-Je suis amoureux d'une nymphomane, je plaisante tandis qu'elle s'installe à califourchon sur mes genoux.
- On dirait que ça non plus, ce n'est pas pour te déplaire, replique-t-elle, joueuse.
- Je ne m'en plaignais pas.
- Alors qu'attends-tu?
Sa réclamation est si pressante que j'abandonne l'idée de rejoindre le lit. D'ailleurs, elle s'attaque déjà à ma ceinture. De toutes les positions que nous avons expérimentées, celle-là est ma préférée.
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Ils sont là. La famille Duivel au grand complet. Mickaëlla, Alexis ainsi qu'un petit garçon qui ressemble de manière troublante à son père assis près de lui. Ce dernier m'aperçoit aussitôt. C'est tout juste s'il ne sourit pas. Il glisse quelques mots à son épouse, qui tourne la tête. Ses beaux yeux s'illuminent d'un éclat que je pourrais presque qualifier d'admiratif.
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Sa voix grave et impérieuse fait courir un frisson le long de ma colonne vertébrale.Avec le temps, la passion est supposée s'affaiblir. Seulement supposée, car Alexis se bat contre la routine avec l'arme la plus efficace qui soit: lui.
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-Tu pleures?Pourquoi?
-J'avais peur que tu sois parti. Il n'y a que toi, Yoshka, que toi...
-Viens là, ma Lou, tu es ma femme, tu le sais? Je ne peux pas m'empêcher de te revenir, un jour je m'arrêterai quelque part et ce sera pour toi, Louise, ne pleure pas.

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- Retourne avec lui. Puisqu'il t'aime tant.
Elle aurait pu s'enfuir alors mais elle ne bougea pas. A la place, elle tourna son visage pour lui parler à l'oreille comme il venait de le faire.
-Je ne suis pas venue pour te dire que je retournais avec lui.
-Mais tu vas le revoir, non?dit-Il en la dévisageant de trés prés.Tu ne l'as pas envoyé se faire foutre, je parie.Tu ne lui as pas dit de sortir une putain de fois de ta vie.
-Non. Je lui dois une explication, c'est la moindre des choses, non?
-Je ne sais pas. A toi de me le dire.
-Il dit qu'il m'aime.

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La facilité avec laquelle leur relation avait glissé vers l'intimité sidérait Bess, mais elle se garda bien d'en parler à Nick, qui, de son côté, semblait trouver naturel qu'ils passent ensemble chacun de leurs moments libres. Elle ne voulait surtout rien gâcher, car chaque fois qu'elle fermait Sugarland et le retrouvait qui l'attendait sur le banc, son coeur faisait un grand huit comme la première fois qu'elle l'avait vu.
Bien sûr, seulement trois semaines s'étaient écoulées.

_Tu pourrais essayer de faire des phrases complètes, Lucy.
_Peux pas.Occupée.
La curiosité me piqua malgré moi.
_Que fais-tu?
_Elle bave, expliqua Solange d'un ton affectueux.
_Tu l'a dit, reconnut Lucy sans vergogne.Regardez-les.
Lucy s'écarta pour me faire de la place.Elle était en train d'observer cinq des sept fils Drake qui réparaient le mur de la ferme, sous notre fenetre.Je devais reconnaitre qu'ils composaient un tableau impressionnant:beaux, pales et torse nu, leurs muscles brillant sous le clair de lune.[...]
Nicholas la regarda, le sourire en coin.
_Oups.Grillée.
_Je t'avais dit qu'ils entendaient les battement de ton coeur, dit Solange.Meme de là-haut.

_Mais ca fonctionne comme ca pour toi aussi, non? me demanda Jacob, intrigué.Ton buv...il est tout le temps dans ton esprit.
_Oh, non!Cela ne se produit jamais. Il le regrette assez, au demerant.
Jake parut décontenancé.
_Edward ne percoit pas mes pensées, précisai-je.Je suis une exception, apparemment.Pas d'explication logique, au passage.
_Zarbi.
_Oui.Je dois etre dérangée.
_Exactement ce que je me disais.
_Merci.

Les iris couleur charbon de Ren brillaient d'une lueur de défi,et j'étais decidée à le relever.
_Non, intervins-je en m'efforcant de garder mon calme.Ca va aller.
_Ca n'a vraiment pas l'air très...confortable.
La machoire de Shay se crispa lorsque l'alpha passa les bras autour de ma taille.
_Oh, au contraire,ronronna Ren.
Mes joues s'enflammèrent lorsque ses lèvres effleurèrent mon cou.
_Tu n'es pas bien Lily?demanda-t-il.
Shay grimaca en entendant ce surnom.Il me fallut toute ma volonté pour ne pas gifler l'alpha.

Nicholas me retourna la main.Ses yeux s'embrasèrent, prirent la couleur du givre à la vue du sang sur mes poings. Je haussai les épaules penaude.
_J'ai failli lui casser le nez, dis-je avec un demi sourire.Faudra que je me démène davantage la prochaine fois.
Il lacha ma main et se recula.Il y avait sur son visage un je-ne-sais-quoi de féroce, même quand il esquissa un sourire.
_J'imagine que je devrais me réjouir de n'être pas le seul à qui tu donnes des coup de poing.

-Tu ne vas pas te pomponner pour ton petit copain? me demande soudain Dex d'une voix posée, sans me regarder.
-Je me trouve très bien comme ca.
Il ignore que j'ai murement réfléchi à ma tenue quand je me suis changée après le travail: un joli tee-shirt noir à encolure carrée et mon jean préféré.
-Vous formez un beau couple, Marcus et toi, dit-il avec un coup d'oeil furtif en direction de l'escalier.
-Merci. Darcy et toi aussi.
Nous échangeons un regard appuyé, qui en dirait certainement long si je cherchais à l'interpréter.

-Tu es ivre? me murmure-t-il dans le noir.
-Non.
Je sais, c'est toujours ce qu'on répond quand on est soul.[...]
La pensée de Darcy m'effleure fugitivement l'esprit, mais elle est aussitot refoulée dans les tréfonds de mon cerveau par une force plus puissante que notre amitié et ma conscience. Dex s'allonge sur moi. Je ferme les yeux, les rouvre puis les referme, et voilà comment, par une de ces bizarreries dont la vie a le secret, je me retrouve à faire éperdument l'amour avec le fiancé de ma meilleure amie.

-Non, maman, laisse tomber, je me sens déjà coupable tout seul. J'ai tellement désiré la revoir, j'y ai pensé jour et nuit, j'ai toujours imaginé ce momoent, comment ca se passerait...
-Et comment ca s'est passé?
-Toi et moi... trois mètres sous terre!
-C'est que parfois on fait des choses tellement stupides. Pas quand on est amoureux, mais quand on croit l'etre.

_Tu veux dire...que tu ne me laisserais pas t'embrasser une deuxième fois?
_Exact, chucotai-je, complètement tétanisée.
_Dommage, dit Gideon, tout en approchant sa bouche si près que je sentis son souffle sur mes lèvres.
Il est clair pour moi que je ne donnais pas l'impression de prendre mes paroles au sérieux. Je n'y croyais meme pas.C'était déjà un exploit de ne pas me jeter à son cou.