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Hier, tu disais que t'avais le feu dans ta culotte, que t'étais frustrée. Même que, quand t'as donné à manger à ta chatte, t'as dit "Blackie, c'est un jules qu'il nous faut à tous les deux."
Ce serait chouette et relax, vous devriez ! Vous pourriez tendre le cul à la piquoûze de morphine tous les deux ensemble, super, en vous disant : "chéri je t'aime".
Lorsque l'océan était à marée basse, leur murmure ressemblait à une berceuse. J'aurais voulu que cet instant dure pour l'éternité. J'aurais voulu le placer sous une cloche, comme dans ces boules à neige : un moment parfait figé pour toujours.
Et dans le lit, les yeux aux ampoules du plâtre humide, il continue de développer ses idées personnelles, ainsi nommées parce qu'il faut les garder pour soi.
Je n'ai pas le sida mental : nous avons une capote mentale : notre façon de nous protéger c'est de tout VOIR sans jamais rien FAIRE : ma bite ce sont mes yeux : si vous saviez le nombre de top-models que j'ai baisés avec mes yeux : je suis un obsédé visuel.
Ce matin-là, le jour s'est levé. Je veux dire: il s'est vraiment levé car auparavant il était assis. Et je vous assure que ça fait une drôle d'impression, un jour qui tient debout.
Un monde défiguré à nos enfants. Un monde où on ne leur apprend pas à se débrouiller, mais qui grouille de dangers. Un monde dont on ne leur parle jamais, où il n'est plus question de bien faire la différence entre des Pumas et des New Balances, où il n'est plus question de chocolat et d'Orangina, un monde auquel on ne les prépare pas, mais qui leur tend les bras, tout proche.
On discutait souvent, de la date à laquelle ça avait commencé de vraiment déconner: chute du Mur, apparition du cd, mort de Kurt Cobain, Deuxième Guerre mondiale... Nos avis divergeaient sur l'origine du grand bordel.
Bouffer le cerveau aux moins de douze ans, s’assurer qu’ils prennent l’habitude de boire ce qu’il faut en coca par jour, pénétrer tous les crânes des gosses pour y enfoncer des mensonges : le bonheur, c’est être conforme, ça s’obtient en se payant des trucs, et pour ça il faut obéir, rentrer dans tous les rangs, que rien ne dépasse de non monnayable, et surtout ne jamais faire chier, être convenable c’est être heureux et être le premier, y’a pas mieux.
Elle était née comme ça : superbe. Idiote au point où ça en devient poétique et troublant. L’imaginer lâchée dans ce monde avec sa cervelle amoindrie et les nichons qu’elle se payait la rendait follement excitante. Perpétuellement en danger, menacée et ayant besoin d’un homme. Elle m’écoutait avec une telle avidité, riant généreusement à n’importe quelle pauvre blague, que je me suis demandé un moment si elle ne me prenait pas pour quelqu’un d’autre
Je ne crois pas que mon appréhension ait été flagrante : sans que j’aie à faire d’effort, j’ai toujours eu l’air plus arrogant que craintif. Et j’avais passé l’âge de croire que les gens sont capables de lire en vous comme dans un livre ouvert : ils voient ce qu’on montre et puis basta. C’est pas comme s’ils en avaient quoi que ce soit à foutre, de vos émotions intérieures.
La douleur des séparations amoureuses m'a toujours intrigué, dans sa spécificité. C'est une sensation précise, inimitable, déclenchée par rien d'autre. Un tourment caractéristique, plein de fiel et de peurs, qui réveille certaines zones dont on est inconscient la plupart du temps. Pareil que quand on se coince un nerf dans le dos et qu'on réalise le nombre improprable de mouvements qui sollicitent cet endroit d'habitude inexistant.
L'humanité souffre. Le monde est une vaste plaine après un carnage, jonchée d'agonisants qui râlent et qui se tordent. Les hommes, "les gens" déambulent, anonymes, et dissimulent une plaie béante sous leurs airs impassibles. Le bonheur... L'homme n'en entrevoit que des apparences, celles qu'essaie de lui donner le voisin. Mais n'enragez pas du bonheur du voisin. Il est pédophile, héroïnomane et schizophrène. Et par-dessus tout, il enrage de l'image d'harmonie absolue que vous et votre famille lui offrez en permanence. Il ignore que votre femme vous bat et que vos enfants ne sont pas de vous.
Je pars. Sans dire au revoir, sans me tourner. Je monte les escaliers et je franchis la porte. Une bouffée d'air frais me frappe le visage. J'inspire avec volupté. Je regarde le ciel en pensant à tous ces gens qui dorment et je suis bien content d'aller grossir leurs rangs. J'allume une cigarette. Je découvrir un sens nouveau à chacun de mes gestes. Je me sens libre. Le bruit saccadé de mes pas sur le bitume glacé, la clarté des réverbères et des restaus encore ouverts.
leurs yeux brillent comme ceux de Picsou quand elles distiguent dans l'obscurité de la boîte l'éclair d'une carte dorée. Elles ne sont d'ailleurs pas sans savoir que carte gold rime souvent avec tempes argentées. Qu'à cela ne tienne... "Quel âge as-tu? -- Soixante-deux ans --dis-moi dans quoi tu roules, et je te dirai qui tu es .---Bentley --- Tu es l'homme de ma vie." Salopes.
Ecoute Catherine, depuis que toi et tes semblables avez lu Freud, vous avez l'œil torve et la vision faussée. Le moindre objet contondant est un symbole phallique, la moindre voiture de sport est un substitut phallique et l'engeance humaine ne « pense qu'à çà ». C'est Freud qui ne pensait qu'à ça, ce vieux pervers, on se fait analyser, c'est le dernier must-have, on analyse les autres, c'est du dernier casse-couilles.
"Je n'aime personne et je ne fous rien, je ne veux pas tenter de me distraire, ou de m'occulter la vérité, la vie est une saloperie, et chaque seconde de lucidité est un supplice."
"La vérité, c'est qu'on s'emmerde profondément parce qu'on n'a plus rien à désirer. Le monde est trop petit, à huit ans, on en avait déjà fait dix fois le tour en business class..."