Henri Troyat
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Note moyenne : 7.71/10Nombre d'évaluations : 584
5 Citations 303 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Un roman de qualité extrême.
Afficher en entierGrâce au grand talent d’écriture d’Henri Troyat on est projeté avec enthousiasme dans la grande Russie du XVIII eme siècle. « L’histoire » racontée avec maestria nous fait revivre un épisode de « l’Histoire » de ce pays, certes romancée mais très proche également de la réalité. On ne s’ennuie jamais grâce à un rythme permanent maitrisé et on s’immerge dans les personnages et les situations même dramatiques avec un égal bonheur.
Afficher en entierJ'ai eu du mal à rentrer dans le roman au départ mais c'est ensuite avec plaisir que je m'y suis immergée. L'écriture y est vraiment excellente !
Afficher en entierVoilà une lecture très différente du style habituel de l'auteur que j'aime pourtant beaucoup, mais dans laquelle je ne me suis vraiment retrouvée. Un roman psychologique, avec une fin ouverte pour que le lecteur se fasse sa propre idée de ce qu'il s'est passé.
Afficher en entierLes parents ne sont-ils pas censés être des modèles pour leurs enfants ? Les aider à trouver leur voie et à s'en sortir dans le monde ?
Jean vit chez sa tante depuis la mort de sa mère et le départ de son père pour les États-Unis. Au cours de cette longue absence celui-ci s'idéalise son père, le glorifie et le magnifie... tout ça pour qu'à son retour il soit petit à petit confronté à la triste réalité : son père est un raté. Multipliant les projets qui n'aboutissent pas et qui les endettent, passant d'une relation à une autre sans réelle considération pour les sentiments des autres, etc. Jean va devoir subir ce père qu'il méprise sans jamais cesser de l'aimer car il POURRAIT un jour devenir son héros.
Afficher en entierJe viens de relire ce roman qui est une fresque historique où le personnage de Sophie, une Française mariée à un aristocrate russe, nous transporte à travers des aventures et un pays grand et attachant. Le roman nous fait aimer l'histoire et l'on se rend compte que la Russie fait bien partie de l'Europe par son histoire et sa culture.
Afficher en entierj'ai lu ce livre quand j'étais ado : j'avais beaucoup aimé !
il y a une suite
Afficher en entierJ'ai beaucoup apprécié la première partie de ce livre (il se découpe en 4 parties). Une belle immersion dans la vie campagnarde du début du XXe siècle avec un foisonnement de détails sur les professions, les modes de vie, les paysages, les petites habitudes... les personnalités des protagonistes ainsi que la complexité des relations qu'ils entretiennent étaient très bien construites. Des la seconde partie j'ai commencé à trouver certaines longueurs. On s'attarde beaucoup sur les préoccupations morales des personnages et j'aurais préféré arpenter encore cette vie de village de façon plus concrète.
Ensuite, départ pour Paris, mais la encore j'ai trouvé le temps un peu long malgré une belle description de la ville et de ses modes de vie. Les préoccupations de notre personnage féminin, très loin des idées d'émancipation féminine les plus basiques, m'ont lassées. Je sais que c'était une autre époque mais j'ai du mal à l'heure actuelle à lire ces préceptes.
J'ai terminé ma lecture en diagonale, un peu de lassitude vis à vis des personnages mais l'écriture est incroyable et je pense que cette histoire en cinq volume qui se passe sur des décennies peut charmer par les talents de romancier de l'auteur.
Afficher en entierPrenez 3 personnes, enfermez-les dans un appartement avec Monsieur Troyat et vous aurez un roman qui semble tout simple mais dont l'intérêt est l'interaction qu'il va y avoir entre les trois protagonistes : Marguerite, Germaine et Paul.
Au terme de ce court roman, je ne peux que me dire que Germaine a payé le prix fort et est peut-être tombée sur plus coriace qu'elle.
Marguerite, quant à elle, on ne peut que la plaindre...Pauvre oiseau pour le chat.
Quant à Paul...Mais qui est Paul ?
Pas de fioritures, ni de suspens insoutenable ou autres artifices américains dans "le front dans les nuages", l'auteur décrit, explique, tout en simplicité. Et cette simplicité est insoutenable, on veut en savoir plus ! Jusqu'au point final.
Afficher en entierCette intéressante biographie se lit aisément, l'écriture en est aisée quelque soit le lecteur.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Henri Troyat
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Editeurs
J'ai lu : 55 livres
Flammarion : 37 livres
LGF - Le Livre de Poche : 20 livres
France Loisirs : 15 livres
Grasset : 13 livres
Plon : 12 livres
Editions de La Table Ronde : 7 livres
Pocket : 6 livres
Biographie
Henri Troyat naquit à Moscou, le 1er novembre 1911. Au moment de la révolution, son père, qui occupait une situation en vue dans le commerce, fut obligé de s’enfuir, et toute la famille entreprit un long exode qui le mena, tout enfant, de Moscou au Caucase (où ses parents possédaient une vaste propriété), du Caucase en Crimée, puis, par la mer Noire, à Constantinople, à Venise et enfin à Paris, où il arriva en 1920. Il fit toutes ses études en France, au lycée Pasteur, à Neuilly. Licencié en droit, il devint rédacteur à la préfecture de la Seine.
Entre-temps, ayant été naturalisé français, il partit pour accomplir son service militaire à Metz. Il se trouvait encore sous l’uniforme quand fut publié son premier roman, « Faux jour ». Ce livre obtint, en 1935, le Prix du Roman populiste.
Rendu à la vie civile, il entra à la préfecture de la Seine, au service des Budgets. Le temps que lui laissaient ses occupations administratives, il l’employait à écrire. Coup sur coup parurent en librairie : « Le Vivier », « Grandeur nature », « La Clef de voûte ». En 1938, le prix Max Barthou, décerné par l’Académie française, couronna l’ensemble de son œuvre. Cette même année, son nouveau roman, « L’Araigne », reçut le prix Goncourt. Démobilisé en 1940, il se consacre entièrement à la littérature. Grand prix littéraire du Prince Pierre de Monaco (1952).
Il a été élu à l’Académie française le 21 mai 1959, au fauteuil de Claude Farrère (28e fauteuil).
Mort le 2 mars 2007 à Paris.
Biographie de l’Académie française.
Grand monsieur de la littérature française et père de plus d'une centaine de romans, Henri Troyat a su faire passer dans ses livres toute la poésie de l'âme slave qui l'habita toute sa vie. L'histoire de l'écrivain naît dans le sang de la Révolution bolchevique qui entraîne la fuite de sa famille à Paris en 1920. Là, le petit Lev Aslanovitch connaît l'enfance des Russes blancs, entre regrets de l'époque tsariste et de la richesse perdue. Licencié en droit, il devient rédacteur à la préfecture de la Seine. Mais le jeune homme est animé du désir d'écrire et publie son premier roman 'Faux jour' qui obtient le prix du Roman populiste. En 1938, le prix Max Barthou, décerné par l'Académie française, couronne l'ensemble de son oeuvre et son nouveau roman, 'L' Araigne', reçoit le prix Goncourt. Travaillé par les récits de ses parents et les bribes d'une enfance moscovite, Henri Troyat signe des sagas romanesques 'Tant que la terre durera' en 1947, 'Les Semailles et les moissons' en 1953, 'La Lumière des justes' en 1958 ou des oeuvres à caractère documentaire comme 'La Vie au temps du dernier Tsar' en 1959. Bien que grand admirateur de Flaubert et de Zola, il retrace la vie de ses compatriotes comme Dostoïevski, Pouchkine, Tolstoï, et enfin Tchekhov en 1984... Il signe encore des chefs-d' oeuvre comme 'Viou', 'Aliocha', 'Marie Kapovna', 'Youri', 'A demain, Sylvie' et, malgré sa grande popularité, dit 'trembler comme un débutant' à chaque nouvelle publication. Jusqu'à la fin de sa vie, Henri Troyat écrit sans cesse, surtout sur cette Russie de 'conte de fées'. Alors il publie encore 'Le Défi d'Olga', 'La Ballerine de Saint-Pétersbourg' en 2000, 'La Baronne et le musicien' en 2004, puis son dernier roman, 'La Traque' en 2006. Il s'éteint paisiblement et presque centenaire, en 2007.
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