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Une outrageuse proposition



Description ajoutée par Ju_Books 2019-02-21T23:42:27+01:00

Résumé

Coup de foudre au Bureau

Cela fait deux ans qu’Abby excelle en tant qu’assistante personnelle de Gabriel. Une période durant laquelle elle s’est efforcée d’ignorer son charme ravageur pour se concentrer sur son travail. Aussi, le jour où il lui demande de l’accompagner chez sa grand-mère, Abby est-elle étonnée. Cette incursion dans la vie privée de Gabriel ne lui plaît guère… Or, son désarroi croît encore, lorsque, suite à un malentendu, son patron exige d’elle qu’elle joue auprès de sa famille le rôle de sa fiancée…

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Classement en biblio - 9 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Underworld 2019-09-18T22:57:31+02:00

** Extrait offert par Cathy Williams **

1.

— Vous êtes en retard, constata Gabriel en s’écartant de son vaste bureau de bois et d’acier.

Abby, son assistante depuis deux ans, venait d’entrer, un ordinateur sous le bras. De sa main libre, elle tenait une tasse de café achetée au foodtruck garé devant l’immeuble de verre et de métal qui abritait son entreprise. Il n’était pas 8 h 30, son heure normale d’arrivée, mais 10 heures passées ! Gabriel consulta ostensiblement sa montre, tout en captant le regard d’Abby quand elle releva la tête.

— Je sais, répondit-elle en déposant avec précaution sa tasse sur le bureau avant de s’asseoir en face de lui.

En apparence, elle était aussi sereine et posée que d’habitude : elle avait appris à composer avec le caractère lunatique et explosif de son patron. Sous cette sérénité affichée, elle avait pourtant les nerfs à vif car elle était sur le point d’ébranler les bases du bel édifice que constituait la vie de Gabriel, et il n’était pas homme à l’accepter de gaieté de cœur.

— Alors ? s’enquit Gabriel en haussant les sourcils.

Il avait l’esprit en alerte. Sa si prévisible et efficace secrétaire n’avait été en retard…

— Ne me faites pas languir, reprit-il en se rapprochant d’elle jusqu’à la dominer de toute sa hauteur. Vous le savez, je suis un vieux casse-pieds qui a horreur de tout imprévu.

Abby faillit éclater de rire. Jamais il ne serait venu à l’idée de quiconque de qualifier Gabriel de « vieux casse-pieds ». Oubliant un instant le problème à résoudre, elle le dévisagea. Hélas, ce contact direct avec son regard sombre la déstabilisa. Abby ne faisait pas partie de la longue cohorte de femmes entre dix-huit et quatre-vingts ans qui tombaient en pâmoison à la seconde où il regardait dans leur direction, mais il produisait quand même sur elle un petit effet qu’elle avait appris à ignorer.

— Cela vous ennuierait de vous rasseoir ? lança-t-elle en s’efforçant de ne trahir aucun signe de désarroi intérieur. Vous me donnez le tournis.

Son patron était un aigle capable de repérer la moindre faille de son interlocuteur, et Abby tenait à lui faire ses révélations avant qu’il ne fonde sur elle.

— Alors ? répéta-t-il en se perchant sur le bord de son bureau, encore un peu trop près d’elle mais sans plus la surplomber de sa hauteur. Pourquoi cet accroc à votre emploi du temps ? Une visite imprévue chez le dentiste ? Un chat malade que vous avez dû emmener chez le véto ? Une gueule de bois carabinée ?

Dans sa propre vie privée, Gabriel n’aurait rien eu contre un peu d’imprévu et de fantaisie, mais il vivait à une telle vitesse que cela n’était guère possible.

Dans sa vie professionnelle, il détestait l’imprévu et espérait bien que sa secrétaire jusque-là si fiable n’allait pas devenir imprévisible, car jamais il ne pourrait entretenir avec une autre une relation aussi fructueuse. Son calme contrebalançait merveilleusement l’énergie agressive de sa propre personnalité et elle réussissait mieux que personne à le canaliser.

Il pâlit en pensant à une raison plus banale qu’une rage de dents ou un chat malade.

— Vous n’êtes pas… ?

— Vous n’êtes pas quoi ?

— On travaille ensemble depuis deux ans, et je ne sais même pas si vous avez un petit ami !

— Je ne vois pas trop le rapport, coupa Abby en rougissant.

— La plupart des patrons connaissent un minimum de la vie privée de leur assistante. Mais vous, Abby, vous êtes tellement discrète. D’ailleurs, pourquoi êtes-vous si discrète ?

— Je ne vois vraiment pas la raison…

— Si j’avais su qu’il y avait un homme en embuscade, je me serais préparé à l’inévitable.

Abby secoua la tête, en pleine confusion. L’intelligence brillante de Gabriel avait parfois tendance à s’égarer dans des directions inattendues, totalement déroutantes.

— Inévitable ?

— Simple enchaînement de déductions : vous n’êtes jamais en retard, donc un événement exceptionnel s’est produit. Peut-être vous êtes-vous sentie mal ? Mais vous êtes là. Un malaise passager vous a contrainte à consulter un médecin ? Ne seriez-vous pas… ?

En voyant le regard de Gabriel se fixer sur son ventre, Abby sentit ses muscles se contracter. Puis une autre sensation l’envahit, bien plus dérangeante encore, qui lui coupa le souffle, abolissant les défenses qu’elle s’était appliquée à élever contre le dynamisme et la virilité de ce patron incroyablement sexy.

— Enceinte ? Non ! s’exclama-t-elle, excédée. Et si je ne vous parle pas de ma vie privée, ce n’est pas par discrétion mais parce que cela ne vous regarde pas.

— C’est précisément ce qu’on appelle la discrétion. En général, les femmes adorent parler de leur vie privée.

Abby grinça des dents sans faire davantage preuve de cette froide réserve dont elle était si fière.

— Pour moi, reprit-il, c’est un soulagement, et j’en profite pour vous dire que si vous étiez enceinte un jour, vous ne devez surtout pas hésiter à m’en informer. Je ne fais pas partie de ces machos qui pensent qu’une jeune mère est un boulet dans le travail.

— Effectivement, nous ne sommes plus à l’âge de pierre, répondit Abby.

Elle se demanda comment ils avaient pu en arriver là, avant de se reprocher de n’être toujours pas entrée dans le vif du sujet.

— C’est tout à fait mon avis. Mais vous ne m’avez toujours pas révélé la raison de ce retard.

— Euh… Gabriel, hier soir, je suis sortie…

Ce n’était pas exactement l’introduction qu’elle avait concoctée en chemin, mais tant pis.

— Pour tout dire, je suis sortie en boîte. Dans un club.

— Dans un club. Un jeudi ?

— Oui. De nos jours, les gens vont souvent en boîte le jeudi. D’ailleurs, le club était absolument bondé.

Ses joues s’embrasèrent en pensant à ce qui l’avait poussée à sortir de sa zone de confort habituelle pour se rendre dans ce club. Une rencontre sur Internet. Quelqu’un qu’elle avait connu sur un site de rencontres et qui, en début de soirée, lui avait semblé prometteur. Et puis, ils étaient allés prendre un verre dans un bar et là, il lui avait fallu faire un gros effort pour ne pas regarder sa montre toutes les cinq minutes. Certes, après deux années de célibat, il était temps de se remettre sur le marché, mais quand même…

Pourtant, elle avait accepté d’accompagner ce type propre sur lui — lunettes et costume, cadre dans un cabinet comptable — dans ce club. Et cette soirée gentiment commencée s’était transformée en abîme d’ennui.

Elle avait donc commencé à regarder autour d’elle pendant qu’il allait remplir de nouveau leurs verres au bar, ignorant ses protestations et son désir de rentrer chez elle.

La tenue qu’elle avait choisie était particulièrement inconfortable et, pour s’empêcher de courir vers la sortie la plus proche, elle s’était concentrée sur les gens assis autour d’elle. Elle ne s’attendait pas à reconnaître quelqu’un puisqu’elle n’avait pas l’habitude de fréquenter ce genre d’endroit. En fait, son cercle d’amis se limitait à quelques filles avec lesquelles elle jouait au tennis et à d’anciens camarades de fac qui remettaient sans cesse à plus tard la réunion prévue.

La musique était assourdissante et il faisait trop chaud, trop sombre. Ce qui ne l’avait pas empêchée de repérer Lucy, la fiancée de Gabriel, avec sa longue chevelure blonde, ses jambes interminables et son corps qui clouait tous les mâles sur place. Lucy, qui dansait avec abandon dans les bras d’un garçon tout aussi beau qu’elle…

* * *

Abby avait été très étonnée de la voir. Son étonnement avait rapidement viré à la confusion, puis à la colère. Comment la jeune top-modèle, au demeurant adorable, pouvait-elle faire une chose pareille à Gabriel ? Comme elle ne cessait de la fixer, horrifiée, Lucy avait fini par tourner la tête… et durant l’heure suivante, Abby avait amèrement regretté de ne pas avoir été totalement captivée par son assommant comptable ! Car Lucy l’avait attirée en pleurant dans le coin le plus tranquille.

— J’ai cru que je pourrais épouser Gabriel, lui avait-elle confié entre deux sanglots, mais ce n’est pas du tout mon type. Papa et maman étaient si contents quand il m’a demandé de l’épouser. Je ne peux pas. Il est tellement sérieux, tout le temps au travail !

Abby avait failli lui répondre qu’en général, les empires technologiques qui rapportaient des milliards n’étaient pas dirigés par des gens qui faisaient la fête et partaient en vacances toute l’année.

— J’aurais préféré que vous n’ayez rien vu, avait balbutié Lucy en se mordillant la lèvre d’anxiété. Rupert, lui, me comprend vraiment. Il est modèle, comme moi, et il adore s’amuser. Je sais que ce n’est pas un aussi beau parti que Gabriel et que papa va me tuer, mais je n’en peux plus. Et puisque vous êtes au courant, s’il vous plaît, je vous en prie, ne pourriez-vous pas l’annoncer à Gabriel ? Ça va le rendre fou, et moi, je ne pourrai jamais. J’ai trop horreur des scènes…

— L’annoncer à Gabriel ? avait bredouillé Abby en pâlissant, tandis que se déchaînaient les basses dans les enceintes. Lucy, vous n’y songez pas ?

Malgré sa gentillesse, Lucy était têtue comme une mule et n’avait pas lâché prise. Elle avait plaidé sa cause, supplié, elle avait fondu en larmes ; et Abby avait fini par céder.

Résultat, elle se retrouvait maintenant devant son patron en train de démentir ses plus folles spéculations autour de sa supposée grossesse.

— Vous ne devinerez jamais qui j’ai rencontré dans ce club.

Gabriel la scruta d’un air soupçonneux.

— Je sens que nous sommes au cœur du sujet, répondit-il sèchement. Alors cessez de tourner autour du pot et vous vous rendrez compte à quel point j’ai l’esprit large concernant ce qui peut arriver dans un club.

Le temps passait. Gabriel avait beau ne pas sembler s’impatienter, c’était un drogué du travail, il n’y avait jamais assez d’heures dans la journée pour venir à bout de toutes les tâches qu’il lui confiait et elle n’avait nulle envie de rester là jusqu’à minuit après lui avoir annoncé la mauvaise nouvelle. Elle n’avait aucune idée de la façon dont il allait l’avaler, mais la journée risquait d’être inconfortable.

— J’ai rencontré Lucy, là-bas.

— Lucy ? Ma fiancée ?

— Exactement, dit-elle en détournant la tête.

— Si vous croyez me rendre jaloux, vous en serez pour vos frais, déclara-t-il d’un ton sec. Lucy sait ce qu’elle a à faire, et si elle a envie d’aller dans un night-club, je n’y vois aucun inconvénient.

Gabriel se demanda avec qui Abby s’était rendue dans cet endroit. Une bande de filles en train de s’enfiler des cocktails tout en dansant autour d’un sac à main ? Peut-être y était-elle allée pour faire une rencontre, pourquoi pas ? Elle avait dans les vingt-cinq ans, et même si elle s’habillait comme si elle en avait cinquante, elle avait un très joli visage. Il prit quelques instants pour se demander ce qui la rendait si attirante. On ne pouvait pas vraiment dire qu’elle était belle. Lucy était belle, elle, avec ses cheveux blonds et son corps d’une élégante minceur. Mais Abby avait une drôle d’allure et l’air intelligent, ce qui n’aurait pas forcément dû piquer son imagination, mais éveillait pourtant sa curiosité.

Ses cheveux, qui lui descendaient à l’épaule, étaient d’ordinaire attachés. Des yeux gris, bordés de longs cils et des sourcils bien dessinés. Ce n’était pas la première fois qu’elle suscitait son intérêt, mais d’habitude, cette secrétaire si efficace, si contrôlée et si discrète ne suscitait aucun fantasme — peut-être parce qu’il ne l’avait jamais imaginée en boîte. Une boîte chaude, bruyante et sentant la sueur, peuplée de corps tourbillonnant en tenues légères.

Irrésistiblement, il scruta son corps vêtu comme d’habitude d’un chemisier blanc, d’une jupe grise au genou et de chaussures plates noires et confortables. Une tenue que la plupart des filles de son âge auraient remisée au fond d’un placard. Soudain, il ne put s’empêcher de l’imaginer en talons hauts, minijupe de couleur vive et décolleté plongeant. Comme si elle prenait soudain conscience de son regard, Abby rougit jusqu’aux oreilles et lissa sa jupe.

— Lucy n’était pas toute seule, déclara-t-elle.

— Et vous, qui vous accompagnait ?

— Je vous demande pardon ?

— Qui était avec vous ? D’habitude, vous êtes si réservée sur votre vie privée que vous pouvez certainement comprendre ma curiosité.

— Non, je ne la comprends pas. Mais si vous cessiez de m’interrompre et me laissiez continuer…

— Je ne vois pas ce que ma fiancée a à voir avec votre retard de ce matin.

— Nous avons passé une bonne partie de la nuit à discuter, je suis rentrée très tard chez moi et je n’ai pas entendu le réveil. Voilà la raison de mon retard.

— Je ne comprends toujours pas…

— Lucy n’était pas toute seule, Gabriel. Un certain Rupert l’accompagnait. Je me sens très mal à l’aise d’avoir à vous dire ça, jamais je n’aurais dû accepter de le faire, mais j’ai promis. En fait, ce mariage lui fait peur et le type avec qui elle était, ce Rupert… Bref, ils avaient l’air très intimes.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Catherine-113 2020-03-24T20:38:29+01:00
Pas apprécié

Non, vraiment pas. Les personnages sont aussi peu attachants l'un que l'autre, allez par solidarité féminine, je vais dire que Gabriel est le pire. Un vrai goujat!

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Commentaire ajouté par SuBla65 2020-02-02T19:30:57+01:00
Or

Bonne romance, agréable à lire. Personnage d'Abby attachant, celui de Gabriel donne envie de lui sonner les cloches.

(P)

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Dates de sortie

Une outrageuse proposition

  • France : 2019-04-01 - Poche (Français)
  • USA : 2018-05-22 - Poche (English)

Activité récente

Titres alternatifs

  • A Diamond Deal with Her Boss - Anglais
  • Accordo col capo - Italien

Les chiffres

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extraits 1
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Note globale 8.5 / 10

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