Philippe Djian
Auteur
Activité et points forts
Classement dans les bibliothèques
Quelques chiffres
Note moyenne : 6.65/10Nombre d'évaluations : 257
0 Citations 141 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Djian est un grand écrivain qui sait trouver la voix de ses personnages. Il équilibre les rôles sans sombrer dans la caricature de l'homme prédateur sexuel et de la femme au foyer désespérée. Carole et Philippe ont leurs raisons d'avoir tort et d'envoyer l'autre bouler jusqu'au coup de théâtre final que personne ne pouvait voir venir. Drôle, sarcastique, tendre , Djian profite de la nature humaine qui a toujours besoin de s’accrocher à des émotions pour exacerber des sentiments qui, en temps normal, auraient relevé d'un simple flirt. Les dessins de Peyraud très épurés, un peu cartoon, les couleurs délavées sont extrêmement agréables . Même si on aurait aimé que Djian donne d'avantage de personnalité à HB,sa Mise en Bouche est une vraie réussite incroyablement divertissante,avenante et spirituelle. Une fin superbe d'un album ne l'étant pas moins.
Afficher en entierRoman bordeline qui raconte une vie hors des codes moins bien que les autres livres de DJIAN néanmoins toujours bien écrit
Afficher en entierquand on finit de lire "Ardoises" de Philippe DJIAN on a envie de découvrir ou relire les auteurs qu'il cite
Afficher en entierDjian écrit dans un style bien à lui, vif, avec beaucoup de métaphores, et à la première personne, sur le thème de la désillusion.Malgré les avis dithyrambiques des intellectuels, moi je n'aime pas .Je me suis ennuyée
Afficher en entier6 Nouvelles terribles avec toute la violence et le talent de l auteur pour nous dresser le portrait d écorchés de la vie, en recherche d'amour...
à découvrir.
Afficher en entierCher Vous,
Nathan est journaliste... Il se doit donc d'être impartial et de relater les événements tels qu'ils sont et non tels qu'il aurait envie qu'ils soient.
Nathan est un homme fascinant... probablement magnétique puisque toutes les femmes de ce roman cherche à le séduire... enfin toutes, sauf la sienne !
Nathan est une épaule solide, à l'écoute, une présence fiable, discrète et rassurante.
Mais Nathan est avant tout un personnage du dernier roman de Philippe Djian.
Et cela devrait suffire à imaginer que rien n'est aussi simple, lisse et facile.
Au démarrage, Sans compter semble être l'un de ces romans doux, linéaire... Une histoire au final ordinaire d'un couple qui se défait sous nos yeux, une chronique de famille somme toute banale.
Cela pourrait être presque ennuyeux à lire...
Mais, si Nathan est le conteur de cette histoire, Philippe Djian en est la plume.
Alors, tout doucement, la peinture s'écaille, les personnages apparaissent de plus en plus complexes, leurs relations se révèlent, deviennent plus ambigües.
S'appuyant sur l'art de l'ellipse, (parce que, oui, le lecteur fera l'ellipse), Philippe Djian fait glisser ce roman tout doucement vers le roman noir... Et il faudra au lecteur mobiliser toute son attention pour lire entre les lignes, pour deviner Nathan et le fin mot de l'histoire... parce qu'à sa manière si particulière, bien sûr, Philippe Djian ne révèle jamais vraiment tout.
Un 23ème roman très tendre, tout en tensions sexuelles et psychologiques, légèrement fantasmagorique...
A lire parce que... c'est Djian, tout simplement !
http://cecibondelire.canalblog.com/archives/2023/03/25/39856937.html
Afficher en entierEst-ce qu’un roman de Philippe Djian se raconte ? Et, pourtant, il faut bien donner envie de s’y plonger, de s’y noyer même, pour s’imprégner de l’atmosphère de ce cinquante-septième roman, Sans compter.
Nathan se dévoile sans en dire plus qu’il n’en faut. Il rencontre une randonneuse, Nicole, qui vient de passer quinze jours dans une forêt, complètement perdue ! Lui qui ressemble à Joachim Phénix évolue entre sa femme, Sylvia, et sa belle-mère, Gaby, soixante ans, immense poétesse à ses yeux.
Pigiste au chômage du journal que sa belle-mère possède depuis la mort de son mari, il tente de trouver sa place entre les deux femmes rarement d’accord. D’ailleurs, le couple a investi sa maison depuis peu. Mais, le sénateur du coin, Richard Bruunevigne, veut construire un parc d’attractions sur les terrains de Gaby qui ne souhaite pas les lui vendre malgré les pressions énormes subies.
Mais, un autre angle pourrait autant en dire. Un coton de Tulear est offert à Nathan par sa femme, Sylvie, peu de temps après avoir perdu son travail de pigiste à L’Eveil, journal du coin possédé par sa belle-mère, Gaby, poétesse qu’il admire énormément et dont il partage sa maison avec sa femme depuis peu.
Ce chien vient de la maison du sénateur du coin qui souhaite acheter les terrains possédés par Gaby pour en faire un parc d’attractions. Pas question pour elle de vendre ! Du coup, elle subit de fortes pressions dont elle sait qu’elle ne pourra peut-être pas résister longtemps.
“Sans compter” commence comme un récit sur les intimidations économiques et finit comme un roman policier à tendance psychiatrique.
La suite ici https://vagabondageautourdesoi.com/2023/03/27/philippe-djian/
Afficher en entierJe n'aime pas trop cet auteur mais c'est le mieux que j'ai lu. Malgré quelques passages problématiques, je ne me suis pas ennuyée.
Afficher en entierOn ne sera pas étonné avec ce nouveau roman ! Son style inimitable, son art des élipses...le mystère caché entre les lignes...c est fin qui n en sont pas...! C'est du Djian !
Encore un roman qui nous plonge dans les profondeurs de l'âme humaine...ses noirceurs, ses fantômes, ses nuits blanches...
Un roman qui se lit très vite...sans chapitre, nous suivons les pensées et les actes de nathan, un personnage plus ou moins complexe...
À découvrir pour les fans !
Afficher en entierOn retrouve la patte de l'auteur à chaque page. Un roman intéressant mais qui laisse pas mal de questions sans réponse.
Afficher en entierOn parle de Philippe Djian ici :
2012-03-01T21:57:57+01:00
2010-09-27T22:24:24+02:00
Les gens aiment aussi
Dédicaces de Philippe Djian
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Gallimard : 27 livres
J'ai lu : 7 livres
10/18 : 6 livres
Flammarion : 4 livres
Julliard : 4 livres
France Loisirs : 1 livre
Editions 84 : 1 livre
Bernard Barrault : 1 livre
Biographie
Né à Paris le 03 juin 1949
C'est à l'adolescence que Philippe Djian découvre les auteurs qui lui feront aimer la littérature (auxquels il rend hommage dans 'Ardoise'), en même temps que les filles, l'alcool et les nuits blanches. Il accumule les petits boulots, et commence à écrire les nouvelles de '50 contre 1' alors qu'il travaille à un péage. Gallimard lui en refuse la publication, mais le met en contact avec Bernard Barrault, qui le publie. Suivent alors 'Bleu comme l'enfer' et 'Zone érogène'. Mais c'est l'adaptation au cinéma de '37.2 le matin' par Jean-Jacques Beinex qui lui apporte le succès : le roman est traduit en une vingtaine de langues. Il rencontre alors Stephan Eicher sur un plateau de télévision, dont il devient un des principaux paroliers. Les années suivantes, Philippe Djian et sa famille s'installent aux Etats-Unis, puis à Florence ; il y écrit 'Crocodiles', 'Echines', 'Lent dehors', puis 'Sotos'. C'est avec ce livre, en 1993, que l'auteur rejoint la maison Gallimard. Il retourne alors en France, où il enchaîne les ouvrages ; il rédige notamment une trilogie, 'Assassins' (1994), 'Criminels' (1997) et 'Sainte-Bob' (1998), 'Ca, c'est un baiser' (2002), 'Frictions' (2003) et 'Impuretés' (2005). Il traduit également de l'anglais des pièces de théâtre de Martin Crimp (' La Campagne', 2002, 'Tendre et cruel', 2004). En 2005, s'inspirant des séries américaines, il se lance dans l'écriture de 'Doggy Bag' (saison 1) qu'il poursuit jusqu'en 2007, année où sort la saison 4. Romancier, traducteur, parolier et auteur d'une 'série littéraire', Philippe Djian fait évoluer sa plume dans tous les genres et c'est à chaque fois une réussite.
Evene.fr
Afficher en entier