Commentaires de livres faits par Krow
Extraits de livres par Krow
Commentaires de livres appréciés par Krow
Extraits de livres appréciés par Krow
J'ai adoré ce livre. Bien que les personnages secondaires ne soient pas les plus développés, j'ai réussi à m'attacher à chacun d'entre eux, et évidemment Aiza est une héroïne que j'aime beaucoup.
Au début, je n'étais pas sûr.e de ce que je pensais des dessins, mais au fil du récit j'ai fini par les trouver très beaux.
C'était une histoire puissante, je recommande ce livre très fortement.
Mais je suis loin de le déconseiller, malgré le "pas apprécié", c'est juste que c'est là que vont mes DNF. Je n'étais pas prêt.e à ce mélange étrange. Peut-être que je lui redonnerai une chance dans quelques années.
J'ai bien aimé Deidre, Gordon, et le père de Nima, mais pas du tout Winnow et ses amis, ni Charles.
C'était intéressant vu que je ne connais vraiment pas l'univers du drag, et j'ai apprécié les discussions autours de la mère de Nima, mais c'est tout.
Franchement, je l'ai commencé avec des attentes minimes, je suis en panne de lecture depuis des mois et je voulais quelque chose de pas trop compliqué avec des éléments que j'aime bien - des monstres, des persos queer, un mélange des deux - pour me remettre dans le bain. Et je dirais que c'était un très bon livre pour cela !
J'ai été happé.e par l'histoire et le style qui rend la lecture très facile, et j'ai beaucoup aimé Latavia, ainsi et sa relation avec le serpent.
Bon, par contre, c'est des fois dur de ne pas souffrir en voyant les décisions d'Avie, comme ça m'arrive souvent avec les protagonistes de YA. Mais je dirais qu'à part ça, le manque de communication et une fin un peu trop rushed, c'était une bonne lecture.
Comme dans beaucoup d'anthologies, j'ai préféré certaines histoires à d'autres, mais je base mon rangement sur l'impression que l'ensemble m'a laissé.
Je me suis des fois sentie perdue, par manque de connaissances sur les sujets abordés, et certains des styles d'écriture étaient très différents de ce à quoi je suis habitué, mais j'arrivais le plus souvent à m'y habituer avant la fin de l'histoire.
Je vais sans doute rajouter certain.es de ces auteurices à ma liste de personnes à suivre !
Quand j'étais plus jeune (maintenant 24 ans), je n'étais absolument pas intéressé.e par cette série, qui me semblait trop contrée sur la romance et avec une personnage principal auquel je ne savais pas du tout m'identifier (même si j'adorais sa mère de ce que j'avais vu dans le dessin animé).
Au final, à partir du troisième tome, je suis vraiment rentré.e dans l'univers de Lou, et je suis bien contente de lui avoir donné une chance. Ce tome est une bonne conclusion à cette première saison, même si comme beaucoup je n'ai pas compris ce qu'il se passait avec les cristaux... J'ai hâte de commencer Sonata et de voir Lou continuer à grandir (et Fulgor aussi je l'espère, il est trop chou).
Je pense que je n'aurais pas dû, je le relirai peut-être si je trouve le courage de lire Les Aventuriers de la Mer un jour parce que j'ai pas réussi à rentrer totalement dans l'univers de ce livre.
Toadling et Halim étaient mignons, même si peu développés.
Ca se lit comme un conte.
Je pense que, comme d'autres, j'ai juste du mal avec le côté trop noir et blanc des personnages, surtout de Fayette. Alors que le mythe des changelins est souvent revisité ces derniers temps en prenant en compte sa probable origine, l'abandon d'enfants trop différents (qui seraient aujourd'hui qualifiés de neuro-atypiques, d'autistes, comme moi), Thornedge ne fait pas du tout ça.
Fayette est maléfique parce qu'elle est née comme ça, l'amour et les leçons n'y feront rien, c'est ainsi et c'est tout. Cette partie du livre me rend triste. On peut dire que ça change de l'autre côté des fées (ou plutôt, des faës) actuelles, qui est extrêmement romantisé, mais je préfère toujours la nuance aux extrêmes.
Un autre, plus simple problème que j'ai eu concerne la période durant laquelle ce livre est censé se passer. Des lieux et évènements réels sont mentionnés, et de longues période de temps se passent, et je me suis vraiment senti perdu.e.
Ces incohérences par rapport aux histoires que je connaissais déjà me fait douter des autres qui viennent de cultures non-européennes, et qui étaient ce qui m'intéressait le plus dans ce livre.
Ont-elles été bien racontées, ou écrites aussi en changeant des éléments pour rendre la lecture plus simple et accessible aux plus jeunes et ainsi correspondre à l'idée qu'on se fait d'une sirène ici plutôt que la vision originale ?
Je pensais lire un livre pour tout public qui racontait les histoires de manière juste, mais je pense que ce livre a uniquement été écrit pour un public assez jeune.
Je ne le recommande pas aux plus grands qui voudraient en apprendre plus sur les contes parlant de sirènes.
Bon, autant qu'on peut "s'amuser" de voir des pauvres ados vivre un slasher et se battre pour survivre.
Honnêtement, c'était plus soft que ce que j'attendais, ce qui m'arrangeait bien. Ca ne l'est pas totalement évidement, c'est d'un slasher dont je parle, avec du sang et du gore,
J'aime toujours autant le style de Kalynn Bayron, j'ai lu ce livre en une après-midi !
En seulement quatre tomes, il réussi à mélanger une belle histoire et des personnes attachants avec de l'éducation, sans que ça m'ait semblé forcé.
Suivre le point de vue de Yaichi et le voir évoluer aide vraiment à gérer ces multiples aspects.
Je me suis vraiment attaché à tout le monde, j'étais triste de refermer ce tome.
Je tiens à préciser que comprenant très bien l'anglais, j'ai déjà lu beaucoup de livres qui parlent des mêmes sujets, pour moi le perso qui se découvre grâce à l'asso LGBTQ+ du lycée, c'est du lu et relu. (Ce n'est absolument pas une critique, c'est super important ! Mais mon opinion est affectée par la familiarité)
Du coup, la nouveauté qu'apporte ce livre pour les personnes qui ne savent pas lire en anglais m'est passé au dessus de la tête...
De un, j'ai trouvé l'inclusion d'Hugo inutile, si au moins on avait été plus loin dans son développement personnel peut-être qu'il aurait pu m'intéresser un peu plus, mais tel qu'il est il m'a plus dérangé qu'autre chose.
Je crois qu'il est là pour qu'il y ait un perso cishet auquel les lecteurices peuvent s'identifier si Eden ou Noah sont trop différents.
De deux, j'ai un assez gros problème avec le fait de ne parler de Noah que comme "neuro-atypique", sans préciser un diagnostic plus précis. C'est un spectre immense, qui ne rassemble pas que les personnes autistes et ayant des TDA(H), mais ça peut aussi inclure la dyslexie, la dyscalculie, le syndrome de la Tourette, et bien d'autres. J'aurais bien voulu que ce livre tente de parler un peu plus de ça, de la diversité des personnes neuro-atypiques, un point commun avec la communauté LGBTQ+ qui aurait tout à fait convenu au leçons du livre, surtout qu'il y avait une opportunité avec les rencontres de Noah avec cet étudiant qui étudie les neuro-atypies (au final, on n'en voit qu'une, et on voit souvent Noah penser aux conseils qu'il a reçu, mais c'est tout).
C'est un sujet très vaste et dur à aborder, mais j'aurais aimé voir mieux.
Et ma dernière critique, c'est le nombre de personnages secondaires, voir tertiaires... J'oubliais toujours qui était qui.
Sinon, pour le positif (quand même !), l'auteurice a réussi à me faire lire un livre du point de vue d'une identité de genre que je n'avais jamais vu représentée, et ça m'a fait vraiment plaisir ! L'écriture était entrainante, les chapitres passaient vite et les personnages avaient clairement tous leur vie qui ne tournait pas qu'autours des persos principaux et de leurs problèmes. Je pense surtout à Olivia, j'ai bien aimé cet aspect.
Bref, je suis content.e que ce livre existe, surtout pour les jeunes. Je pense que que l'auteurice a fait un vrai bon boulot en présentant des identités dont tout le monde ne connait pas l'existence, surtout à l'âge des persos. Je ne suis juste plus le public visé.
Je pensais lire un manga one-shot où le personnage principal rencontrait une personne non-binaire, et des discussions sur l'identité du genre avaient lieux.
Mais ce n'est pas vraiment de ça que parle ce livre.
De un, "Maria" (Arima) est un garçon cisgenre, qui questionne sa masculinité et essaie de gérer son côté féminin suite à son passé très traumatisant (et dur à lire...) :
Ensuite, je pensais que c'était une romance, et techniquement c'en est une, mais oof. Cette relation m'a semblée très malsaine, et des deux côtés, l'un obsédé par l'autre et l'autre abusif. [spoiler]On en parle des DEUX agressions sexuelles ? D'abord Arima montre son pénis à Taiga sans son consentement pour prouver qu'il est un garçon, et puis le contact génital qu'il fait à Taiga en tentant d'expliquer ce qu'il ressent à cause de ce qu'il lui est arrivé. Il s'excuse tout de suite, mais bon.
J'étais mal à l'aise tout le long, et j'attendais juste que Taiga et Arima apprennent à gérer leurs traumatismes.
Un liste non exhaustive des sujets sensibles abordés dans "Tell Me I'm Worthless" :
Et je ne comprends pas pourquoi certaines insultes sont censurées quand les insultes homophobes et transphobes ne le sont pas, alors qu'elles sont partout !
La structure des phrases est parfois très dure à lire, sans ponctuation et avec des phrases extrêmement longues qui sont censées sortir de la bouche des pires fascistes imaginables, ça peut durer DES PAGES ENTIERES et c'est presque illisible par moments. (Insulte sur insulte sans pause ni logique qui ne s'arrêtent jamais)
Je ne pense pas lire d'autres livres de l'autrice, je comprends bien le message, enfin il me semble, mais l'exécution n'était pas du tout pour moi.
Comment traduire "fucked-up" en français ? Je ne sais pas, mais c'est ce que j'utiliserai pour décrire Chlorine. J'ai encore tellement de questions.
Ce livre est définitivement de l'horreur, mais pas dans le sens habituel du terme.
C'est l'horreur de ne pas être comprise. L'horreur d'être totalement obsédée par une chose qui nous détruit. L'horreur de la vie d'une adolescente d'origine chinoise, dont le père est reparti en Chine, la laissant seule avec sa mère, l'horreur d'une fille qui est obsédée par les sirènes et la natation.
L'horreur des compétitions, des entrainements, des régimes, et de tout ce qui va avec la pratique intensive d'un sport, surtout la natation, où même les poils de votre corps peut vous faire perdre du temps dans l'eau.
Il y a aussi des éléments véritablement perturbants. [spoiler]Si vous avez réfléchi à la question du résumé, comment une fille peut devenir une sirène, vous pouvez imaginer ce qu'il se passe à la fin. J'avoue avoir passé ce passage.
En temps que personne qui semble avoir une fascination pour les histoires étranges et effrayantes avec de l'eau (et si possible, des sirènes), j'ai été servi.
Mais sérieusement, attention aux trigger warnings. Jade Song a d'ailleurs mis les plus important au début du livre, chose que j'ai beaucoup apprécié.
Ce livre n'est pas une romance M/M ! C'est une romance entre un garçon et une personne non-binaire !
Le résumé n'indique d'aucune manière le fait que Sun est non-binaire, et vu l'historique de F.T. Lukens, je comprends que les gens pensent que, mais non ! Ne lisez ce livre en pensant trouver une romance M/M !
Après avoir lu "Amour en eaux troubles" (en anglais) et tenté les premières pages de "So This Is Ever After" (sans succès), je n'étais pas sûr de vouloir essayer Spell Bound. Mais en apprenant que c'était moins fantasy que ces autres livres, j'ai donné une nouvelle chance à F.T. Lukens, parce que même si je n'avais pas trop aimé les univers qu'iel écrivait, j'aime vraiment beaucoup son style d'écriture. Et je suis tellement contente de l'avoir fait !
Rook et Sun sont vraiment attachants, le monde plus basé sur le nôtre n'a pas autant besoin d'être exploré en détail, Antonia est un personnage incroyable, j'aime toujours le style d'écriture, et est-ce que j'ai mentionné que Rook et Sun étaient attachants ? Je me suis retrouvée un peu chez les deux, le besoin de connexion et la solitude de Rook, et la peur d'être vu comme on est réellement de Sun, ainsi que ses problèmes avec le contact physique, entre autre.
J'ai beaucoup ri, ça m'a fait du bien. Est-ce que ce livre est parfait ? Non, loin de là. Mais c'était fun.
Ce dont je me rappelais : j'avais bien aimé le style d'écriture, et que j'avais des rires nerveux alors que je décrivais les pires moments. Mais de l'histoire, pratiquement rien.
Aujourd'hui, en réessayant cette histoire, je comprends mieux pourquoi j'avais mis aussi peu d'effort dans ma présentation.
J'ai adoré The Hollow Places. L'histoire est beaucoup inspirée de la nouvelle "Les saules" d'Algernon Blackwood, ainsi que par "Le neveu du magicien" de C.S. Lewis, qui est chronologiquement le premier tome de Narnia.
Kara (Carrot) et Simon sont des personnages géniaux. On suit l'histoire du point de vue de Kara, et elle me paraissait tellement réelle qu'au début, j'avais oublié que j'avais commencé un livre d'horreur. Elle doit retrouver un sens à sa vie après son divorce, et son oncle qui possède un musée de l'étrange lui propose de venir vivre au musée pendant un moment. Et puis elle découvre le trou dans le mur, et demande l'aide du voisin, Simon, juste parce qu'ils s'entendent bien et qu'il s'en sort plus qu'elle avec les travaux (pas de romance ici, Kara est hétéro et Simon est gay).
Ce qu'ils trouvent derrière le trou est terrifiant. L'ambiance là-bas est incroyable, et devient de plus en plus horrifiante au fil des découvertes. Je ne savais pas lire ce livre après le coucher du soleil.
Je ne saurai jamais rendre justice à ce livre avec mon commentaire. J'adore T. Kingfisher.
Contrairement aux autres livres de T. Kingfisher que j'ai lu, je ne connais absolument pas l'histoire originale, La Chute de la maison Usher d'Edgar Allan Poe. Je pense que suite à ma lecture, ça va changer.
Je tiens d'abord à mentionner le fait que l'auteure a mis ce livre de côté après avoir lu Mexican Gothic (de Silvia Moreno-Garcia), parce qu'elle trouvait ce livre nettement supérieur à What Moves the Dead. Ayant lu les deux, je pense qu'on peut lire les deux sans se sentir obligé de les comparer, même si des maisons infectées de champignons n'est pas le plus commun des sujets.
Mexican Gothic est plus long, et parle d'autres sujets, tel le colonialisme au Mexique, alors que WMtD ne fait pas 200 pages et se concentre sur l'infection. Je crois que si l'on aime l'un, on aimera l'autre (personnellement, j'ai préféré ce livre quand même)
Niveau écriture, c'est mon préféré de T. Kingfisher pour le moment. C'est le premier qui est écrit à la première personne, et j'ai préféré cette narration. Ici, nous ne sommes pas dans un conte, mais bien dans de l'horreur, et avoir les pensées d'Easton aide à transmettre cela. En parlant d'Easton, ça m'a tellement fait plaisir de voir un personnage dont le genre n'est pas conforme plus âgé, même si je ne pense pas savoir dire quel âge ka a.
L'atmosphère est vraiment prenante, une fois que j'ai commencé le livre, je ne l'ai pas quitté, même quand je posais ma liseuse pour faire quelque chose d'autre.
C'était génial, si vous supportez les champignons et les animaux bizarres (et, évidemment...si vous parlez anglais), allez-y !
C'est une réécriture de "La Belle et la Bête". Bryony est une jeune femme qui trouve un manoir étrange alors qu'elle est en train de geler dans les bois avec son poney. Après s'être remise (et avoir vu des choses clairement magiques, mais la magie vaut mieux que la garantie de mourir gelée), elle tente de quitter les lieux avec une rose pour une de ses soeurs. C'est là qu'elle rencontre la Bête, qui lui accorde une semaine chez elle avant qu'elle ne doive revenir, sans quoi la maison viendra la chercher. Bryony accepte, surtout le mystère de l'endroit et de la Bête l'intrigue fortement, et peu importe ce que ses soeurs en pensent, elle veut y retourner.
Alors que l'ambiance de la maison semble complètement sortie d'un conte (que ce soit les chambres complètement rose ou les bruits de pas que Bryony entend dans sa chambre la nuit), les personnages semblent beaucoup plus réels. J'ai vraiment aimé ce mélange.
Ce livre est très court, et ne rentre pas trop dans les détails, mais j'ai bien aimé ce qu'on a eu,
J'adore vraiment le style d'écriture de T. Kingfisher. Je ne saurais pas le décrire, mais c'est vraiment mon genre.
En bref, je recommande ce livre aux personnes qui aiment les revisites de contes avec une atmosphère angoissante, et qui ne seront pas dérangés par la longueur. J'ai vraiment bien aimé.
C'est une réécriture de La Reine des Neiges de Hans Christian Andersen. Je ne me rappelle pas de l'original, donc pas de comparaison, mais j'ai vraiment ressenti le côté conte de fées dans ma lecture, surtout au début.
C'est assez court, l'écriture était sympathique, mais rien d'exceptionnel pour moi. C'est très court, donc certaines choses se passent trop vite à mon goût, mais me souvenir que c'est un conte m'a aidé avec cet aspect.
J'ai un peu moins aimé la fin
Ma partie préféré était les personnages. J'ai bien aimé voir l'évolution de Greta, et j'adore Mousebones.
J'ai vraiment bien aimé ce livre ! Mais je vais commencer tout de suite en disant que c'est sans doute parce que j'ai vu beaucoup de traits autistiques chez Hazel, et que j'étais capable de me mettre à sa place (étant concernée). Son obsession pour la nature et la science ressemble tellement à un intérêt spécial, son incapacité à gérer les changements (choisir "d'hiberner" plutôt que de gérer ses problèmes parce qu'elle pense qu'en un an, rien ne va changer), sa vision très noire et blanche des choses et des gens, tout cela ressemble à pas mal de choses que j'ai vécu, surtout à son âge. Malheureusement, je n'ai rien trouvé qui mentionnait le fait que Hazel soit autiste, donc je suppose que même si j'ai vraiment vu cela dans son personnage, ce n'est pas canon.
J'avoue qu'à moi aussi, on m'avait vendu ce livre comme l'histoire d'une jeune fille aroace alors que le sujet n'est pas vraiment abordé, les termes pas utilisés, et que ça m'a assez déçu.
C'est vraiment une histoire qui se concentre sur ce que c'est de grandir, de vivre des changements inattendus (comme perdre une amie mais s'en faire d'autres), et principalement ce que c'est que de voir une de ses mamans être enceinte pour la troisième fois, alors que les deux autres fois ont fini en deuil que toute la famille ressent encore des années plus tard, et pour Hazel, de devoir faire semblant d'être heureuse alors qu'elle est juste terrifiée.
Un bon point pour moi, c'est que vu ce que je savais d'Hazel, je pensais que le conflit allait être qu'elle ne voulait pas du changement amené par un bébé et de devenir grande soeur, mais c'est totalement l'inverse.
Ce n'était pas le livre auquel je m'attendais, mais c'est un très bon livre pour moi.
On suit Ash, iel a 13 ans et des sentiments très compliqué sur son genre, et iel adore les chiens.
On suit aussi Daniel, qui a du mal à vivre la séparation de ses parents, la mort de son chien, ses problèmes avec son jumeau (entre autre, il a tellement de problèmes) et surtout, le fait que tout le monde autour de lui n'accepte pas ses émotions qui peuvent sembler trop fortes, surtout pour un garçon. Et lui aussi adore les chiens.
Alors quand Daniel se retrouve à sauver une vieille chienne nommée Chewbarka et que Ash se retrouve mélé.e à cette histoire, les deux apprennent à se connaitre et à se connaitre eux-mêmes.
J'ai eu quelques problèmes avec ce livre, mais encore une fois j'ai 10 ans de plus que les personnages principaux, ce n'est pas étonnant. Il se passe beaucoup de choses, vraiment beaucoup, mais vu que c'est un livre jeunesse, l'histoire doit bien se terminer, et c'est très abrupte. Tout le monde comprend comment essayer de régler ses problèmes d'un coup pendant les dernières pages.
J'ai aussi été déçu de la manière dont les sentiments de Daniel sont gérés : je ne suis pas seul à avoir pensé que Daniel avait des traits autistes (venant d'une personne concernée), mais l'histoire traite vraiment ça comme s'il avait juste plus d'émotions que les autres.
Je comprends aussi que le livre est censé être lu du point de vue de jeunes ados, mais j'ai trouvé ça bizarre qu'une jeune fille trans soit référée comme étant "pre-HRT MTF" (donc, pré-hormones mtf, allez voir sur Google). Déjà parce qu'on parle d'une ado, et que les hormones ne sont pas accessibles aux mineurs (je n'ai plus l'âge exact, mais pas à l'âge de ce perso). Elle utilise ce terme elle-même en se présentant, mais plus tard Ash, qui est très bien éduqué.e sur le sujet même si iel ne comprend pas tout, l'utilise pour décrire cette fille quand elle prend la parole, comme si c'était un label. Pourquoi ne pas juste dire "fille trans" ? Ce livre traite les labels de manière assez bizarre à mon goût.
Enfin bref, j'espérais mieux.
On y suit Jam, une jeune fille transgenre qui n'a jamais connu l'ère où les "monstres" vivaient dans son monde. Elle est aussi autiste et presque entièrement non-verbale et communique principalement en langue des signes. Personne n'a jamais questionné Jam et qui elle est.
Tout change quand sa mère, Bitter, finit son dernier tableau, et que Jam décide d'aller le voir sans prévenir ses parents. Elle finit par accidentellement faire sortir une créature de la peinture, qui lui dit qu'un monstre est présent à Lucille, plus précisément dans la maison de son meilleur ami, et que ça doit chasser, avec l'aide de Jam.
Ce livre met en scène une société utopique qui a réussi à stopper la criminalité et qui accepte tout le monde mais qui refuse de considérer qu'un nouveau "monstre" puisse apparaitre, qui n'apprend pas à la génération suivante ce que c'était vraiment de vivre avant et donc de gérer les nouveaux problèmes qui pourraient apparaitre.
Le public visé est assez jeune, ce n'est pas exactement du Young Adult, mais pas exactement pour les lecteurs plus jeunes non plus.
J'espère vraiment qu'il sera traduit un jour.
En plus, l'histoire d'amour est mal exécutée, les deux personnages sont censés s'être connus toute leur vie et apparemment ne sont jamais adressé la parole avant les événements de ce livre, alors que très peu de gens ont le même âge qu'eux et qu'ils ont grandi dans la même communauté isolée. Et puis tout va super vite d'un coup.
Le développement du personnage principal était aussi super bizarre, il ne se bat pas pour prouver que ce qu'il apporte à sa communauté est utile, et il passe d'être terrifié par la terre ferme à prendre un rôle actif de ce côté là sans problèmes.
Enfin bref. J'ai trouvé ce livre mal fait, je comprends pas l'intérêt d'une romance m/m ou l'un des persos est moqué parce qu'il fait de la couture, "omg un mec qui fait de la couture quoi". La communauté n'a pas l'air d'avoir de problèmes avec deux garçons qui sont ensemble mais si un garçon passe son temps à faire des choses comme faire des coussins pour tout le monde au lieu de tuer des zombies, là ça va plus.
Et puis bon, la comparaison entre le traitement des zombies et l'esclavage... pourquoi c'était nécessaire ?