Les Enfants de ma mère

Bonjour les lecteurs ...

Ce livre refermé, je reste bien mitigée sur mon ressenti ...

Années 60, Françoise, bourgeoise sans formation, fait un mariage confortable et a 2 enfants.

Années 80, Françoise divorce de façon tout aussi confortable.

Assez naïve, Françoise s'imagine changer de vie, devenir artiste. Bref, en un mot : "être libre ".

Les amants de Françoise défilent, les enfants grandissent comme ils peuvent avec cette mère fantasque qui ouvre sa porte aux paumés en tout genre: punkette, réfugié, amis de son amant et enfon , amis de son fils.

Laurent, le fils de Françoise, a bien du mal à se situer dans cette ambiance " bobo/bohême".

Avec deux amis ( aussi paumés que lui), il lance un groupe de rock. Se passionne déjà pour l'écriture mais aussi, hélas, pour les " substances illicites".

Laurent glisse de plus en plus et frôle la ligne de non-retour.

Jusqu'au jour où l'écriture va l'arracher à ses démons.

Ce récit, à bases autobiographiques, est raconté de manière assez fluide.

Je déplore cependant certaines longueurs ( on a l'impression par moment de tourner en rond) qui ont fait que l'ennui guettait et se rapprochait par moment.

De plus, je pense qu'il faut avoir connu le Paris des années Mitterand ( Paris village, Paris révolu) pour apprécier pleinement ce récit empreint de nostalgie.

En bref, lecture plaisante mais sans plus

J’ai assisté à la rentrée littéraire des éditions Les Escales et deux romans m’avaient attirée. Merci aux Escales de m’avoir proposé de les découvrir !

Les enfants de ma mère se passe à Paris, dans les années 80. Françoise est une bourgeoise éprise de liberté qui se rêve artiste. Mais il n’est pas facile de concilier son rôle de mère de famille et son train de vie avec ses nouvelles aspirations… Et elle fait entrer dans son appartement cossu des personnes en détresse qui auront une influence sur ses deux enfants, pour le meilleur et pour le pire.

Laurent, le fils de Françoise, revit ces années mouvementées : d’enfant rêveur, il devient un ado poète maudit, les quatre cents coups avec sa petite bande.

Entre Laurent et sa mère, nous avons deux vies qui essaient de se trouver et de se construire, de s’accomplir. La galerie de personnages est très touchante, à la fois réaliste et fantasque.

Mais ce que j’ai le plus aimé, avec la remarquable plume de l’auteur, c’est l’évocation de ces quartiers parisiens que j’ai bien connus (mais dix ans plus tard). On se balade entre Villiers et Europe, au-dessus du pont de Madrid et je me sentais un peu chez moi, alors que je n’ai pas du tout eu la même vie que les héros (les petits larcins, le rock sauvage dans une cave, la drogue).

C’est le genre de livre dont on a beau voir les défauts, avoir tiqué sur des travers, il n’y a rien à faire : il nous parle intimement. Je ne peux pas parler de coup de cœur, mais le temps d’un aller-retour en train, j’étais chez moi auprès de personnages émouvants et j’étais bien.