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Les Jeux de salon, Tome 2 : No Reservations



Description ajoutée par atypica 2024-04-10T14:51:15+02:00

Résumé

Si tu joues selon les règles, tu n’auras jamais ce que tu mérites.

Toute la vie de Tyler Golden tourne autour du contrôle. C’est une attitude qui l’a aidé, ainsi que son frère, à bâtir le Haven, un hôtel de charme à Philadelphie. La seule chose qu’il n’a pu contrôler a été la mort de sa fiancée. Depuis, il a fermé son cœur et reste sur la défensive. Il ne fréquente des femmes que dans un seul but: satisfaire ses besoins sexuels.

Kate Song connaît ce sentiment. Son unique objectif est de devenir créatrice de lingerie. Elle ne compte pas se laisser détourner de son rêve par un homme, peu importe qui il est. Ou à quel point il est exigeant. Ou dominateur. Ou captivant et séduisant. Du moins… elle le croyait.

Tyler peut réaliser le rêve de Kate. Qui pourrait dire non à une personnalité si dominatrice ? Qui en aurait envie? Pas Kate. Se soumettre et offrir son corps est une chose. Donner son cœur et son âme en est une autre. Tyler va découvrir qu’il risque de perdre la seule femme qui lui a réappris à aimer.

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Classement en biblio - 5 lecteurs

extrait

Réveillon du Nouvel An

— Dis, tu n’as pas l’air de passer un très bon moment. Comme je suis l’un des hôtes, je dois dire que je le prends un peu mal.

La profonde voix grave tira Kate Song de ses rêveries. Elle leva la tête et découvrit des yeux du bleu le plus sombre qu’elle avait jamais vu.

Si elle avait été fleur bleue, ce qui n’était vraiment pas le cas, elle aurait dit qu’ils étaient du bleu d’une mer calme, encadrés par un visage à la beauté saisissante.

Un front haut. Un nez droit. De superbes pommettes. Des cheveux noirs, un peu trop longs pour que la coupe soit classique, mais pas assez pour lui donner un air rebelle.

Même s’il avait porté autre chose qu’un smoking sur mesure — par exemple, un costume de pingouin, comme le pauvre malheureux dans le coin de la salle avait choisi de mettre pour cette élégante soirée du réveillon du jour de l’An — il aurait sans doute eu l’air aussi sûr de lui, de ce qu’il était.

Un séducteur aux poches profondes et à l’égo sans doute deux fois plus important.

Et il la regardait comme si elle était la prochaine tâche à cocher sur sa liste.

Acheter un petit pays européen avant le petit déjeuner. Acquérir l’une des Fortune 500 companies après le déjeuner. Organiser une sauterie branchée le soir.

Elle ne voyait pas du tout pourquoi il aurait envie d’ajouter « faire la conversation à une invitée aigrie lors de ladite sauterie » à cette liste.

— Et moi, je dois dire que tes capacités d’observation laissent un peu à désirer.

Kate prit soin de répondre d’un air désintéressé en reportant de nouveau son attention vers la piste de danse. Sa meilleure amie y dansait avec un homme séduisant, qui ne l’avait presque pas lâchée depuis leur arrivée à la fête.

Annabelle avait besoin de sortir pour se changer les idées, et Kate ne voulait pas la laisser seule. Même Arnie, le fiancé de Kate, comprenait qu’Annabelle avait besoin de sa meilleure amie. Il l’avait encouragée à l’accompagner à la fête et à s’amuser. Il n’avait certainement pas entendu par là qu’elle flirte avec un bel inconnu pendant la soirée.

Le rire grave de l’homme lui fit hausser les sourcils. Elle lui jeta un autre coup d’œil.

— Eh ben, je crois qu’on ne m’avait jamais envoyé balader si poliment.

Il avait plissé les yeux, et la commissure de sa bouche s’était soulevée.

Le cœur de Kate se mit à battre un peu plus vite.

Impossible. Elle ne laisserait rien arriver de tel ce soir.

Rien de tel, jamais, semblait-il.

Crotte. Juste… crotte.

Bon Dieu, même son esprit narquois ne réussissait pas à la détendre ce soir-là.

Son regard s’attarda sur l’homme. Cette fois, elle n’eut pas à se forcer pour esquisser un sourire chagrin lorsqu’elle vit qu’il lui accordait toute son attention.

Il était vraiment renversant. Et elle ne voulait pas dire qu’il était simplement beau.

Non, il était terriblement, distinctement viril, d’une façon qui donnait envie à Kate de se frotter contre lui en ronronnant.

Danger droit devant. Surtout pour une femme fiancée.

Qui était rongée de doutes, ces derniers temps.

Elle soupira et désigna la chaise à côté d’elle.

— Pardon. Tu veux t’asseoir ? Mais je dois te prévenir, je ne serai sûrement pas de très bonne compagnie ce soir.

— Et pourquoi donc ?

Parce que je ne parviens pas à décider ce que je souhaite faire de ma vie. Parce que je suis fiancée à un homme et que je ne suis pas sûre de l’aimer assez pour l’épouser.

— Parce que j’ai bêtement pensé que mettre ces chaussures serait une bonne idée, et maintenant, j’ai mal aux pieds.

Il éclata de rire, un rire rauque terriblement séduisant, puis s’assit en face d’elle à la table ronde.

— Eh bien, je suis content de savoir que ce n’est pas à cause de moi.

Oh, non, ce n’était pas à cause de lui. Elle avait eu beau encourager Annabelle à aller danser, elle était heureuse qu’il lui tienne compagnie. Elle n’avait pas envie de rester toute seule, comme un chaperon ou une vieille fille.

Si Annabelle pensait avoir négligé Kate, elle serait dans tous ses états et refuserait de la quitter d’une semelle pour le reste de la soirée. Mais son amie passerait alors à côté du bon temps qu’elle semblait prendre avec l’adonis blond aux yeux bleus qui l’avait abordée dès leur arrivée.

Kate prendrait donc son mal en patience en discutant avec ce play-boy au charme ravageur.

Quel mal y avait-il à ça ? Il s’agissait simplement d’une conversation entre deux inconnus au milieu d’une foule qui ne leur prêtait aucune attention.

Elle lui tendit la main par-dessus la table.

— Je m’appelle Kate.

Il la serra avec fermeté, en la tenant juste assez longtemps pour qu’elle sente la chaleur de sa peau. Elle faillit se ridiculiser en serrant les doigts pour retenir sa main.

— Tyler. Enchanté. Maintenant, en ce qui concerne ces chaussures…

Avec un sourire, elle tendit la jambe pour lui montrer la chaussure incriminée, en cuir noir, à plateforme et au bout pointu… et elle prit conscience qu’elle exposait davantage de peau qu’elle n’en avait coutume, sauf quand elle était en maillot de bain ou sur le point d’aller se coucher.

La jupe du costume de fée qu’elle avait confectionné était composée de plus d’une dizaine de morceaux de tulle en forme de pétales. Ces pièces de tissu s’écartèrent pour dénuder sa cuisse jusqu’au bas de son jupon en satin vert, à la longueur tout juste décente.

Lorsqu’elle avait créé les costumes assortis pour Annabelle et elle-même, elle avait su qu’ils ne ressemblaient à rien qu’elle avait déjà porté en public. Et c’était en partie l’attrait. Elle avait envie de révéler un petit morceau de sa vie qu’elle dissimulait d’ordinaire aux personnes qu’elle ne connaissait pas et ne reverrait jamais.

Kate était fière de voir que ses costumes n’avaient rien à envier aux autres tenues sur mesure dans cette soirée chic de l’un des hôtels les plus sélects de Philadelphie. Une soirée à laquelle elle n’aurait jamais assisté sans la récente rupture d’Annabelle.

— Elles sont superbes.

La voix de Tyler devint plus grave. Son regard s’attarda sur sa jambe un peu plus longtemps que nécessaire.

Il prit son temps pour relever les yeux et ne s’en cacha pas, mais son regard n’était pas salace pour autant. Kate ne se sentait pas mal à l’aise. Elle se sentait désirable. Attirante. Totalement féminine. Plus que jamais.

Le cœur battant à tout rompre, elle replaça sa jambe sous la table.

— Peut-être, mais elles ne sont vraiment pas faites pour danser, même quelques minutes.

— Je suis sûr qu’une danse ne devrait pas être trop douloureuse. Ou alors, tu pourrais les enlever.

L’invitait-il à danser ? Tandis qu’il soutenait son regard, de la chaleur envahit tout son corps et lui empourpra les joues. Elle regretta d’avoir retiré le demi-masque associé au costume. Il aurait pu dissimuler son trouble.

— Je ne suis pas sûre que ce serait une bonne idée.

Mais ce serait sans doute merveilleux.

— Pourquoi ? demanda-t-il sans la quitter des yeux.

Parce que j’ai envie de toi.

La pensée ne la surprit pas, mais elle se demanda si c’était la vérité. Désirait-elle vraiment cet homme ? Ou était-elle simplement flattée parce qu’il semblait la désirer ? Était-ce important ? Sérieusement, quel mal une danse pouvait-elle causer ?

Tyler la regardait toujours, les yeux plissés. Kate s’efforça de respirer profondément, mais elle avait l’impression que ses poumons se comprimaient.

Une danse avec un autre homme n’aurait aucune importance. Une danse avec cet homme…

Mettrait le désordre dans sa vie soigneusement organisée. Parce que… oui, elle avait envie de lui.

Ses seins lui paraissaient plus lourds, et ses mamelons pointaient. Son entrejambe se contracta. Elle le sentait s’humidifier un peu plus à chaque instant.

Avec Arnie, elle avait besoin de plusieurs minutes de préliminaires pour arriver à cet état d’excitation.

Cet homme l’avait provoqué en quelques secondes, d’un simple contact.

Pourquoi ?

Elle n’en avait pas la moindre idée. Plusieurs autres hommes l’avaient invitée à danser. Elle n’avait eu cette réaction avec aucun d’entre eux. Pourquoi lui ?

Prise de court, elle regarda en direction de la piste de danse et aperçut bientôt la chevelure flamboyante d’Annabelle.

— Parce que je suis fiancée.

Il ne répondit pas tout de suite, mais il ne détourna pas les yeux.

— Et il n’est pas avec toi ce soir.

Il ne formula pas la phrase comme une question, mais elle ne décela aucune condamnation dans son ton.

— Non. Je suis venue avec mon amie.

— La musique te plaît, au moins ?

Elle n’arrivait pas à décider si elle était contrariée ou soulagée qu’il n’insiste pas pour qu’elle danse avec lui.

— Le groupe est très bon. Ce n’est pas mon style, c’est tout.

— Qu’est-ce que tu aimes ?

Il semblait réellement intéressé. Un point supplémentaire en sa faveur. Ils continuaient à s’additionner.

— Surtout la musique classique. Un peu de trance. Des bandes originales de films. J’aime créer une ambiance pendant que je travaille, mais les paroles me déconcentrent.

— Je vois exactement ce que tu veux dire. Tu joues d’un instrument ?

— Du violon. Mon père est coréen, et ma mère était italienne. Ils ont toujours affirmé que c’était dans mes gènes. Et ça me plaît. Même si ce n’est pas ma plus grande passion.

— Quelle est ta passion ?

— Le stylisme et la couture.

— Je vois que tu as du talent. Tu as créé vos costumes, je me trompe ?

— Non.

— Ils sont magnifiques. Les finitions sont incroyables.

Il regarda sa tenue, mais une fois de plus, elle n’eut pas l’impression qu’il la reluquait.

Le cœur de Kate manqua un battement. Annabelle avait déjà fait l’éloge de ses créations, mais entendre les compliments de cet homme l’enivrait de plaisir.

Quand il rencontra de nouveau son regard, elle sentit son monde vaciller.

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Argent

J'ai eu un peu plus de peine j'ai préféré le 1er tome.

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