Urbex, Tome 2 : Douleurs fantômes

Encore un très bon tome de cette série. On en apprend plus sur toute cette histoire même s'il reste encore de nombreux mystères à lever au dernier tome !

Un deuxième tome prometteur et tout aussi mystérieux que le premier. J'apprécie vraiment l'ambiance assez sombre autour de l'enquête des secrets de ces séances d'urbex. Le côté fantastique prend un peu plus le pas sur le cadre purement urbex, et l'histoire s'étoffe un peu, avec une histoire reconstituée à chaque séance d'urbex.

L'histoire se complexifie, et des liens se tissent qu'on n'aurait pas forcément envisagé à la lecture du premier volume.

Malgré tout, je n'ai pas totalement compris l'intérêt de l'intégration du personnage d'Anthony qui pour le moment est loin d'être un personnage très intéressant, et n'apporte pas grand-chose, si ce n'est une romance qui arrive bien trop vite et de façon superficielle.

A voir la suite.

Ce deuxième tome d’Urbex “Douleurs fantômes” fait suite au très prometteur “Villa Pandora”. Nous retrouvons Alex et Julie, nos deux passionnés d’urbex, là où nous les avions laissés : en pleine enquête sur leur passé et sur un ancêtre commun : ce qui ferait d’eux des cousins !

Passé cette révélation plutôt surprenante, Vincent Dugomier peut faire avancer son récit et développer davantage la dimension psychologique de son histoire. Alex et Julie doivent faire de l’urbex pour revivre le passé des lieux et tenter d’établir un lien entre leurs découvertes et leur propre passé. Mais cette fois, Julie a une douleur au bras qui la suit dans toutes les histoires de lieux et le mystère s’épaissit. La métaphore et les réflexions autour du bras sont vraiment intéressantes. L’arsenal psychologique et fantastique n'est pas en reste, plus étoffé et plus mystérieux que jamais, ce qui en fait un tome peut-être plus sombre et réfléchi que le premier. Il n’en reste pas moins lumineux car l’ajout d’un troisième personnage, Anthony, qui harcèle Alex au lycée, permet d’insuffler une dimension plus légère, à la fois humoristique et sentimentale à l’oeuvre. Pour la première fois, il n'est plus seulement question de relations familiales tourmentées, mais aussi de premiers émois amoureux. Les dessins et la palette de Clarke, entre très sombres pour les sessions d’urbex et carrément plus lumineux et colorés pour les scènes se déroulant au lycée, ajoutent une dynamique esthétique intéressante qui accompagne à merveille les dialogues de Dugomier. J'ai d'ailleurs trouvé les dialogues encore mieux écrits que le premier !

Entre la reprise des ingrédients qui ont fait la réussite du tome 1 et un panel de nouveautés bien dosé, le duo Dugomier/Clarke enfonce le clou et livre une suite prenante et à la hauteur de son prédécesseur. Et alors qu’on s’attend à une conclusion expédiée, le mystère continue de planer et les zones d'ombre de s'épaissir, traçant un sillon de bonne augure pour un troisième tome que l’on attend avec impatience !