Dis-moi ce qui te branche, murmura Sebastian en s’approchant de lui jusqu’à ce qu’ils se frôlent. Dis-moi ce qui t’excite vraiment !
Steve baissa brièvement les yeux.
— Être dominé, reconnut-il. Soumis. Humilié.
Sebastian eut un sourire conquérant.
«Tu es à peine un adulte, sans endroit pour habiter,» dit Alex.
Je veux dire, ils tremblèrent vraiment et je dus prendre sur moi pour éviter de tomber. Je pouvais seulement rester là et le regarder fixement. Un simple regard, mais j’avais l’impression d’un baiser sur ma chair chauffée. Je sentis des picotements partir de la base de mon crâne et descendre le long de mon corps et mes orteils se recroquevillèrent. Je le voulais. J’avais désiré des gars avant, mais c’était plus dans le sens de les trouver sexy et que les voir de plus près serait amusant, mais rien de comparable à ce que je ressentais pour Lance.
Il se penche à nouveau mais je l'arrête brusquement. Me doigts pianotent jusqu'à sa cravate que je défais d'un geste vif. Je relève les yeux vers lui, il a très bien compris où je voulais en venir. Dorian ne viendra pas s'immiscer entre nous maintenant.
Cole faillit l’informer que son âme sœur ne voulait plus de lui, et se rendit compte à temps que son compagnon avait raison.
Alors, il se contenta d’acquiescer.
— Merci.
Layne arqua un sourcil, une lueur plus incisive dans le regard.
— Ne me remercie pas, je suis tellement bon au lit qu’Arthur aura l’air bien fade en comparaison.
Cette louve puissante et courageuse n’était pas à lui.
— Tu es frustré ? Tu as envie de faire l’amour ? Demande à Arook, il sera ravi.
Julian plissa les yeux.
— C’est avec toi que j’ai envie de baiser, Neven, toi !
Neven sourit et lui prit la main.
— Moi aussi. Mais nous nous aimons, et c’est le plus important, non ?
— Nous appelons cela la petite mort, murmura Julian d’une voix rendue rauque par le plaisir.
— Nous aussi. C’est la première fois pour moi.
— Il t’a fallu deux queues pour y parvenir, sourit Julian.
— Il m’a fallu l’homme que j’aime.
Julian ne put répondre. Il était trop ému.
— Je t’aime, Gilles. Je t’aime tellement. Si tu savais comme j’ai mal au cœur de ne pas sentir ton amour en retour.
Gilles se tourna et Ricardo releva le visage vers lui.
Il avait les yeux humides. Ses iris, presque noirs, le fixaient avec une détresse terriblement touchante.
Il était sincère et, pour la première fois, Gilles crut à son amour. Un véritable amour.
Il était beau dans cette faiblesse affichée. Livré à lui, osant se dévoiler. Beau ? Non. Magnifique.
Alors Gilles déposa un baiser sur ses lèvres et Ricardo trembla.
— Alors je ne sais pas quels pirates vous avez rencontrés jusqu’ici, la contredit Will, mais je peux vous assurer que celui-ci et plutôt obsédé par ce fichu équilibre.
— Je témoigne ! intervint Starkey. Il ne parle que de ça.
— Seulement si je peux te convaincre de passer sous les draps avec moi.
Les joues de Charlie virèrent au rouge et il eut un pas de recul, les yeux rivés sur le tapis aux pieds de Jonas.
Ce dernier s’approcha, essayant de jauger sa réaction. Il ne semblait pas opposé à l’idée. Et pourtant…
— Et si on se bécotait simplement sur le canapé ? proposa-t-il. Tu peux allumer la cheminée comme la nuit dernière. Peut-être des baisers et un peu de pelotage ?
Charlie eut l’air de l’envisager. Jonas sourit.
— Hé, je serais même d’accord pour le faire sur la banquette arrière de ta Cadillac, si tu veux vraiment revivre tes heures de gloire.
Les joues de Charlie se colorèrent encore davantage.
Jonas soupira de frustration.
— Seigneur, Charlie. J’abandonne. Tu veux que j’arrête ? Est-ce que je te dégoûte ? Est-ce que tu es moralement opposé à l’idée d’avoir des rapports sexuels avec moi ?
— Bien sûr que non.
— On s’apprécie. On vit ensemble. On va bientôt se marier, bon sang. Y a-t-il une raison pour qu’on ne couche pas ensemble ?
Charlie regarda le sol, les joues rouges, mais ne répondit pas.
— Tu es toujours en colère contre moi d’être parti pendant si longtemps ? Tu essaies de me punir ?
— Ce n’est pas ça.
— C’est à cause de Gray ?
— Il n’a rien à voir avec ça.
— Tu es célibataire, non ?
Charlie sourit.
— En dehors du fait que je suis fiancé avec toi, oui.
Jonas se rapprocha.
— Est-ce que tu n’es plus attiré par moi ?
Le regard de Charlie s’adoucit. Il toucha la joue de Jonas.
— Ce n’est certainement pas le problème.
— Ça règle la question, alors ! On est tous les deux ici. Tous les deux disponibles. Tous les deux sexy en diable…
Charlie se crispa, soudain incapable de rencontrer son regard.
— Attends, dit Jonas en lui posant une main sur le torse pour le maintenir en place. Qu’est-ce que c’était, ça ?
— Qu’est-ce que c’était, quoi ?
— Qu’est-ce qui vient de se passer ? Tu as eu l’air…
De quoi avait-il eu l’air ? Triste ? Honteux ? Embarrassé ?
— Tu ne crois pas que je sois attiré par toi ? C’est ça, le problème ? Te le proposer une douzaine de fois par jour, ce n’est pas assez clair ? Passer la nuit avec toi n’a pas suffi à te convaincre ?
— C’était il y a six ans.
— Et alors ?
Charlie soupira.
— Alors tu es toujours aussi beau qu’à l’époque. Encore plus, en fait.
Sa mâchoire se serra.
— Et moi, j’ai passé ces six années à prendre du poids.
Jonas eut du mal à en croire ses oreilles.
— Tu es sérieux ? C’est de ça qu’il s’agit ?
Les yeux de Charlie étincelèrent d’un soupçon de colère.
— Regarde-moi ! Je te dépasse probablement d’au moins vingt-cinq kilos !
— D’accord. Tu mesures aussi quinze centimètres de plus que moi. Et alors ?
— Chaque fois que je pense à nous ensemble, je t’imagine écrasé sous moi comme une sorte de petit insecte malheureux. Et après avoir été avec quelqu’un qui ressemble à Gray ! Tu pourrais garder les yeux fermés, ou je pourrais éteindre toutes les lumières, ou je pourrais rester derrière toi, mais tu me sentiras quand même. Tu sentiras à quel point je suis gros…
— Charlie, tais-toi.
Jonas posa ses doigts sur les lèvres de Charlie, arrêtant son déluge verbal. Il n’aurait jamais décrit Charlie comme étant gros. Bien sûr, il avait pris du poids. Mais il n’avait jamais été fin. C’était un gars grand et solide. Plus important encore, c’était une personne merveilleuse, pleine d’amour, de vie et de compassion. Il fallait un emballage plus grand que la moyenne pour contenir tout ce qu’était Charlie.
Jonas passa ses bras autour du cou de Charlie.
— Tu es l’homme le plus incroyable que j’aie jamais connu. Oui, je suis un plus petit gabarit que toi. Et alors ? Tu t’inquiètes que je te sente derrière moi ? Et si je te disais que c’est la seule chose à laquelle je pense depuis que j’ai franchi cette porte ? Et si je te disais que tous les soirs je reste allongé ici en espérant rien de plus que de me déshabiller avec toi ?
Charlie posa ses mains sur la taille de Jonas.
— Mais après avoir été avec Gray…
— Bon sang, quel est le rapport ? Oui, il est plus sexy que la plupart des hommes. Mais en tant que petit ami, il était nul. J’ai passé trois ans avec lui à rêver qu’il soit plus comme toi. Et j’ai passé les six dernières années à regretter de l’avoir laissé se mettre entre nous.
Charlie soupira, mais cela ressemblait un peu à une reddition.
— J’aurais juste aimé ne pas avoir pris autant de poids.
Jonas sourit et lui fit un signe du doigt.
— Viens ici. Laisse-moi te montrer à quel point je m’en fiche.