Commentaires de livres faits par Mimi8
Extraits de livres par Mimi8
Commentaires de livres appréciés par Mimi8
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— Cela vous intéresse-t-il vraiment ? Ou bien êtes-vous en train de préparer un stratagème pour obtenir gain de cause ?
Jonathan plissa le front à ses mots malin.
— Si obtenir gain de cause inclus vous avoir, alors vous avez peut-être raison. Ces yeux bruns plein de désir l’étudièrent de la tête aux pieds d’un air prédateur. Vous n’auriez pas dû venir ici, Mme Lowry.
— Ne croyez-pas que vous pouvez me faire peur, ou pire encore, me faire partir la queue entre les jambes, répondit doucement Tia. Parce que c’est ce que vous souhaitez, n’est-ce pas ? Vous pensez que si vous devenez assez offensant avec vos allusions sexuelles, vous pourrez me faire repartir au pas de course vers Théo, scandalisée que vous m’ayez draguée.
— J’ai rencontré un extraterrestre, souffla Morgane, si bas que les autres durent se pencher en avant pour l’entendre.
— Mai s bien sûr, ironisa Azilis.
— J’étais au volant de ma voiture, poursuivit Morgane, imperturbable. Je me dirigeais vers le manoir de Chânais, pour amener le chaton à Aymeric, quand je l’ai vu sur le bas-côté.
— Qui ça? Aymeric ? demanda Joanna, taquine.
— L ’extraterrestre.
— Tu crois vraiment qu’on va tomber dans un piège aussi grossier? s’enquit Azilis.
— Oh , et puis après tout ,si ça ne vous intéresse pas...
Morgane fit mine de se lever.
— Non !
— Raconte!
— Maintenant que nous sommes là, autant aller jusqu’au bout.
Satisfaite des réactions provoquées, la jeune femme se rassit , laissa passer quelques secondes, ménageant ses effets.C’était son métier de susciter l’attente,l ’envie,et elle adorait ça.
— L ’extraterrestre,donc, reprit-elle.Il était ...
Elle s’interrompit .Les autres, bien que dubitatives,trépignaient d’impatience.
— Il était grand. Très grand.
Morgane leva la main , la plaçant à environ un mètre quatre-vingt-dix du sol ,taille approximative d’Elwyn .
— Il était nu.Très nu .
— Un de Chânais! s’exclamèrent plusieurs voix en même temps.
Des rires retentirent .
— C’est drôle quand même, dès qu’on parle d’un homme grand et nu, on pense tout de suite aux de Chânais! s’esclaffa Morgane.
—Je ne l’ai pas fait exprès, souffla Joanna, une Excalibur rayonnante à la main.
—Tante Athénaïs va te massacrer ,fit Azilis en se penchant pour ramasser un gros morceau.
—Ce n’est qu’un vase, intervint Nina,perplexe. Chez les Kergallen ,les objets tombaient ,volaient, s’écrasaient et explosaient régulièrement ,au gré des essais de sortilèges et de l’évolution des dons de l’une ou de l’autre. Un vase en porcelaine, particulièrement affreux qui plus est ,n’aurait pas dû traumatiser ainsi les Chipies.Surtout Joanna, qui n’était pas facile à ébranler ,en général ! Certes, la petite rousse avait par maladresse cassé l’objet déséquilibrée alors qu’elle maniait Excalibur pour s’amuser , mais ce n’était pas non plus un vase Ming valant une fortune!
—C’était le vase de grand-mère Kergallen,expliqua Cybelle. La mère de notre père. Elley tenait beaucoup.
—Quand nous étions enfants, nous avions interdiction de nous en approcher ,se rappela Éline. C’est pour cela qu’il a été placé à l’étage,dans les pièces utilisées pour les rituels magiques,afin d’échapper aux vagues de destruction du rez -de chaussée.
Les regards compatissants se tournèrent vers Joanna. Lorsque Sophie et Athénaïs apparurent dans l ’encadrement de la porte, la jeune femme résignée carra les épaules, prête à subir la sentence qui ne manquerait pas de tomber.
—Que s’est-il passé?demanda la Reine Mère d’un ton sévère, la mine penaude de sa petite-fille en disant long.
Puis, son regard gris acier se posa sur les débris avant de se fixer sur le guéridon où avait trôné,durant plusieurs décennies,le vase familial.
--Quelqu’un a enfin réussi à casser cette horreur? fit-elle avec un léger sourire de satisfaction. J’aurais plutôt parié sur Corentin .
Elle tourna les talons.
—Ramassez-moi tout ça avant que quelqu’un se blesse! ordonna-t-elle en quittant la pièce.
Un long silence accueillit ces surprenantes déclarations tandis que les magiciennes écoutaient décroître le bruit de pas de la vieille dame.
—Il va aussi falloir envisager un exorcisme pour grand-mère,dit Thaïs, perplexe.
-Je...Heu...Hélène! s'écria-t-il en reculant dans le lit, pour échapper à mes coups.Attend, je...Et merde!
Il ne put s’empêcher de ricaner au nom. C'était vraiment ridicule!
-Je ne vois pas ce qu'il y a de drôle, Trivari.
-Moi, ça me paraît plutôt logique. Un vendeur d'armes dans ton genre, qui collabore avec les rebelles...Tu aurais au moins pu leur fournir du bon matériel. Tu as vu la tête de leur aeromoto ? Elles sont antédiluviennes!
-De vrais tas de ferrailles, confirma Alix. Quitte être leur mécène, tu pourrais au moins faire du bon travail.
-Ça suffit, tous les deux !
il se demandait comment il en était arrivé là. Après avoir été assommé par une créature aussi grosse
qu’un char d’assaut, il s'était réveillé attaché à un arbre, seul. Ses liens défaits sans grande difficulté, il
était reparti à l’assaut de cette petite garce de Hell Ferguson.
Sauf qu’elle venait de le mettre à terre, avec l’aide d’un gars colossalement grand et musclé.
Lui, un ange, certes déchu, venait de se faire terrasser par une bande de gamins prépubères de l’Invisible.
-Ton arrogance est ta plus grande faiblesse, sale angelot, cracha Hell, en enfonçant plus
profondément son talon entre ses omoplates.
-Mon arrogance !? s’exclama-t-il en cherchant à se redresser.
-Oui, ton arrogance.
Un coup, assené par l’autre type lui fit avaler de la terre. Bon. Il commençait à en avoir ras le
bol. Après tout, il pouvait bien la tuer, non ? Alastor n’en ferait pas tout un plat. Surtout s’il n’en savait
rien.
-Je hais les anges dans ton genre. Tu n’es qu’une petite frappe qui ne sait rien de la souffrance
de ceux...
Il aurait parié sur un « d’ici-bas », mais une sonnerie retentit dans la calme forêt. Ça, c’était Al
qui lui envoyait un énième message de rappel. Ce démon était d’une impatience, c’était incroyable. À
côté de lui, le Créateur faisait office d’un saint. La bonne blague.
-Vous permettez que je regarde ? Ça pourrait être important.
passablement essoufflée quand il se retrouva en sécurité. Lui, absolument pas.
Il haussa un sourcil dans sa direction, ses iris dépareillés pétillants de malice.
-Si je ne m’abuse, tu es nue.
-Si je ne m’abuse, tu vas te prendre ma main dans la figure.
possède des navires marchands ?
Et voilà. Il allait faire l’éloge de son pedigree. Aliénor conserva un sourire poli tout au long de
la danse. Malheureusement, elle crut ne jamais s’en débarrasser. Ils en étaient à cinq minutes d’inventaire
sur le contenu des cales de l’un des bateaux, quand le morceau prit fin. Elle voulut s’éloigner, mais il la
retint pour une nouvelle danse. Diantre ! Elle n’en avait aucune envie ! Mais elle ne pouvait pas non plus
le repousser ainsi, sous peine de se faire remarquer. Instinctivement, elle se mordilla la lèvre inférieure,
indécise. Ce que le Comte ne parut pas voir. Il était trop concentré sur son exposé.
disposées dans sa chambre, permettant de l'éclairer de façon égale. Dans un coin, près de l'entrée, son lit
était tiré à quatre épingles. Sous la fenêtre des toits, son bureau était recouvert de liasses de papiers, de
livres épais et anciens. De l'autre… Oh, fichtre ! Florentin !
Elle écarta le tissu de son corsage. Le petit homme fit surface en prenant une grande goulée
d'air, tel un noyé. Émergeant d'entre ses seins, il s'appuya sur le rebord de sa robe comme s'il eut s'agit
d'une balustrade.
-J'ai rarement été en aussi charmante compagnie, fit-il, mais je vous avoue que j'ai failli mourir
étouffé.
-Oh, je suis désolée, bafouilla-t-elle en l'aidant à s'extraire de sa tenue.
-Désolée de quoi ? D'avoir une poitrine généreuse ? C'est le genre de chose dont une femme
devrait s’enorgueillir, pas se désoler.
Il voleta à hauteur de ses yeux, tout en haussant un sourcil. Déconcertée de se faire
complimenter ainsi par une miniature de personne, Léopoldine toussota.
-Passons. Je n'aime pas parler de mes mensurations avec un inconnu.
-Oh, voyons, rit-il. J'ai vu votre gorge de très près, nous ne sommes plus des inconnus.
-Monsieur Florentin ! Seule votre taille m’empêche de vous gifler !
-Oh, ça va. Si on ne peut même plus rire.
Il gémit.
— Je ne t’ai pas vue de la journée !
— Tu m’as vue il n’y a pas trois heures. Après une courte pause,
Travis tape sur la porte avec son ongle.
— Je vois un cadeau là-bas. Je suppose qu’il est pour moi ?
— Non, c’est pour Toto.
— Ce n’est pas gentil !
Une épine dans le pied. Comme c’était approprié. J’imagine que c’est dans ma nature, Jackson.
— Et je n’arrive pas vraiment à m’en débarrasser,non.
Ses yeux m’hypnotisaient.
Pour la première fois depuis des mois,j’avais envie de dessiner– juste pour capturer ce regard pour toujours.
— En lève ça, ma chère.
Quand il tendit la main vers le bord de mon pull trempé, je me surpris à lever les bras pour qu’il puisse le retirer, et je me retrouvai en débardeur blanc.
Qui était maintenant transparent. J’aurais aussi bien pu ne rien porter.
Quand son regard plongea, ses paupières devinrent lourdes et sa pomme d’Adam tressaillit.
— Ayez pitié de moi, dit-il d’une voix rauque.
On ne m’avait jamais regardée comme ça,je n’avais jamais eu autant conscience qu’un garçon désirait mon corps–tout en imaginant ce que ce serait s’il le touchait.Mon visage et mon décolleté rougirent d’embarras.Tout juste quand je m’apprêtais à m’en foncer sous l’eau pour m’échapper,il dit:
— Non,laisse-moi te regarder.(Son accent était plus prononcé.)J’ai attendu longtemps de te voir comme ça.
—Mais on ne fait la route en semble que depuis deux semaines.
Il passa le dos de ses doigts le long de mes joues,comme si mon visage était en porcelaine délicate.
—Hum, hum,murmura-t-il en se penchant vers moi pour poser doucement ses lèvres sur les miennes.
Les siennes étaient fermes et chaudes.Je sentis le goût de whisky.
Il était parfait…le baiser parfait.
Il en trouvrit la bouche pour m’inciter à l’imiter.Puis il frotta lentement sa langue contre la mienne.
Plusieurs fois.Des petites caresses souples et malicieuses.
Je sentis une énergie monter en moi,le plaisir irradier.C’était addictif–aucune indifférence là dedans!
Nos langues s’entremêlèrent,encore et encore,jusqu’à ce que je ne puisse retenir un gémissement.
J’en voulais plus.Je voulais que ça ne s’arrête jamais. J’avais besoin de plus.
Je perdais le contrôle ;pourquoi pas lui? Son baiser était sensuel mais mesuré,comme s’il avait tout le temps du monde.Comme s’il avait quelque chose à prouver?
Alors que cette pensée se formait dans mon esprit embrumé,il s’écarta avec un sourire arrogant.
— Voilà.Ça,c’est un baiser.(Il passa son pouce sur ma lèvre inférieure.)Tu ne ris plus maintenant,hein…
Le souffle court, elle lui sourit en retour.
— Pas de doute là-dessus, Lycae !
Jace eut un sourire penaud:
-Désolé,je ne savais pas que c'était toi.
Clary sentit son cœur se serrer.Elle n'avait pas vu Jace depuis plusieurs jours,et elle le trouvait changé.Il était couvert de sang et de bleus,témoignage de sa dernière bagarre,mais ce qui la surprit le plus,c'était la peau de son visage,qui paraissait plus tendue,et les os de ses pommettes plus proéminents.
Luke désigna Simon et Clary.
-Je t'ai amené de la compagnie.
Les yeux de Jace se posèrent sur eux;ils étaient aussi dépourvus d'émotion que le regard peint d'un portrait.
-Dommage que je n'aie qu'un stylo.
— Merci !
J’ouvre la pochette, la vérifie avant de la mettre dans mon sac.
— Pourquoi tu m’as donné les vouchers des locations de voiture sur les deux îles et des résidences ? l’interrogé-je.
Un ange passe. Mon frère regarde son mari, qui quitte un instant la route des yeux pour hausser les épaules. Traduction pour vous qui êtes novice dans leur relation : « Démerde-toi ! » Je sais immédiatement qu’il y a une boulette dans la soupe.
— Qu’est-ce que tu me caches ? demandé je sur un ton très calme parce que je sais que ça lui fait plus peur que lorsque je crie.
— Chérie… commence-t-il.
Quand il m’appelle « chérie », je sais qu’il m’a préparé un plan foireux.
— Tu pars en vacances sur des îles que tu rêves de visiter depuis aussi loin que je m’en souvienne.
— Oui, ça, je le sais. Mais, encore ?
Nouveau regard de mon frère à son amoureux le suppliant de lui venir en aide.
— Disons que tu pars et que nous, on reste, lâche Vivien.
— Quoi ? demandé-je en ouvrant grand les yeux.
— On n’a pas de billets, chérie. Tu vas te reposer, t’éclater, mais sans nous.
— À quel moment tu as pensé que c’était une bonne idée ? Et pourquoi ? Si vous ne vouliez pas venir avec moi, il suffisait de me le dire ! Ça fait des mois qu’on en parle ! argué-je.
— Zoé, tu te dois de te retrouver et de vivre cette aventure à fond. Tu n’as pas besoin de nous pour ça. Tu ne peux plus reculer, on est presque arrivés et on n’a pas pris l’assurance annulation.
— Je ne vais pas annuler mes vacances parce que vous me laissez tomber comme une vieille chaussette qui pue le cheddar. La question que je me pose, c’est pourquoi ?