Le harki de Meriem
Auteur
- Mehdi Charef (Écrivain)
Classement en biblio - 2 lecteurs
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Essayer de comprendre ceux qui seront jugés traitres à leur pays pourrait être intéressant, mais j'ai eu du mal avec l'histoire, qui pourtant se lit très vite. Le style d'écriture m'a paru pauvre, entrecoupé parfois de mots anglais sortis de nulle part. Mettre "because" au lieu de "Parce que" dans une phrase française fait tâche. L'auteur cherchait la pitié du lecteur, parfois trop peut-être, même s'il y arrivait en de certaines occasions très bien - il m'est arrivé d'avoir les larmes coincées dans la gorge, c'est vrai.
La sexualité prend beaucouo de place, de manière malsaine, dans l'histoire. Le récit commence avec Selim heureux de sa première prostituée, thème qui revient souvent au long du récit avec les bordels, mais il y aura aussi les scènes plus dures, de viol. Je suis parfaitement consciente que c'était malheureusement la dure réalité, mais entendre les soldats menacer -ou mettre à execution leurs menaces- de viol pendant une trop grande partie de l'histoire m'a laissé un trop grand sentiment de malaise. J'ai fini par avoir peur pour chaque personnage féminin qui intervenait.
La fin est triste mais belle, une génération prend la relève de la précédente, une culture perdure à travers la mémoire, un espoir renaît.
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Date de sortie
Le harki de Meriem
- France : 1989-09-19 - Poche (Français)
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Résumé
La vie de Meriem contient toutes les injustices de l'histoire franco-algérienne : son beau-père, enrôlé par la France dans la Seconde Guerre mondiale, n'a jamais figuré sur aucun monument aux morts. Son mari, devenu harki pour échapper à la misère imposée par le système colonial, appellera toute sa vie l'opprobre de ceux qui n'auront eu le courage ni de le combattre ni de l'imiter. Son fils, né après un passage en cité de transit et promis à des études de droit, meurt sous les coups d'extrémistes de droite. Mais c'est aussi elle - et son souvenir - qui encouragera ses enfants, puis ses petits-enfants, à revendiquer en Algérie et en France le respect et la dignité que sa génération n'aura jamais obtenue.
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