Édouard Brasey

Un livre magnifique qui nous renseigne sur les fées avec de très belles illustrations.

Une lecture que j'ai trouvé très agréable pendant la première moitié car j'ai vraiment beaucoup aimé avoir toutes ces informations sur l'histoire de l'île d'Ouessant, ce fut riche en détails tant historiques que géographiques et faunistiques c'est le gros point fort de ce roman. Les personnages furent pour moi un peu trop tranchés, l'idée étant de faire ressortir leur noirceur et le côté macabre de l'histoire mais certains traits étaient un peu dans l'exagération.

L'intrigue n'était pas mauvaise mais on ressent assez vite le côté inéluctable, tragique et ça manque donc un peu de surprise.

La fin est bienvenue et appréciable.

Une lecture avec des points positifs mais qui ne restera pas mémorable.

De la mythologie nordique romancé, des personnages mythologiques haut en couleur et une trilogie de livres vraiment difficile à lâcher. Pour ceux aimant les saga nordiques je recommande fortement (et même ceux qui ne connaissent pas trop).

Livre magnifique, les illustrations sont incroyables

Ce livre est une vraie oeuvre d'art

Je ne sais pas trop quoi penser de ce livre. C'est l'histoire d'une vie, finalement. Et d'un autre côté, j'ai adoré le côté historique, assez détaillé et plutôt bien expliqué.

C'est un excellent début de série. Le thème prit par l'auteur : la mythologie nordique est très bien exploité. Ça a été un travail de titan de s'approprier avec autant d'excellence l'univers, les personnages et l'histoire qui lui sont liés. Oui, Édouard Brasey a réussi à bien nous amener cette mythologie et a crée sa propre histoire à partir de ses mythes.

Ce serait faux de dire qu'il s'est inspiré de Tolkien, car celui-ci s'est inspiré lui-même de la même mythologie pour créer son monde et son anneau magique. Mais c'est amusant de voir où, à travers ce livre, Tolkien a pu s'inspirer. J'ai adoré l'univers, l'histoire avec les anneaux magiques dont un a maudit les dieux.

L'histoire principale de ce tome ne cible pas encore la malédiction du dit anneau. Il concerne la descendance terrestre du dieu Odin. J'ai aimé l'histoire avec la pomme d'immortalité qui permettrait de guérir la femme du fils qu'Odin a eu avec une mortelle. La femme du dieu suprême, Frigg déesse qui bénit les mariages et rend les femmes fécondes, a maudit sa lignée. Odin et une de ses filles valkyrie veillera à contrer cette malédiction.

Je me suis bien amusée à suivre les aventures de la valkyrie qui se prend d'affection à la terre et voudra y rester. Les luttes d'Odin contre les manigances de la grande voyante seront passionnantes en plus des liens qui impliquent le malicieux Loki.

Ce que j'ai aimé là-dedans à côté de l'histoire et de l'univers ce sont certains adversaires qui ne sont pas méchants en soi. La voyante ne veut que l'équilibre et empêcher ce despote d'Odin de nuire à la destinée juste pour que sa lignée survivre au Ragnarök. Je ne comprends que trop sa femme de ne cesser de maudire sa lignée bien que je m'attriste pour les descendants du dieu qui n'ont rien demandé. Quant à Loki, je le trouve juste trop cool. Imprévisible et malicieux si fidèle au personnage de la mythologie. Je m'attache aussi à la walkyrie qui finira par se battre pour ceux qu'elle aime.

Celui que je n'aime vraiment pas est Odin qui est odieux et se croit tout permis pour son orgueil !

La fin était triste en partie, mais j'ai aimé la tournure. Très belle fin qui donne envie de poursuivre avec la suite !

Dans le premier tome, le roman était séparé en plusieurs parties qui commençaient par des chants de la walkyrie qui narrait son histoire et qui allaient avec le titre : les chants de la walkyrie. Si cette construction allait bien dans le second, c'est aussi le cas du deuxième avec les rêves du géant transformé en dragon. J'aime bien cette structure même si je ne suis pas certaine de l'idée de l'auteur à reprendre le début de l'histoire du tome 1 avec le récit de l'anneau du point de vue du dragon. C'est intéressant, mais peut-être était-ce un peu long comme on sait déjà ce qu'il s'est passé.

Si ce n'est du dragon que j'adore, car il me rappelle Smaug et de son frère géant peureux, mais malin, j'ai été déçue des personnages. Je n'aime pas l'arrogance du fils des jumeaux incestueux de Brunehilde la walkyrie. Les autres, je ne m'y attache pas trop. Le géant malin, je l'aime bien, car il est intéressant, il n'est ni un héros, ni un vilain, il est intelligent bien qu'un peu faible, mais est bienveillant dans l'ensemble. J'ai été contrariée de l'inconstance d'Odin dans ce tome. Cela, ce n'est pas un défaut du livre, je n'aime juste pas son personnage de dieu qui se croit tout permit.

Par contre, comme le premier, au niveau de la plume, c'est vraiment une merveille. La mythologie est toujours aussi bien représentée, l'univers est à la fois beau, sombre et épique. L'histoire, le travail de recherche, la plume et l'univers sont les points fort du livre. Ce roman aborde plus la question de la malédiction de l'anneau et de ses porteurs. Vraiment intéressant. Quand vous lirez, vous pourrez reconnaître Tolkien aussi qui s'est inspiré également de cette mythologie.

Dans ce tome-ci. le dernier de la trilogie, j'ai vraiment aimé le point de vue de l'anneau maudit dans l'histoire comme s'il était un être pensant. Comme les deux tomes précédents, il raconte le début de l'histoire de l'anneau, la sienne, de son point de vue.

Le dernier tome est plutôt triste, mais vraiment excellent et touchant. L'histoire se doit d'être triste pour respecter la mythologie avec le ragnarok. la fin des dieux. J'ai aimé cette fin malgré sa tristesse, car elle faisait du sens et ne finissait pas si mal. Spoiler(cliquez pour révéler)Le monde change tout simplement et l'anneau retrouve sa place en paix. On voit les dieux s'effondrer et Frigg, encore plus enragée, veut d'autant plus éliminer la progéniture terrienne d'Odin.

Question personnages : On les voit d'un autre point de vue. Le héros sans peur est moins arrogant, il a grandi. La walkyrie devenue humaine est plus sombre et les autres également. Plus humaine, émotive et moins stoïque dans les sentiments humains. J'ai aimé cette évolution. Mais j'ai haï la capricieuse Krimhilde. Princesse pourrie gâtée, mais quoi que naïve dans la question de l'amour, car elle n'aime pas son époux, elle reste intelligente et dangereuse en tant que fille de sorcière.

Dans les bons points, j'ai beaucoup aimé le style global. Le visuel et le style vieux grimoire m'a pas mal conquise.

Maintenant, si j'ai adoré le contenu, je suis aussi un peu plus réserver sur celui-ci. Par exemple, j'ai du mal à comprendre l'intégration de certaines créatures, alors que d'autres, du même genre mais plus, (ou moins) connu que celles évoquer dans cette encyclopédie ou même plus édifiante qui aurait été bien plus intéressante, ne sont pourtant pas même cité.

De même il y a un manque assez important de recensement des informations/interprétations. Exemple, on nous cite plusieurs façons dont quelqu'un peut se transformer en loup-garou, mais ne nous est pas dit : d'où viennent ces informations, qui a dit quoi et dans quel ouvrage (si ouvrage il existe) ou contexte, mais surtout, il n'est même pas mention des a priori populaire qui se sont transmit dans la culture générale telle que l'idée que cela se transmet aussi par morsure. Et ce, que ce soit pour le confirmer ou l'infirmer.

Une encyclopédie complète l'aurait mentionner, tandis qu'une incomplète regroupant des recherches peu pousser n'aurait pas été déterrer des informations sur des créatures géantes du Pays Basque.

Du coup, je ne sais pas trop quoi en penser. C'était très intéressant, mais aussi très inégal en termes d'exhaustivité.

À force de rechercher l'Atlantide partout, au Mexique, au Sahara, aux Bermudes etc, on ne la trouve nulle part. C'est un peu le problème de ce livre. Foisonnant de pistes, mais hélas abracadabrantes ! L'auteur ferait bien de se pencher sur l'origine du mythe : Le Critias de Platon. Donc la base est de chercher le continent perdu au-delà des colonnes d'hercules, ce qui exclu déjà 95 % des pistes évoqué ! Bâclé.