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Commentaires de livres faits par paraty62

Extraits de livres par paraty62

Commentaires de livres appréciés par paraty62

Extraits de livres appréciés par paraty62

date : 27-12-2014
Nous parlions depuis quelques instants, sur un ton morne, monotone, quand je me rendis compte que nous discutions du Roi de jaune vêtu. Oh, quelle faute d'écrire de telles paroles - paroles d'une clarté de cristal, d'une fraîcheur de source jaillissant en ondes bouillonnantes, paroles qui scintillent, qui flamboient comme les diamants empoisonnés des Médicis ! Oh, la perfidie, la malédiction sans pardon d'une âme qui peut fasciner et paralyser l'humain par ces paroles - paroles qui comprennent l'ignorant et le sage, paroles plus précieuses que joyaux, plus apaisantes que musique, plus effroyables que mort !
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date : 14-12-2014
A Selfridges, un énième vendeur hausse les épaules. Elle a envie de pleurer. Dehors, il s'est mis à pleuvoir. Elle se permet alors une chose qu'elle n'a jamais osé faire : elle entre dans un bar et commande un grand verre de vin blanc. Elle le vide d'un trait, l'esprit rebelle, et laisse en partant un pourboire excessivement généreux. Comme si elle était du genre à faire ça tous les jours.
- Bien, murmure-t-elle en sortant. Encore un petit effort.
C'est alors qu'elle l'aperçoit. Une vision rare dans les rues pluvieuses de Londres : un taxi libre.
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date : 14-12-2014
Crocus vernus. Il n'y a que la mère de David pour réclamer un parfum dont personne n'a jamais entendu parler. Chrissie a arpenté tout le West End, mais à chaque boutique on lui a répondu : " Non, on ne connaît pas. Essayez plutôt..."
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Rosie Courland, cette adolescente aux grands yeux noirs et aux boucles folles, s'était transformée en une jeune désillusionnée.
Pourquoi diable avait-il promis à David qu'il épouserait sa soeur?
Bien entendu, il avait d'abord songé à l'aspect pratique d'un tel mariage : après tout, lorsqu'il serait le nouveau propriétaire de Hollowhurst, il aurait besoin d'une épouse à ces côtés, capable de l'aider à diriger la maisonnée. Mais il avait surtout accepté pour soulager la conscience de son ami, qui s'en voulait terriblement d'abandonner sa soeur à sa triste vie.
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Roxanne affronta Charles du regard. Contrairement à ce qu'elle venait d'affirmer, elle aurait adoré finir ses jours à Hollowhurst, si seulement le destin n'en avait pas décidé autrement. Mais il avait bien fallu qu'elle trouve une excuse pour s'assurer de ne pas croiser trop souvent le nouveau propriétaire du château. Et puis, voyager n'était pas une mauvaise idée; c'était en tout cas bien mieux que courir le risque de retomber sous le charme de l'homme qui venait de déposséder de ses biens.
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Elle secoua la tête de consternation, tandis que la futilité de sa nouvelle vie lui apparaissait clairement.
- Tu as beaucoup de chance, ma fille, se réprimanda-t-elle tout haut, tu devrais être reconnaissante !
- Et est-ce le cas ? demanda une voix grave qui la fit sursauter.
- Qui est là? finit-elle par balbutier bien qu'elle ait immédiatement reconnu cette voix rauque et sensuelle.
-Bonne question, répondit l'homme en sortant de l'ombre, un sourire désinvolte sur les lèvres. Je me souviens très bien de vous, miss Courland, mais vous ne vous souvenez probablement pas de moi. Charles Afforde, pour vous servir...
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Elle avait renoncé depuis bien longtemps à son rêve secret : celui de capturer le coeur volage de Charles Afforde. D'ailleurs, ce dernier avait sûrement convolé en justes noces et nul doute que l'heureuse élue devait être, elle, une vraie lady. Il ne s'agissait certainement pas d'une provinciale de vingt-quatre ans comme elle. Mais vu qu'elle pensait Charles dépourvu d'âme, n'était-ce pas mieux ainsi?
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Elle fut certaine, ce soir-là, qu'il l'avait vue et, dans sa bêtise, elle avait imaginé qu'il partageait ses sentiments. Même après, lorsqu'il l'avait ouvertement ignorée durant les fêtes et n'avait accordé son attention qu'à Joanna, Maria et la fille du vicaire Junoesque, elle était restée convaincue qu'il ne faisait que s'amuser en attendant qu'elle soit en âge de se marier. Sous l'emprise d'une passion fervente, elle avait décidé qu'elle l'attendrait. Mais, bien évidemment, en grandissant elle avait fini par comprendre que les contes de fées n'existaient pas.
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Elle ne pouvait le quitter des yeux, envoûtée qu'elle était par ce jeune homme qui lui apparaissait comme un demi-dieu. Elle était si troublée qu'elle en oubliait même le froid et l'obscurité.
Même si elle ne l'avait pas immédiatement compris, ce soir-là, elle était belle et bien tombée complètement et éperdument amoureuse de lui...
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L'étranger suivit l'oncle Granger tout en riant à un commentaire de Tom. Une fois devant l'entrée, il ôta son bicorne, révélant des cheveux blonds et bouclés. Depuis sa cachette, Rosie avait enregistré tous les détails de sa silhouhette, bouleversée par la sensation nouvelle qu'elle sentait naître en elle. Elle dévorait des yeux ce beau jeune homme, son visage bronzé, son sourire chaleureux, tandis qu'il saluait son hôte avec élégance. Sous son manteau détrempé, qu'il tendit au valet, il portait une veste bleu foncé ornée de boutons en laiton poli sur lesquels se reflétait la lumière. Grâce à son épaulette, Rosie découvrit qu'il était lieutenant dans la marine de Sa Majesté.
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date : 26-11-2014
Implorant Lincoln du regard, Taylor adressa un signe de tête à Baldwin et à Simari. Ils se précipitèrent dans la maison et trouvèrent un intérieur étrangement similaire à celui des King. De nouveau, ils gravirent en courant un escalier double en arc de cercle. De nouveau, ils furent accueillis par des essences de jasmin flottant dans l’air. Taylor sentit sa poitrine se resserrer.
La victime ne fut pas difficile à trouver. Il suffisait de suivre à la trace les serviettes de toilette jonchant le sol : apparemment la mère avait dû monter avec une panière de linge. Le prénom « Ashley » était inscrit en lettres bulles roses sur une plaque. En dessous, un signal indiquait « Domaine d’Ashley. Entrée interdite ! »
La porte était entrouverte. Taylor enjamba le tas de draps de bain et pénétra dans la chambre. L’adolescente gisait sur le dos, les bras étirés au-dessus de la tête. Ses cheveux bruns étaient attachés en queue de cheval et un masque vert avait séché sur sa peau. Un flacon de vernis à ongles ouvert était posé sur sa table de chevet, dégageant une odeur entêtante de solvant. Ashley se faisait un soin de beauté, procédant à une manucure maison : un après-midi typique dans la vie d’une lycéenne. Et la mort était venue interrompre brutalement ces innocents préparatifs.
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date : 26-11-2014
Ses bras se couvrirent de chair de poule. Comme elle détestait les films d’épouvante ! Taylor repoussa le scénario de cauchemar de ses pensées. Halloween lui faisait toujours cet effet. Une scène de crime, en la circonstance, était faite pour stimuler son imagination trop réactive.
S’armant de courage et de raison, elle pénétra dans la chambre de Jerrold King. Bien décidée à rester objective. Elle voulait découvrir la scène froidement, avec méthode, sans porter de jugement. Son boulot en tant que directeur d’enquête était de veiller à ce que ses inspecteurs ne tirent pas de conclusions hâtives, ne démarrent pas ventre à terre sur une piste aux dépens d’une autre. Elle mettait l’accent sur la réflexion, la méticulosité, la recherche d’éléments de preuve.
Mais devant le cadavre de Jerrold King, elle fut tentée d’oublier toutes les consignes apprises.
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date : 26-11-2014
— Ça va, Taylor ?
Allait-elle bien ? Taylor avait une sensation des plus étranges, presque comme si une main puissante pressée contre sa poitrine l’empêchait d’aller plus loin. Elle ne détectait aucune des odeurs habituelles qui flottaient autour des scènes d’homicide avec violence. Ni sang, ni sueur, ni puanteur d’entrailles. De la chambre ouverte émanait une senteur… florale. L’ambiance olfactive était si déroutante qu’il lui fallut un instant pour la reconnaître. Du jasmin. La scène du meurtre sentait le jasmin. Une fois que ses narines se furent accoutumées à cette sensation, elle discerna une très légère nuance cuivrée, piquante et âpre sous la douceur sucrée du parfum.
La sensation bizarre passa. Taylor sourit à Paula.
— Désolée. Ça va. Je… reniflais juste.
— Oui, je sais. C’est étrange. Pas le genre de parfum que l’on associe normalement à un ado de sexe masculin. Mais va savoir. Dans le monde où nous vivons, tout est possible. Il est là-dedans, précisa-t-elle en désignant la chambre ouverte.
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date : 26-11-2014
Le chef fit un geste en direction du micro. Taylor prit une profonde inspiration et monta sur l’estrade.
— Merci à vous tous d’être présents, aujourd’hui. J’apprécie votre soutien plus que vous ne sauriez l’imaginer. Mais c’est à l’équipe dans son ensemble qu’il conviendrait de rendre hommage. Je ne serais arrivée à rien sans l’aide précieuse de l’inspecteur McKenzie, de l’agent spécial superviseur John Baldwin, de l’inspecteur James Highsmythe de la police métropolitaine de Londres, ainsi que de tous les policiers du département qui ont participé de près ou de loin à l’enquête. Nashville est redevable à ces hommes et à ces femmes. Mais assez de parlote, maintenant, et je propose que tout le monde se remette au turbin !
Une vague de rires déferla sur l’assistance et de nouveaux applaudissements crépitèrent. Lincoln siffla en portant deux doigts à la bouche. Oubliant les caméras, elle le gratifia d’une grimace. Baldwin lui adressa un clin d’œil ; son regard d’un vert limpide luisait de fierté. Raide comme un manche à balai et les oreilles en feu, elle remercia le chef de police et les autres huiles, adressa un signe de tête à son nouveau chef, le commandant Joan Huston, et descendit du podium. Tout le monde s’était levé et un grand brouhaha de conversations résonnait dans la salle. Le langage vigoureux de la police lui coulait comme une berceuse dans les oreilles. Elle avait retrouvé son rang et sa place. Et cela faisait quand même sacrément plaisir.
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date : 26-11-2014
Elle détailla la foule, un océan d’uniformes assis en rangs serrés devant ses yeux. John Baldwin, son compagnon, affichait un large sourire au premier rang. Ses cheveux noirs étaient trop longs, une fois de plus, et tombaient en vagues indisciplinées sur ses oreilles et son front. Taylor résista à la tentation de lui faire un petit signe. Les journalistes se saisiraient de l’occasion pour immortaliser la scène. Et elle ne voulait surtout pas attirer d’attention supplémentaire. Elle se contenta d’effleurer la bague que Baldwin lui avait offerte, faisant tourner les diamants sertis en bande autour de son doigt.
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date : 26-11-2014
Tout avait commencé si simplement… Il avait planifié, intrigué, sachant qu’il devait lancer son appel au reste du monde. Et pour cela, il lui fallait recruter. Les Immortels n’étaient que quatre pour le moment, mais leur nombre irait croissant. Son armée se lèverait, guidée par le parfait amour, la parfaite confiance. Ensemble, ils changeraient le monde. Ensemble, ils lèveraient le glaive pour que les dédaigneux et les méprisants paient le prix de leurs péchés.
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date : 26-11-2014
S'il y avait une sensation à laquelle elle aspirerait avant de rendre son dernier souffle, ce serait la caresse de Baldwin. Et ne souhaiterait-elle pas emporter, comme unique viatique, une ultime vision de ses traits ? Ses lèvres sur les siennes, une dernière fois, ses mots coulant à son oreille. Mourir avec l'être aimé près de soi. Une grâce.
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date : 21-11-2014
J’étais sortie acheter des oranges, j’avais eu une terrible envie de jus d’oranges fraîchement pressées. Il pleuvait à verse, et le trajet entre la voiture et la supérette avait suffi à me tremper : mes cheveux dégoulinaient dans mon dos et ma petite robe d’été collait aux courbes de mon corps. Mais je n’avais pas froid. Je me sentais bien. Une fois mon filet d’oranges choisi, je m’étais placée dans la file d’attente à la caisse. Quand mon tour était venu, j’avais réalisé avec embarras que j’avais laissé mon porte-monnaie dans ma petite Fiat 500. Il pleuvait de plus en plus fort et j’allais devoir refaire le trajet deux fois, pour assouvir mon caprice de cet après-midi de juin. C’est alors qu’il était intervenu, me sauvant des clients mécontents qui râlaient derrière moi.
— Je vais payer pour la demoiselle, avait-il dit en me lançant un clin d’œil.
J’avais essayé de protester, mais il avait pris sa décision et rien n’aurait pu l’en dissuader. Je ne parle pas de m’offrir les oranges, bien entendu. Je ne compris que plus tard l’impact de cet instant précis sur le reste de ma vie.
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date : 18-10-2014
Elle revint quelques instants plus tard, portant un plateau garni de deux tasses fumantes et de leur péché mignon : des éclairs au chocolat.
– Tu es sûre de vouloir porter cette tenue ? s’enquit son amie en désignant du menton sa robe, suspendue à un cintre.
– Elle est parfaite pour la circonstance, lui répondit-elle patiemment.
– C’était avant que tu commences à travailler avec Adam, glissa malicieusement Sophia avant de mordre avec gourmandise dans sa pâtisserie.
– Ça ne changera rien à ma façon de me comporter avec lui.
– Si tu veux avoir ta promotion, il va falloir lui en mettre plein la vue à ton Adam, déclara-t-elle avec un clin d’œil.
– Je me contenterai de l’éblouir avec mes talents artistiques, répliqua Rachel en riant.
Sophia secoua la tête d’un air désespéré :
– Tu devrais profiter de la soirée pour apprendre à mieux le connaître, l’encouragea son amie.
Son cœur s’accéléra à l’idée d’une certaine proximité avec son futur patron. Rachel repensa à leur conversation ; Adam lui avait clairement déclaré son hostilité. Elle se leva brusquement comme si elle cherchait à se libérer de la tension qu’elle sentait s’accumuler en elle.
– En avant ma vieille, on a encore beaucoup de boulot pour nous rendre présentables ! déclara-t-elle vivement, préférant couper court à la discussion.
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date : 18-10-2014
Rachel le regarda droit dans les yeux et se décida à attaquer la première :
– Pour commencer, Adam, si j’arrive à me rappeler de votre prénom, je suis sûre que vous pourrez faire de même avec le mien. R-A-C-H-E-L, ce n’est quand même pas si compliqué à retenir… Même pour quelqu’un comme vous, ajouta-t-elle avec une pointe de sarcasme.
Consciente de l’attention qu’il lui portait, elle poursuivit :
– Je voudrais également que vous me traitiez avec un minimum de respect, vous comme moi sommes obligés de travailler ensemble, soit. N’êtes-vous pas capable d’un semblant de maturité ? Si j’ai bien compris, il va vous falloir changer d’attitude pour arriver à vos fins ?
À ces mots, Adam sembla sur le point d’exploser, mais son expression se radoucit tout à coup :
– Rachel, souffla-t-il lentement et de façon si sensuelle qu’elle sentit des frissons lui parcourir le dos, joli prénom, mais je préfère Boucle d’Or…, assura-t-il tout en saisissant une boucle de ses cheveux. Ça vous va tellement mieux…
Il semblait avoir renoncé à l’intimider, croyant sans doute que son charme légendaire suffirait à lui imposer sa volonté.
– Peu importe le nom que vous me donnerez, surtout, ne me sous-estimez pas, l’interrompit-elle, décidée à ne pas céder à son petit jeu de séduction
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date : 18-10-2014
– Je vous préviens, je ne sais pas très bien danser, s’excusa-t-elle, cherchant à cacher sa gêne.
– C’est étrange, murmura Adam dans ses cheveux, j’ai toujours trouvé que chacun de vos gestes avait la grâce d’une danseuse.
Elle sentit que son cœur manquait un battement. Adam avait le don de la surprendre avec ses déclarations aussi imprévisibles que troublantes. Se moquait-il d’elle ? Sans s’en rendre compte, elle avait marqué un temps de pause, il s’écarta alors légèrement d’elle, la regarda et lui sourit gentiment.
– Nous aurons tout le temps de nous chamailler dans les jours à venir, tâchons de profiter de l’instant présent.
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date : 18-10-2014
Au cours de ses quarante ans de carrière, Jeannette avait dû connaître bien des situations difficiles, aussi affichait-elle une apparente froideur. Rachel, avec sa sensibilité habituelle, avait su déceler sous ses airs durs et sévères une profonde gentillesse, et elle ne s’était pas trompée. Jeannette était devenue une précieuse alliée dans le combat que menait sa mère contre le cancer. Elle ne l’autorisait pas à s’apitoyer sur son sort et l’obligeait à se battre à longueur de journée.
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date : 18-10-2014
Voyant qu’elle n’entrerait pas dans son jeu, Valérie décida d’aller droit au but :
– Alors, il paraît que vous allez travailler sous les ordres d’Adam ?
– C’est exact… Je vais travailler avec Adam, corrigea-t-elle sèchement.
Valérie posa ses longs doigts fins, superbement manucurés, sur son bras et lui dit d’un ton qu’elle voulut charmeur :
– Ma chère Rachel, je connais très bien Adam et son caractère emporté. Aussi, je veux que vous sachiez que s’il cherche à vous faire des misères, n’hésitez pas à venir m’en parler, je me ferai un plaisir d’aller le sermonner.
– Dommage que vous ne soyez pas à ma place, toutes ces connaissances vous auraient été particulièrement utiles.
Elle eut le plaisir de voir le visage de Valérie se durcir subitement, et pour enfoncer le clou elle enchaîna :
– Mais j’ai dans l’habitude de toujours écouter les conseils de mes aînés, aussi je n’hésiterai pas à aller voir Paul si je rencontre le moindre problème.
Et toc, se dit-elle en tournant les talons. Elle songea qu’elle n’aurait peut-être pas dû aller aussi loin, mais elle se sentait bien mieux d’avoir pu vider son sac.
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date : 17-10-2014
Là, elle se mit à crier plus fort. Il y avait quelqu'un de dos, qui se tenait là, ne bougeant pas. Le silence qui envahit les lieux était gênant, angoissant et morne. Les quatre acolytes se regardèrent et Sam s'avança vers la silhouette immobile.
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date : 17-10-2014
Ils avancèrent prudemment dans le corridor et tournèrent à gauche. Ils éclairèrent le couloir mais ne virent rien. Un bruit sourd se fit entendre dans leur dos. Ils avaient beau scruter le lieu à l'aide de leurs lampes, ils furent incapables de voir quoi que se soit. Un rire se fit alors entendre.
- Robbie, il faut qu'on parte maintenant, dit kevin.
- Ca ne ressemblait pas à Robbie ça, commenta Sara.
- Non, on aurait dit un rire d'enfant, ajouta Sam. Suivez-moi, àa venait de l'autre côté.
Ils se retournèrent pour arpenter le couloir dans l'autre sens. Des débris de murs recouvraient le sol. Le rire enfantin résonna de nouveau, faisant tressaillir les quatre amis.
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date : 17-10-2014
Après plusieurs minutes de marche à travers les branches entremêlées de la forêt de kingsley, les cinq jeunes se retrouvèrent face à l'immense bâtiment abandonné. Le sanatorium avait été construit en 1931 pour soigner les personnes atteintes de la tuberculose, puis, pendant et après la seconde Guerre Mondiale, de nombreuses victimes furent admises ici par manque de place dans les hôpitaux. Un service spécial leur avait été consacré. Cependant, pour des raisons inexpliquées, celui-ci avait fermé ses portes quelques années plus tard.
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