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La vision d’Anaïs Nin que nous livre Leonie Bischoff à travers ce roman graphique est véritablement troublante, insaisissable à l’image de cette figure mythique qu’elle représente.
Au fil des pages et des sublimes dessins, on navigue sur cette mer de mensonges, à la recherche d’Anaïs. On la touche parfois du doigt mais elle reste insaisissable, évanescente. Ce n’est pas une Anaïs mais plusieurs, la bonne épouse, l’artiste, l’amante passionnée, la fille déchirée, la femme qui s’offre, la femme créatrice et destructrice…
Le récit est émouvant et touche certains points difficiles et sensibles. C’est tantôt sombre et révoltant, tantôt plus léger et plein d’espoir. Avec toujours ces dessins et ces couleurs qui donnent toute la puissance à cet ouvrage. J’ai envie de rouvrir certaines pages encore et encore… qu’elles restent gravées dans ma mémoire !
Ce n’est pas une lecture facile, mais c’est une lecture renversante et puissante.. à l’image de cette figure qu’est Anaïs Nin.
« Chaque homme à qui j’ai fait lire mes textes à tente de changer mon écriture. Écrire comme un homme ne m’intéresse pas. »
Tels sont les derniers mots que la mère d’Olivia a inscrit à son intention dans le journal intime qui est le seul objet que l’orpheline possède. Mais quand elle reçoit une lettre de son oncle l’invitant à le rejoindre, Olivia, dont le rêve le plus grand est d’avoir une famille et un endroit à elle, ne suit pas le conseil de sa mère et part pour le domaine familial de Gallant, demeure ancestrale des Prior.
Un manoir empli de secrets, un mur qu’il ne faut pas franchir, une famille décimée dont les derniers représentants sombrent dans la folie, une orpheline muette et intrépide… l’univers construit par Victoria Schwab est une nouvelle fois envoûtant, à la fois sombre et poétique. Le personnage d’Olivia m’a fascinée, elle qui ne peut transmettre ses pensées par la parole, qui a une vision du monde et des choses bien singulière, et qui semble être la seule à voir depuis toute petite les goules qui l’entourent.
Les descriptions des lieux m’ont aussi particulièrement transportée, aussi bien celles de la pension de Merilance, que celles de Gallant et de son double. J’ai parcouru avec Olivia chaque pièce, effleuré le vieux piano, observé les portraits de famille, examiné la porte en fer au milieu du mur… J’ai passé un très bon moment avec ce roman, même si son principal défaut est… de souffrir de la comparaison avec « La Vie Invisible d’Addie Larue ». Je savais que j’en attendrais trop. L’intrigue est moins fascinante et on reste un poil trop en surface des choses… néanmoins la plume de l’autrice est toujours délicieuse – et la mise en page avec les illustrations disséminées au fil des chapitres fait de « Gallant » un très beau livre !
Gare à vous si vous croisez la route de Viktor Skorpión. Ce charmant jeune homme qui semble à première vue parfaitement recommandable, botaniste de renom, issu d’une bonne famille et habitant une charmante demeure à Deauville dotée de serres magnifiques dans lesquelles s’épanouissent toutes sortes d’espèces végétales (de quoi faire pâlir nombre de jardiniers)… a une bien étrange manie depuis quelques temps.
Il possède une collection de plantes d’un genre parfaitement inédit, croisées à des cheveux féminins ! Ces fleurs étonnantes ressemblent à la femme dont provient les cheveux, et ce n’est pas tout… mais je ne vous en dirais pas plus, vous risqueriez de faire d’horribles cauchemars ! Comme tout bon collectionneur, Viktor n’en a jamais assez. Il veut toujours plus… et sa proie ultime n’est autre que la sublime Violante Pericon qui lui a été présentée par son ami Matéo Diaz. Mais attention, les plus belles plantes ne sont-elles pas également les plus dangereuses ?
Ce roman est tout aussi dérangeant que sublime, et ce par le talent indéniable de l’autrice Jessica Peter. Elle manie la plume brillamment pour nous faire passer à travers mille émotions : la curiosité, la fascination, le dégout, l’effroi… jusqu’à une certaine forme de jubilation malsaine lors des dernières pages. Viktor est un personnage comme vous en rencontrerez peu dans votre vie, et cela vaut sans doute mieux mesdames… mais rassurez-vous, il vit dans les années 1920 !
Ce tome 2 peut parfaitement se lire indépendamment du 1er et c'est ce qui fait l'une de ses forces. Aucun soucis si votre mémoire flanche ou si vous n'avez pas lu le 1er tome, vous pouvez tout de même sauter à pieds joints dans l'appartement parisien de Cassandra. L'intrépide journaliste forme un trio inséparable avec son compagnon mentaliste Frédéric et sa meilleure amie Iris, messagère des dieux. C'était un délice de retrouver ces personnages. J'aime beaucoup l'évolution de Cassandra dans ce tome, la façon dont elle se laisse guider par ses visions, n'hésite pas à compter sur l'aide de son entourage ainsi que d'Athéna, utilise ses dons à leur maximum mais parvient aussi à… lâcher-prise ! Cela est pourtant loin d'être évident étant donné le poids qui pèse sur ses épaules !
Aux côtés du trio, nous faisons la connaissance de nouveaux personnages, notamment du groupe envoyé par Zeus. La mission de Cassandra qui est de les intégrer à la société est loin d'être simple, et cela donne lieu à des scènes très amusantes à visualiser. Mais la menace rode, Zeus est bien décidé à mettre des bâtons dans les roues de Cassandra afin que celle-ci échoue, et cette fois-ci il n'est pas seul …
Enquête, mythologie, tensions, mystère, pouvoirs, voyages, tolérance, amour… tous les ingrédients sont réunis pour que ce roman d'urban fantasy soit une belle réussite !
PS : Il me faut absolument un Sacatout… Ah et puis si Zeus m'écoute, je ne serai pas non plus contre la capacité de converser avec les animaux.
PS 2 : Un grand merci à l'auteure de m'avoir proposé la lecture de ce roman !
Guidés par les puissances divines, même s’ils ne le savent pas encore, ces personnages atypiques sont réunis. Dans un monde où la différence ne peut exister, contrôlé par les Mumaraïs (les hommes de pierre) qui arrêtent chaque personne sortant quelque peu du lot, nos cinq personnages ont tous quelque chose qui les désignent comme des cibles parfaites. S’ils ne comprennent pas ce que les dieux attendent d’eux, ils savent qu’ils doivent cheminer ensemble et découvrir quel destin on a tracé pour eux.
J’ai adoré l’univers décrit par Sierra, avec ces deux peuples que sont les Zinaris et les Kyalis, qui se côtoient mais ne peuvent se mélanger, les Mumaraï et… les actions des dieux sur leur création. Les thèmes présents dans ce premier tome m’ont beaucoup parlé : l’importance de la nature, les pierres, la tolérance, la question du libre-arbitre… Les cinq personnages principaux sont très bien construits, ils ont tous un petit quelque chose qui les rend uniques et attachants. J’ai aimé la façon dont ils se rencontrent et apprennent peu à peu à vivre ensemble.
L’histoire est très addictive, je n’ai pas vu les pages défiler… Et cette fin… Oooooo… il fallait absolument que je sois l’une des premières à mettre la main sur le tome 2 !
On suit Aurore, qui vient de mourir et arrive au cimetière des visiteurs éphémères. Elle souhaiterait pouvoir profiter d’un repos mérité, mais va se retrouver au cœur d’une aventure pour le moins mouvementée. Elle fait la connaissance de ses nouveaux camarades de tombeaux, d’un bar très original, de dons insoupçonnés… et d’un combat dans lequel elle va se plonger corps…et âme !
Au travers de plusieurs actes, l’histoire du cimetière des visiteurs éphémères se joue sous nos yeux, avec Aurore en personnage principal flamboyant. Elle est l’héroïne de cette intrigue, mais ne serait rien sans ses nouveaux comparses, notamment le mystérieux Aurélien. Si j’avais pu m’imaginer qu’un jour je guetterai avec impatience une potentielle histoire d’amour entre deux morts… ! Ellen Lemesle réussi à nous transporter dans son univers, j’ai adoré les descriptions du cimetière et du bar…cela me ferait presque envie de le visiter un jour (pas trop vite j’espère cependant…) !
L’intrigue est très prenante, chaque fin de chapitre m’a donné l’envie d’entamer aussitôt le suivant ! La vie après la mort est loin d’être paisible… mais c’est pour notre plus grand plaisir !
Dans ce troisième volet, Tom décide de quitter l’Agence et de partir seul à la recherche d’indices pour retrouver ses parents. Il ne peut plus rester inactif et dans l’attente que l’Agence trouve des pistes, encore moins depuis qu’il a découvert un secret pesant sur sa famille et l’existence d’une prophétie le concernant directement. Il fugue, soutenu par ses fidèles amis Eric et Annabelle. Cette aventure périlleuse va lui faire confronter bien des dangers (et des créatures qui donnent envie de prendre ses jambes à son cou), mais va aussi lui permettre d’en apprendre plus sur lui-même et sur ses étranges capacités.
J’ai une nouvelle fois beaucoup aimé ma lecture. Tous les ingrédients que j’avais apprécié dans les deux premiers volets sont à nouveau là : de l’aventure, des créatures extraordinaires, du suspense et une place importante consacrée à la famille et à l’amitié. L’histoire est captivante et… la fin m’a clairement tenue en haleine. J’ai besoin de savoir comment tout cela va se terminer…vite… !
Si vous n’avez pas encore succombé à cette saga, je ne peux que vous la recommander (aussi bien pour les ados que pour…les éternels ados ;)) !
Au milieu nous avons donc Cassandra, cette jeune journaliste qui a des visions et perçoit le destin des gens, mais qui ne sait que faire de ce don plutôt encombrant. Elle est comprise et soutenue par son amie de toujours Iris et par sa grand-mère Hélène, qui possède également des dons. Mais elle reste persuadée qu’elle doit cacher ces étranges pouvoirs, assurément tout le monde le prendrait pour une folle. Et pourtant, suite à ce crash au coeur des Bermudes, elle va à la fois en savoir plus sur qui elle est… mais aller aussi à la rencontre de bien des ennuis (mais c’est ce qu’on attend tous en tant que lecteurs ;)) !
J’ai été agréablement surprise par cette approche de la mythologie grecque ainsi que par l’importance accordée aux dons et aux prémonitions, le tout dans un cadre très parisien. Ca donne un cocktail détonnant, qui stimule notre imaginaire. La plume est fluide et les personnages bien construits, j’ai eu un peu de mal avec Frédéric que je n’ai pas réussi à cerner (mais à la fin tout s’explique !), mais j’ai beaucoup aimé Cassandra et son évolution. C’est une femme forte et avec ses alliés (anciens comme nouveaux), elle a tous les ingrédients réunis pour déplacer des montagnes… et tenir tête aux mauvaises langues !
Merci Alexandra pour ce vent de fraîcheur !
Alors oui, Bradley Simon est clairement décrit comme étant à tomber par terre. Oui il sait qu’il est (devenu) beau. Oui, il abuse pas mal de ses charmes pour arriver à ses fins. Mais ce n’est pas que ça. Loin de là. Il a aussi des failles, que l’on découvre au fil du roman. Il commet des erreurs, il évolue. Et c’est ce qui le rend attachant !
Tiana quant à elle… ce personnage m’a fait vraiment rire. J’adore son optimiste à toute épreuve, sa naiveté, sa sincérité. Elle ne sait plus si elle doit privilégier son amitié avec Madison ou sa passion naissante pour Bradley et est complètement tiraillée entre les deux. Vraiment. Si je devrais choisir un mot pour décrire Tiana, ce serait : authentique. Elle l’est entièrement, et au diable les conséquences. Et c’est ce qui m’a tellement plu chez elle.
J’ai également beaucoup aimé les deux autres copines de la bande, Mya et surtout Laena. Chacune a son caractère et elles sont toutes là les unes pour les autres.
Puisqu’on parle de romance, j’ai bien aimé le développement de celle-ci. C’est fluide, on voit bien l’évolution des des personnages, depuis l’attraction physique (oui oui il y a des scènes spicy, mais elles sont électriques !) au véritable attachement et à la naissance des sentiments. Et surtout, Arielle Hera développe d’autres sujets : l’amitié, la famille, l’écoute de soi-même, les relations toxiques… une vraie réussite pour ce premier roman !
Mais comme je suis sympa, je vous en dévoile quand même un peu plus, même si ces quelques mots ne feront jamais pleinement honneur à la beauté du texte de Créoline.
Les histoires des personnages s’entremêlent de même que les époques, et si de prime abord vous ne pensez trouver aucun lien entre deux amis d’enfance férus de nouvelles technologies et une jeune esclave martiniquaise du XVIIIeme siècle, il y en a pourtant bien un !
L’histoire d’Eugénie est poignante, elle retourne le cœur. Avec elle ce sont des siècles de violence pure qui sont mis en lumière. Une révolte sourde, mais aussi un formidable espoir de la part de ce peuple pendant bien trop longtemps opprimé. On a souvent vu des récits autour l’histoire des plantations américaines et des cargaisons d’esclaves ramenés d’Afrique, mais on en connaît bien moins sur l’histoire de la Martinique, pourtant bien rattachée à notre Histoire de France. Avec le roman de Créoline, c’est cette histoire qu’on touche du doigt, délicatement, avec une rare sensibilité.
Cette sensibilité, on la retrouve aussi dans les histoires de Barnabé et Joseph. Le premier a grandi en recherchant incessamment un signe d’affection de la part de sa mère, qu’il n’a jamais vu venir. Le second fuit ses douloureux souvenirs, enfouissant ceux-ci dans des cauchemars qui lui pourrissent la vie. Il va falloir à Joseph l’intervention de sa grand-mère qui l’inscrit à un stage bien particulier, pour que celui-ci fasse face à ses démons. Pour Barnabé… c’est l’une de ses inventions - couplée à celle de son ami - qui va le faire plonger dans son passé. Je ne vous en dirai pas plus mais… c’est renversant, et terriblement addictif !
En bref, LISEZ-LE ! Découvrez les romans et la superbe plume de Créoline de Venfré ! Je SAIS que vous aussi aller y succomber !
Cette roman ne figurera pas parmi mes préférées mais c’est une jolie lecture pour les fêtes, cela m’a fait du bien de voyager dans l’univers de Daphné et Matthieu, même si j’aurais aimé un peu plus de profondeur et un développement plus intéressant.
J’ai retrouvé les même ingrédients qui m’avaient tant plu dans ce second roman de l’autrice, «Echappée Vaine ». Cette fois-ci nous partons pour la Bretagne en compagnie de Nicolas, qui souhaite profiter d’un week-end régénérant pour avancer dans l’écriture de son premier roman. Il retrouve pour l’occasion sa meilleure amie Alex qui est à l’initiative de cette excursion et leur réserve un Air Bnb dans le village de Séné. Les deux amis font alors la connaissance de leur hôte, un breton pur souche de prime abord assez bourru, mais aussi des autres locataires : un couple de havrais accompagnés de leur fille adolescente et deux amies bretonnes assez loufoques et aux styles bien prononcés.
Nicolas cherchait une escapade tranquille et ressourçante… c’est pourtant bien loin d’être le cas ! Adieu week-end de repos, bonjour aventures et mésaventures qui vont le faire sortir de sa zone de confort ! Nicolas et ses nouveaux amis vont en voir de toutes les couleurs… pour notre plus grand plaisir de lecteur !
J’ai beaucoup aimé le personnage de Nicolas, qui m’a fait rire à plusieurs reprises mais les a aussi su me toucher par ses réflexions personnelles. Il se retrouve entouré de personnages bien déjantés, mais aussi très attachants.
Cette lecture fut pour moi l’occasion d’effectuer une petite virée en Bretagne aux côtés de Nicolas et Alex, c’était tellement rafraichissant !
Un grand merci à Ellen Lemesle pour cette excursion (et j’espère qu’il y en aura pleins d’autres) !
Au début j’en ai quelque peu voulu à la maison d’édition d’avoir choisi une couverture (superbe ceci dit !) et un résumé qui ne reflétait pas vraiment cette histoire… mais plus j’ai avancé dans ma lecture, plus ce parti pris audacieux m’a séduite. Je n’aurais certainement pas abordé de la même manière ce roman si ses intentions avaient été claires depuis le début (quand bien même c’est un sujet qui de base me touche énormément).
Bravo donc, pour cette belle surprise et pour la façon dont ce sujet fort est amené et traité. Cela m’a vraiment émue (d’autant plus que tout est vraiment bien sourcé).
Je ne peux que vous recommander cette lecture, sans vous dévoiler le fond de l’histoire (parce que l’effet de surprise est pour le coup vraiment important), il n’y a aucun doute sur le fait qu’elle va vous chambouler.
J’ai beaucoup aimé le personnage de Tom, très mature pour son âge, courageux et ayant le coeur sur la main. C’était passionnant de le voir découvrir ce nouvel univers et d’en assimiler les différents aspects. J’ai pris plaisir à imaginer chacune des créatures introduites, notamment les sasquatchs représentés par Jack et Jim, atypiques professeurs au sein de l’Agence.
Le récit est très fluide et chaque fin de chapitre nous pousse à entamer le suivant. J’ai bien hâte de poursuivre l’aventure aux côtés de Tom !
C’est une très bonne suite, qui reprend tous les éléments que j’avais apprécié dans le premier tome. Pour sûr je vais guetter la sortie du tome 3 ! Et je ne peux que vous recommander de vous lancer dans cette belle saga jeunesse, très bien écrite.
Nous suivons Riguel, qui part seul effectuer le Rituel du Guerrier dans le Désert Blanc. C’est l’occasion de passer de l’adolescence à l’âge adulte, de prouver sa valeur et sa force à son clan, mais surtout de dépasser ses propres limites, aussi bien physiques que mentales.
L’action est moins présente dans ce récit que dans les deux que j’ai lu précédemment, mais l’on assiste au cheminement personnel de Riguel, que l’on apprend à connaître au travers de cette épreuve. On découvre peu à peu son passé, la perte de son père et la relation qu’il entretien avec son père adoptif, ses doutes, ses faiblesses, ses ambitions. Riguel est un guerrier mais il est avant tout un homme, dans toute sa complexité. Il part chasser l’ours blanc mais en chemin il rencontre Cassini (présente aussi dans «Ugo le Sage », j’ai adoré retrouver ce personnage) et découvre à travers elle une toute nouvelle réalité.
J’ai beaucoup aimé ce récit et j’ai été touchée par le personnage de Riguel ainsi que par ses réactions face à Cassini. Je suis encore choquée par la fin de la nouvelle mais… bien sûr je ne dévoilerai rien… je vous laisse la découvrir !
Avec le Cycle de Barcil, l’auteur offre un concept original qui inclura à terme 10 nouvelles, chacune centrée autour d’un personnage différent et pouvant se lire indépendamment des autres, dans l’ordre de notre choix.
Et hop, embarquement immédiat dans l’univers du « Drôle » : ce gamin qui n’a pas vraiment eu d’enfance, qui ne se souvient même plus de son nom, qui suit un petit groupe de mercenaires dont fait partie son frère mais au sein duquel il n’a aucune reconnaissance. Le Drôle est constamment malmené, rabaissé, même son frère ne semble avoir aucun regard pour lui. Et pourtant, ce narrateur se révèle d’une intelligence hors-norme et analyse finement chaque situation à laquelle il est confronté. C’est un personnage extrêmement touchant qui est développé par l’auteur page après page et dont le quotidien terne se voit chamboulé lorsqu’il se retrouve par hasard face à la Dragonne. Un lien très particulier va alors unir l’animal mythique et le jeune garçon, passant par les rimes et le chant que le Drôle affectionne tant mais dont il n’avait récolté jusque là que des moqueries. La Dragonne elle, le comprend. Mais elle est pourchassée, en danger, et le Drôle va faire son possible pour la sauver. Le parcours de ce personnage fort est incroyablement bien décrit par l’auteur, il passe de jeune garçon insipide et solitaire à un véritable héros doté d’une grande empathie et d’un courage touchant. Il n’en perd pas moins ses faiblesses et ses doutes, ce qui le rend encore plus attachant. J’ai vraiment eu l’impression de ne faire qu’un avec lui à la fin du roman. Et j’ai eu du mal à le quitter une fois la dernière page arrivée !
L’univers est fascinant, les descriptions des aéronefs m’ont fait rêver, je me serais volontiers laissée embarquer dans une visite guidée !
L’écriture de Damien Galisson est remarquable, j’ai été vraiment séduite pas la structure des phrases, par les mots, par leur mise en page. J’ai eu envie de relire certains passages plusieurs fois tellement ils m’ont marquée. Et puis cette « bande-son » proposée par l’auteur en début de l’ouvrage pour accompagner la lecture… parfaite ! Que de belles références qui conviennent si bien au contenu du roman !
Je souligne également le très beau travail effectué par la maison d’édition avec un papier de grande qualité, une mise en page qui fait vraiment honneur à l’écriture de l’auteur et des illustrations superbes en début de chaque chapitre… un délice pour les yeux autant que pour les doigts ! La couverture est également sublime et correspond parfaitement au roman. La carte présente dans les premières pages prend tout son sens une fois le roman terminé. J’ai adoré voir un tel soin apporté pour chaque détail de cet ouvrage !
Pour résumer, c’est une très belle histoire d’aventure où se mêlent des thèmes forts tels que l’amitié, la quête de soi, la famille, racontée avec une plume sublime mettant en valeur chaque mot…le tout contenu dans un ouvrage de grande qualité. Rien que ça. Je conclurai donc ainsi… FONCEZ !
Un chouette premier roman que je vous recommande vivement, adeptes du covoiturage ou pas, vous passerez assurément un bon moment !
« – Il n'y a que nous qui pouvons prendre le risque pour notre vie. »
Ce huis-clos est haletant de la première à la dernière page, j'ai lu la nouvelle d'une traite car il me fallait absolument connaître la fin ! J'ai adoré le personnage d'Ugo, un être parfaitement droit et intègre, qui souhaite faire éclater la vérité mais se rend peu à peu compte du prix à payer pour celle-ci... Le duo qu'il forme avec sa coéquipière Cassini est très attachant.
Et que dire sur l'univers futuriste où se situe l'action ?! C'est renversant ! Je me suis plue à imaginer la station orbitale au travers des descriptions minutieuses de l'auteur.
Une belle réussite pour cette 6ème nouvelle du cycle de Barcil qui a terme en comportera 10.
Un immense merci à MJK pour cette superbe découverte ! Je suis absolument conquise !
J’ai beaucoup apprécié l’histoire. Ce contexte de fin du XIXème siècle avec la popularité grandissante du spiritisme au sein de la société huppée, où les familles aisées n’hésitent plus à faire appel à des medium pour permettre d’élucider la disparition de leurs proches. Les activités de Vaudeline (quel prénom fascinant) à Paris, parallèlement à celles de ce très fameux cercle Occulte des Gentlemen à Londres. L’intrigue autour de la mort de l’éminent président de ce cercle. L’enquête menée par Lenna pour découvrir la vérité sur la mort de sa sœur, qui l’amène à devenir l’élève de Vaudeline. La relation qui se développe entre ces deux femmes.
Alors pourquoi j’ai eu tant de mal à me laisser happer par ce roman ?
… à cause de son écriture ! Je n’ai tout d’abord pas compris pourquoi les chapitres parlant de Lenna sont écrits à la troisième personne alors que ceux parlant de Morley sont à la première personne. Il y a forcément une raison à ce choix, mais ça n’a clairement pas facilité ma lecture. Ensuite, j’ai trouvé que la mise en place du contexte de l’intrigue était vraiment laborieuse. On va de répétition en répétition… pourquoi Lenna rejoint Vaudeline, pourquoi elle veut savoir ce qui est arrivé à sa sœur, comment se déroule les séances de Vaudeline, pourquoi Lenna est aussi sceptique vis à vis du spiritisme… tout est répété à plusieurs reprises… une fois suffisait largement ! J’ai trouvé cela dommage que le récit s’attarde autant sur des aspects que l’on a compris dès le départ, alors qu’en parallèle le côté « atmosphère » est quasiment oublié.
J’ai beaucoup aimé la fin du récit et la façon dont les révélations sont amenées, mais ce roman m’a procuré une certaine déception. Cela aurait pu être tellement dingue…