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Princesse Ania - Menace sur Angard, tome 1



Description ajoutée par Laure17 2015-11-29T11:41:54+01:00

Résumé

Princesse Ania est une formidable histoire de chevalerie pour les juniors et les plus grands en plusieurs volets où se mêlent aventures, magie, dragons, voyages, intrigues et humour.

Ania, la princesse du royaume d’ISGARD, fille de Théodoros et Thelma vit sous la malédiction de la sorcière Iorga depuis sa naissance. La princesse n’a ni la parole, ni ses sens. Seule la vue lui permet de garder contact avec le monde qui l’entoure. Les parents d’Ania, à l’aube de ses dix-huit ans, décident de donner la main de leur fille au prince qui se montrera le plus brave ou le plus étonnant pour lui plaire tout en espérant que l’amour fera rompre le maléfice.

Hélas, Ania semble de plus en plus coupée de son entourage, et rien ne va se dérouler comme prévu.

Menace sur ANGARD est le premier tome de cette fantastique épopée qui vous fera suivre les péripéties de la famille et des amis d’Ania face aux terribles menaces pesant sur les terres d’ANGARD.

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Classement en biblio

extrait

Aux premières lueurs matinales, plusieurs gardes du palais de la famille royale Kårde furent surpris par l'arrivée tonitruante d'un jeune homme, grand et robuste, monté sur un magnifique destrier blanc.

L'individu en question avait une vingtaine d'années, un visage doux à la peau claire et des cheveux bruns mi-longs. Il portait une élégante tunique, et devait assurément être une personne importante car dix cavaliers l'accompagnaient.+

Deux jouaient de la trompette sans arrêt, deux autres du tambour, quatre étaient en armure et les derniers du cortège tenaient des étendards qui avaient pour symbole un aigle à trois têtes.

Le jeune homme avait fier allure et arborait un magnifique sourire. Il leva le bras, puis ordonna un silence total pour se présenter aux gardiens du palais.

— Bien le bonjour ! annonça-t-il. Veuillez avertir votre souverain de l'arrivée du prince de Pandorus.

Un des gardes quitta aussitôt son poste pour aller chercher un supérieur, tandis que les autres s'approchèrent de la petite cavalerie.

En voyant le prince de Pandorus de plus près, tous s'excitèrent.

— C'est Guilin Avaniar... c'est Guilin Avaniar ! crièrent-ils.

Les gardes acclamèrent le jeune homme comme un héros.

Pandorus, grand royaume prospère situé au sud d'Isgard et dirigé par le roi Isidore Avaniar, était connu dans tout Angard pour organiser les plus prestigieux tournois de chevalerie. La réputation de ses chevaliers, qui participaient à de nombreuses compétitions de joutes, n'était plus à faire.

Au bout de quelques minutes, un gradé arriva et réclama le calme. Celui-ci présenta ses respects au prince de Pandorus, qu'il avait reconnu immédiatement.

— Vous ne pouvez pas rencontrer notre Altesse de façon impromptue, expliqua-t-il. Je n'ai pas été prévenu de votre venue et il y a des protocoles à suivre.

Guilin sortit de sa poche un parchemin puis le remit à l'officier.

— Comme le notifie cette lettre officielle, dit le prince de Pandorus avec aplomb. Je suis cordialement invité au palais royal pour y voir la princesse d'Isgard.

Le gradé réfléchit un court moment et demanda à un gardien de prévenir Argos Morlon de la situation.

— Suivez-moi ! annonça-t-il. Le conseiller du roi Kårde est disponible ce matin. Il devrait pouvoir vous recevoir.

Les hautes portes de l'enceinte du palais s'ouvrirent et l'officier, d'un léger mouvement du menton, invita la petite cavalerie à s'engager dans une longue allée agrémentée de rosiers centenaires. Celle-ci traversait une partie du parc royal et amenait jusqu'au perron du palais.

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Le prince fut émerveillé par cet immense jardin arboré et fleuri d'une multitude d'espèces de plantes.

— Le couple royal accueille souvent ses hôtes dans ce lieu, raconta l'officier. Ce sublime espace vert est la fierté de notre reine. Elle adore y flâner avec sa fille.

— Comme je la comprends ! dit Guilin, en étouffant sa voix en un murmure pour ne pas troubler la sérénité et le calme de cet endroit.

Les cavaliers et leur guide remontèrent avec quiétude l'allée qui amenait directement les visiteurs au palais.

— Nous y sommes ! annonça l'officier en présentant le bâtiment d'un large mouvement du bras.

Lorsqu'il découvrit le palais, le prince de Pandorus fut étonné. Celui-ci s'attendait à voir un monument démesuré et majestueux, mais au lieu de cela, il se trouva face à une bâtisse, certes à la belle architecture, mais pas si grande et si impressionnante qu'il ne l'avait imaginé.

C'était un petit palais rectangulaire flanqué de quatre fines tours, bâti en granit blanc et coiffé d'un toit à faible rampant en ardoise anthracite.

La façade principale, précédée d'un perron central à double rampe et ornementée de magnifiques reliefs, s'organisait sur deux niveaux : un rez-de-chaussée avec un appareil en bossage de diamant et une partie supérieure emplie de fenêtres et de balustrades aux diverses proportions.

— C'est... c'est très charmant ! lâcha Guilin d'une voix songeuse.

Un vieil homme, râblé et habillé d'une toge beige, arriva sur le haut du perron. Il s'agissait d'Argos Morlon, le conseiller du roi Kårde.

— Bonjour ! dit-il d'un ton cordial.

Argos portait une épaisse barbe grise qui cachait les imperfections de son visage mais son front dégarni et ridé laissait facilement deviner le poids des années. Il devait au moins être octogénaire.

Le vieux sage, qui était au service de la famille royale d'Isgard depuis deux générations, possédait une longue expérience dans l'hospitalité et c'était lui qui accueillait à chaque fois les visiteurs d'exception. Théodoros Kårde avait une confiance totale en son conseiller qui décidait seul des entrevues à donner ou pas au monarque.

Guilin descendit de sa monture, et ses hommes en firent autan. Tous honorèrent le vieillard.

Argos descendit avec flegme les marches du perron et salua la troupe. Il ne lâcha pas de son regard bleu acier le jeune homme, puis s'adressa à lui :

— Enchanté, jeune héritier du trône de Pandorus. Que nous vaut cette visite matinale ?

— C'est vrai qu'il est encore tôt, sourit le prince. En fait, nous sommes arrivés dans la nuit et avons établi notre campement dans une grande prairie aux abords d'une cité non loin d'ici. Mon excitation était telle que je n'ai pu attendre plus et j'ai accouru ici dès les premiers rayons de soleil.

Le vieux sage resta pantois.

— Oh... où avais-je la tête ! s'exclama Guilin qui présenta son invitation à Argos.

Ce dernier examina avec attention le parchemin.

— Je comprends mieux à présent votre présence ! marmonna le mage, en grattant une de ses rares touffes de cheveux blancs tout ébouriffés qu'il avait encore sur son crâne.

Argos resta sur la réserve et fixa le prince de Pandorus.

— Comment voulez-vous organiser la rencontre avec la princesse Kårde ? demanda-t-il.

— Je souhaite l'emmener en balade et lui montrer mon intérêt pour elle, répondit le jeune homme sur un ton assuré.

Le vieux sage attrapa le prince par les épaules et l'entraina à part, un peu plus loin de la troupe.

— Cher ami... je crains que cela ne soit pas la meilleure méthode pour avoir les faveurs de la princesse, annonça Argos qui poussa un long soupir. La pauvre est sourde et insensible à tout ce qu'elle touche, elle ne ressent ni odeurs ni saveurs, puis ne parle pas. Lui faire la cour d'une manière traditionnelle serait vain ! Je vous suggère de penser à autre chose pour plaire à Ania car d'autres courtisans ne tarderont pas aussi à venir tenter leurs chances.

— Je saisis la situation et l'ampleur de la tâche qui m'attend ! dit Guilin, le visage déterminé.

Le conseiller du roi d'Isgard fut satisfait d'avoir réussi à passer au jeune prétendant son message.

Le prince de Pandorus réfléchit quelques instants puis déclara :

— Je vais prouver à la princesse Kårde que je suis le plus brave et le plus fort de tous les hommes de son royaume !

Argos trouva le jeune homme fort ambitieux, mais il apprécia sa détermination.

— S'il vous plait ! implora Guilin, veuillez organiser un tournoi de chevalerie rapidement avec vos chevaliers les plus expérimentés. Je battrai, un à un, vos champions pour prouver ma bravoure et mériter la main d'Ania.

Le mage jugea l'idée enthousiasmante et consentit à la demande du prince.

— Je vous promets d'organiser, sous une semaine, un tournoi de prestige en l'honneur de la princesse et que celle-ci sera présente pour voir les combats.

Le jeune homme fut ravi d'entendre cette nouvelle et complimenta Argos.

— Votre père est cordialement invité à profiter du spectacle s'il le désire, ajouta le sage. C'est un grand ami du roi Théodoros Kårde et celui-ci sera ravi de le revoir.

— Votre proposition me touche, dit Guilin. Je vais lui envoyer dès que possible un message par pigeon pour l'informer de votre invitation.

Après avoir discuté de ce qui serait nécessaire au bon déroulement du tournoi, le prince et Argos rejoignirent la petite cavalerie.

— Si vous avez besoin de renfort pour les préparations, dit le jeune homme. N'hésitez pas à requérir notre aide.

— Cela ne sera pas nécessaire, mais je m'en souviendrai ! sourit le mage.

Guilin fit les respects d'usage au conseiller du roi Kårde puis remonta sur son cheval.

— Vous m'avez dit que vous aviez établi votre camp dans une clairière non loin d'une cité, lança le vieux sage.

Le prince hocha la tête.

— Il s'agit de Lôy, informa Argos. Je vais aviser son gouverneur de votre arrivée et il vous fournira des vivres pour votre bonne installation.

Le jeune homme remercia le mage de sa prévenance puis quitta le palais, suivi de ses dix cavaliers dans un calme solennel.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Les jours suivant le passage du prince de Pandorus furent très actifs pour les différents corps de métiers et le personnel du palais qui s'affairaient sans cesse pour que le tournoi organisé en l'honneur d'Ania Karde soit le plus réussi possible. Les chevaliers, quant à eux, s'entrainaient dur et organisaient des sélections pour savoir lesquels affronteraient Guilin Avaniar car tous étaient désireux de pouvoir se distinguer auprès de la princesse d'Isgard en ce jour exceptionnel.

De son côté, le prince de Pandorus avait reçu une missive de son père lui informant que ce dernier viendrait le voir combattre. Cette nouvelle réjouit le jeune homme et le poussa à se surpasser car il était exceptionnel que ses parents, souvent pris par leurs hautes fonctions, le supportent lors de ses participations aux tournois de chevalerie. De ce fait, malgré une énergie débordante et une excellente maitrise des combats au corps à corps, Guilin se sentit dans l'obligation de s'entrainer chaque matin au maniement des armes ou de lutter contre le plus robuste de ses hommes afin de garder une forme optimale.

Même s'il suivait un entrainement intensif, Guilin s'octroyait beaucoup de bons moments et passait la majeure partie de ses après-midis à Lôy, ancienne cité commerciale, non fortifiée, où il pouvait se divertir dans de nombreuses fêtes, participer à des concours de danse ou de chant, et vivre des excentricités en tout genre.

Si le jeune homme appréciait flâner dans les nombreux quartiers bruyants et vivants de Lôy pour leurs frasques, son passe-temps favori était de se promener dans les larges rues pavées du centre de la ville à la recherche de bonnes tavernes. Tel un rituel, à chaque fin de journée, le prince de Pandorus se retrouvait sur la grande place principale qui était entourée d'habitations atypiques, d'auberges, de boutiques et de gargotes sans cesse bondées de monde. C'était dans ces lieux festifs que Guilin aimait passer ses soirées, car il y trouvait souvent un public attentif pour écouter ses exploits et flatter son ego.

Un soir, dans un cabaret luxueux, alors que le prince, debout sur une table, narrait une de ses aventures à un auditoire subjugué, une voix puissante et grave l'interrompit dans son récit.

— Vous êtes toujours aussi imbu de votre personne !

Guilin se demanda qui pouvait bien oser l'interrompre de la sorte. Un individu quarantenaire, cheveux châtains, barbe bien taillée, capé et somptueusement habillé, sortit de la cohue puis s'avança vers le jeune homme en lui tendant une main pour l'aider à descendre de son perchoir.

Le prince de Pandorus dédaigna toute assistance. Il fit un saut périlleux pour quitter la table et se réceptionna avec élégance, sous les acclamations des gens.

— Constamment à vous faire remarquer ! dit l'homme, indifférent au tumulte que provoquait Guilin.

— Arthus Dranark, fidèle bras droit du souverain de Pandorus ! lança le prince avec un sourire forcé. Je présume que mon père doit être arrivé à mon campement, si vous êtes là devant moi.

L'homme, toujours impassible, hocha la tête.

— Son Altesse m'a chargé de vous trouver et de vous ramener auprès de lui, annonça-t-il.

Guilin se frotta le menton et leva les yeux au plafond, pensif.

— Comment saviez-vous que j'étais à la cave du Sorcier Bleu?

— Il n'est point difficile de suivre vos traces ! répondit Arthus Dranark. Avant de venir ici, vous avez trainaillé à la Brasserie des Renards Hurleurs, au Comptoir de la Belette Malicieuse, à la Chope Argentée et au Repaire de la Marmotte Blanche.

— J'ai osé aller dans tous ces endroits graveleux et libidineux ! dit le prince avec une pointe d'ironie.

Arthus acquiesça, en lissant sa barbe.

— C'est bizarre ! Je n'ai pas l'impression d'avoir été dans quatre tavernes, nargua Guilin.

— En effet, c'était en fait cinq établissements ! J'ai omis l'Estaminet du Hérisson Ivre.

Le prince se mit à rire et donna une bonne tape sur l'épaule d'Arthus.

— Rhaaaa... vous êtes le meilleur ! s'exclama-t-il.

Imperturbable, le bras droit du souverain de Pandorus désigna du regard la porte de sortie.

— Il est temps d'y aller ! Vous participez demain à un tournoi me semble-t-il.

— Vous avez raison ! sourit Guilin. Il se fait tard et une bonne nuit de sommeil me fera le plus grand bien.

Le jeune homme s'étira les pommettes, se massa avec énergie la figure et plaisanta :

— Il ne faudrait pas que je me présente devant la princesse Ania avec un visage bouffi et des cernes.

— En effet ! Ça ne serait pas sérieux, admit Arthus.

Ce dernier inclina légèrement le buste, poing droit sur le ventre, et fit un geste de la main gauche pour inviter le prince à quitter les lieux.

— Après vous ! lui dit-il solennellement.

Guilin, avant de partir, laissa une bourse d'écus sur le comptoir.

— Continuer à faire la fête, cria-t-il à l'assemblée qui le saluait. Buvez et mangez ! C'est moi qui régale ce soir.

Des hurlements de joie, accompagnés de jets de gobelets, retentirent dans tout le cabaret.

Partout où il passait, le prince de Pandorus marquait toujours les esprits.

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