Agnès Desarthe

J'avais lu le premier tome quand j'étais préado, des années plus tard, j'ai attaqué la suite. Ce roman jeunesse est dynamique, parfois absurde, bourré d'humour et ne m'a jamais semblé trop puéril.

Livre à lire pour le Concours des Lycéens

Une lecture appreciable. J'ai bien aimé les personnages et leur histoire. Parfois j'étais assez confuse. On change de point de vue sans que l'on nous prévienne et on est parfois perdu dans la temporalité de l'histoire

Mais sinon j'ai bien aimé cette lecture.

Un livre agréable et facile à lire

Un livre sur le temps qui passe, la jeunesse qui s'enfuit avec ses illusions, l'éternel fiancé qui devient un gigolo. Ce livre ne m'a pas tellement convaincue.

Il est rare que je mette un livre dans cette liste de "Pas apprécié", car je trouve toujours quelque chose de positif ou à saluer dans le travail de l'auteur.e. Ici, il n'en est rien. Le résumé était pourtant prometteur, proposant une mise en abîme d'un personnage en quête de ses origines et une enquête suite au décès accidentel du petit ami de sa fille, où l'Histoire avec un grand H rattrape notre héro... qui n'a finalement rien d'un héro.

Pendant les 200 premières pages, j'ai eu l'impression de me perdre dans les méandres des pensées sans substance d'un personnage apathique, passif, sans profondeur et peu concerné par ce qui lui arrive. Pourtant, sa fille se plonge dans un profond chagrin et lui, tout ce qui lui importe, est de reconquérir son ex-femme obligée de venir en renfort et d'écrire des mots vides de sens dans un carnet.

L'enquête ? Elle est menée à bout de bras dans les trente dernières pages par un inspecteur quasiment sorti de nulle part, sans réels indices - où alors dénichés tellement facilement et par magie que cela en devient presque comique, improbable, irréel - pour aboutir à une conclusion floue.

Ainsi, j'ai l'impression d'être passée totalement à côté de ce livre pourtant renommé, de ne pas en avoir compris les subtilités et de n'avoir pas su lire entre ses lignes. J'en ressors frustrée et avec la désagréable impression d'avoir perdu mon temps.

Lu en 2017. Un bon roman, juste un peu trop désarticulé pour moi. J'avais déjà eu ce sentiment de vertige en lisant pour la première fois l'auteure (Ce coeur changeant). Je salue tout de même la plume d'Agnès Desarthe, affûtée et pleine de verve.

C'est l'histoire d'une femme qui décide d'ouvrir un restaurant qui lui ressemble, sans attaches ni objectifs précis, iconoclaste et bordélique. Mais il ne s'agit pas que de gastronomie...

Une double mise en abime: l'autrice, nous dit-elle, comptait écrire une biographie de Janusz Korczak, et voici qu'une autre figure se substitue à celle prévue: le grand-père, qui à sa manière, moins officielle évidemment que celle du pédagogue polonais, a joué un rôle décisif dans la formation de la personnalité de l'autrice.

Mais il se révèle, de plus, que le grand-père n'était pas le "vrai" grand-père: après la disparition dans les camps nazis du grand-père de sang, cet homme modeste, un peu effacé, a pris un peu le rôle de compagnon de la grand-mère et d'ancien, dépositaire de l'esprit de la famille.

Un portrait? Pas vraiment. Une divagation, des touches éparses sur l'humour juif, son enfance, le processus de découverte de la vie de la famille au-delà des stéréotypes, la fin de vie... Une oeuvre de grande sensibilité, attachante.

J'ai une autre vision du Roman. Je suis allée jusqu'à la page 41 avant de me décider à refermer ce livre. Navrant !

J'ai aimé l'écriture originale, riche, poétique et souvent teintée d'humour; les sensations, sentiments, paysages, lieux, personnages... sont bien décrits. J'ai moins aimé les névroses de l'héroïne, que j'ai trouvé parfois pathétique : elle cuisine divinement, vaillamment, elle réussit professionnellement sans s'en apercevoir, elle s'entoure des bonnes personnes avec facilité, mais en parallèle, elle est complètement immature quand il s'agit de gérer son budget, payer ses dettes, être en règle administrativement, aimer son enfant, s'affirmer dans son couple ... Elle porte ses névroses comme un fardeau trop lourd, qui lui gâche la vie. C'est très redondant dans le livre, et donc un peu pénible, tout comme certaines descriptions un peu trop longues.

J'ai parfois eu du mal à me plonger dans cette lecture, j'ai trouvé que l'auteure passait parfois du coq à l'âne et j'ai mis du temps à comprendre que le fil conducteur n'était pas ses grands-parents mais la vieillesse en général.

La lecture est pourtant rapide une fois qu'on est dedans et j'ai adoré les chapitres "chœur" qui sont des paroles de "vieux" (certains m'ont vraiment fait rire).

Pressée de terminer ce livre afin d'en commencer un autre.

Je lui ai laissé sa chance mais je n'ai pas du tout aimé.

Agnès Desarthe nous raconte l'histoire de son grand-père adoptif venu remplacer son grand père de sang mort à Auschwitz en 1942. Personnage attachant et avec de l'humour mais le livre est confus.