Qui s'occupe des enfants ? Repenser la parentalité traditionnelle
Auteur
- Sophie Adriansen (Écrivain)
- Anna Roy (Préface)
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e n’envisage toujours pas la maternité comme un horizon pour ma personne, mais par contre, ce sujet m’intéresse de plus en plus puisqu’il semble toujours être le berceau d’oppressions et d’inégalités et cet essai est une perle sur le sujet !
Sophie Adriansen, aussi connue pour son roman graphique « La Remplaçante » sur la dépression post-partum, et son mari ont fait un choix radical : elle sera celle qui gagnera l’argent et lui sera père au foyer… mais la société ne l’entend évidement pas de cette oreille ! Alors, l’autrice revient ici sur les difficultés qu’ils ont rencontrées personnellement et sur les multiples embûches qui attendent les parents, et ce du désir d’enfant à la réalité de terrain.
J’ai trouvé cet essai extrêmement bien construit et d’une facilité de lecture étonnante ! Comme souvent, l’alliance entre études/statistiques et témoignages est une réussite pour bien appréhender le sujet, et est une source précieuse de soutien pour les (futurs) parents qui se sentent déjà à l’étroit.
Bien que les choix de l’autrice et de son mari face à la parentalité paraisse extrême pour certain.es, le ton de cet essai ne l’est pas du tout ! Il s’agit vraiment d’informer et d’ouvrir des voies pour repenser la parentalité traditionnelle et, avec une bonne dose d’espoir, faire bouger les lignes définitivement.
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Résumé
À la naissance de leur deuxième enfant, Sophie Adriansen et son mari ont fait un choix : elle continuerait à travailler, il deviendrait père au foyer. Ils trouvaient cette décision logique et confortable, la société leur a répondu qu’elle était radicale.
De l’envie d’enfant à l’organisation de la vie domestique, en passant par la grossesse, l’accouchement et la dépression du post-partum, Sophie Adriansen décrypte les différents sujets auxquels sont confrontés les parents.
Questionnant habilement la répartition genrée des rôles, les congés parentaux, le rapport au travail, la culpabilité maternelle, l’argent, le mode de garde ou encore la charge mentale, l’autrice ouvre des pistes de réflexion enrichissantes et nous invite avec bienveillance à nous interroger sur les multiples manières de faire famille.
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