Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
715 002
Membres
1 014 654

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Livres - Bibliographie

Émile Zola


Ajouter un livre manquant

Toutes les séries de Émile Zola

20 livres
9 979 lecteurs

La Fortune des Rougon inaugure l’œuvre géante et visionnaire, « histoire naturelle et sociale d’une famille sous le second Empire », que Zola situe au confluent de Hugo et de Balzac. Issus de la paysannerie enrichie, les Rougon portent en eux l’avidité du pouvoir et de l’argent. Une des branches de la famille, les Macquart, sera marquée par l’hérédité de l’alcoolisme, du vice et de la folie. Le coup d’État du 2 décembre 1851 entraîne les Rougon dans la conquête de Plassans, la capitale provençale du roman. La haine de l’empereur pousse Silvère, petit-fils de la matriarche, et Miette, sa femme, dans l’insurrection républicaine.

De ces passions et de ces fureurs, naîtront cent personnages, et celui, aux mille visages anonymes, de la foule et de la collectivité qui préfigure le XXe siècle.

[Éditions Pocket Classiques 2018]

48 livres
237 lecteurs

LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS

Jules Verne

1828 - 1905

Faire le tour du globe en 1 920 heures, ou 15 200 minutes, c'est le pari fou que le gentleman anglais Phileas Fogg relève en 1872 contre les membres du Reform Club de Londres. Il entraîne Passepartout, son valet, dans une course effrénée. Il est poursuivi, de steamboat en railroad, par les polices anglaises qui voient en lui le cambrioleur qui vient de dévaliser la banque d'Angleterre ! Une grande aventure où l'on croise une belle Indienne à sauver du bûcher, où les ponts s'effondrent, les navires flambent...et où un gentleman dépense et se dépense pour atteindre son but à l'heure exacte !

5 livres
150 lecteurs

Ce volume contient les oeuvres suivantes : La Fortune des Rougon - La Curée - Le Ventre de Paris - La Conquête de Plassans - La Faute de l'Abbé Mouret.

2 livres
33 lecteurs

Zola conteur et nouvelliste ? La réponse a de quoi surprendre : on ignore le plus souvent que l'auteur des Rougon-Macquart, tout au long de sa carrière, s'est adonné à l'écriture de récits brefs aux tonalités variées. Ce volume rassemble près de trente textes rédigés pendant ses jeunes années de bohème et de journalisme. À leur lecture, c'est un Zola méconnu qui surgit soudain : fantaisiste, lorsqu'il met en scène l'errance dans Paris d'un lion et d'une hyène échappés du zoo (Une cage de bêtes féroces) ou lorsqu'il raconte l'histoire d'un homme qui décide, un beau matin, de faire commerce de femmes laides (Les Repoussoirs), mais aussi promeneur inspiré et satiriste engagé... Qu'on ne s'y trompe pas : le romancier est déjà là tout entier. Qu'il croque le bourgeois (Villégiature) ou parodie l'engouement du public pour le roman populaire (Les Disparitions mystérieuses), qu'il s'indigne de la misère (Le Chômage) ou raille la montée en puissance de la publicité (Une victime de la réclame), le tempérament éclate à toutes les pages. Par la richesse de leur inspiration, ces petits chefs-d'oeuvre révèlent un auteur plus insaisissable et naturel que ne le laissent supposer les professions de foi naturalistes.

3 livres
14 lecteurs

Après les Rougon-Macquart, Emile Zola se lance dans une oeuvre plus ambitieuse avec Les Quatre Evangiles. Il ne s'agit plus de faire le procès d'une société ou d'en examiner les moeurs, mais de fonder une religion nouvelle reposant sur la fécondité, le travail, la vérité et la justice.

4 livres
2 lecteurs

La Fortune des Rougon :

Dans la petite ville provençale de Plassans, au lendemain du coup d’Etat d’où va naître le Second Empire, deux adolescents, Miette et Silvère, se mêlent aux insurgés. Leur histoire d’amour comme le soulèvement des républicains traversent le roman, mais au-delà d’eux, c’est aussi la naissance d’une famille qui se trouve évoquée : les Rougon en même temps que les Macquart dont la double lignée, légitime et bâtarde, descend de la grand-mère de Silvère, Tante Dide. Et entre Pierre Rougon et son demi-frère Antoine Macquart, la lutte rapidement va s’ouvrir. Premier roman de la longue série des Rougon-Macquart, La Fortune des Rougon que Zola fait paraître en 1871 est bien le roman des origines. Au moment où s’installe le régime impérial que l’écrivain pourfend, c’est ici que commence la patiente conquête du pouvoir et de l’argent, une lente ascension familiale qui doit faire oublier les commencements sordides, dans la misère et dans le crime. « Votre comédie est tragique », écrit Hugo juste après avoir lu le livre : « Vous avez le dessin ferme, la couleur franche, le relief, la vérité, la vie. Continuez ces études profondes. »

La Curée :

Paris, années 1870. Le baron Haussmann s'apprête à bouleverser la géographie de la capitale en perçant les rues pour y dessiner de larges avenues. Dans cette atmosphère bouillonnante, les spéculations immobilières vont bon train ; c'est ainsi qu'accède à la fortune Aristide Rougon, dit Saccard. Petit fonctionnaire de voirie, petit escroc, manipulateur et hypocrite, il s'enrichira en participant au dépeçage de Paris, véritable curée où les bourgeois parisiens, cupides et affamés, se déchirent la capitale comme des chiens une carcasse.Deuxième tome de la série des Rougon-Macquart, La Curée fait le portrait d'une ville avide de jouissance, déchirée par les querelles de pouvoir et d'argent. Symbole de l'immoralité d'une époque entière, Paris est le témoin de tous les vices. Du bois de Boulogne aux grands boulevards, les personnages s'adonnent à l'adultère, à l'inceste et au crime. Zola les traque dans chaque salon, chaque hôtel, chaque alcôve, avec la minutie d'un chroniqueur et la verve d'un satiriste. L'or et la chair : telles sont les obsessions d'une capitale pourrie jusqu'à la moëlle, Ville-lumière dont les boyaux cachent la pire noirceur.

2 livres
4 lecteurs

Nouvelle DescRésumé :

Quatrième de couverture : Le peintre Claude Lantier, personnage central de « L'Oeuvre », déjà apparu dans le « Ventre de Paris », ne voit pas seulement peser sur lui une hérédité qui le condamne à rester un « génie avorté ». Il est témoin, acteur et victime du profond bouleversement qui secoue l'art français à partir de l'impressionnisme. En outre - tout comme l'écrivain Sandoz, autre personnage majeur du roman - l'artiste angoissé exprime les questions que Zola se pose sur la nature de toute création humaine.ription

2 livres
3 lecteurs

NouvRésumé :

" Dormez sur vos deux oreilles, disait Flaubert à Zola inquiet, c'est une œuvre, votre bouquin, fort, très fort, râblé, bien portant. " Il s'agissait de ce quatrième volet des Rougon-Macquart, histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire. C'est la conquête d'une ville légitimiste, en réalité Aix, la ville natale de Zola, par un prêtre bonapartiste qui subjugue les femmes, la belle société, la jeunesse et le clergé. Au milieu des intrigues mesquines ou cocasses des " honnêtes gens ", ce prêtre ambitieux et sans scrupule, véritable Satan, va conduire les héros, dans un déchaînement de violence, à la folie et à la mort.elle Description

5 livres
3 lecteurs

La Fortune des Rougon - La Curée - Le Ventre de Paris - La Conquête de Plassans - La Faute de l'Abbé Mouret.

5 livres
20 lecteurs

Nouvelle DRésumé :

Octave Mouret affole les femmes de désir. Son grand magasin parisien, Au Bonheur des Dames, est un paradis pour les sens. Les tissus s'amoncellent, éblouissants, délicats, de faille ou de soie. Tout ce qu'une femme peut acheter en 1883, Octave Mouret le vend, avec des techniques révolutionnaires. Le succès est immense. Mais ce bazar est une catastrophe pour le quartier, les petits commerces meurent, les spéculations immobilières se multiplient. Et le personnel connait une vie d'enfer. Denise échoue de Valognes dans cette fournaise, démunie mais tenace. Zola fait de la jeune fille et de son puissant patron amoureux d'elle le symbole du modernisme et des crises qu'il suscite. Zola plonge le lecteur dans un bain de foule érotique. Personne ne pourra plus entrer dans un grand magasin sans ressentir ce que Zola raconte avec génie : les fourmillements de la vie.escription

2 livres
2 lecteurs
2 livres
7 livres
2 lecteurs

Le tome I couvre les années 1858 à 1865, réparties en deux périodes : les années 1858 à 1864, qui voient se succéder les Poèmes de jeunesse, Perrette (une comédie-proverbe), les Contes à Ninon, des textes de Chronique et de Critique et la Correspondance ; puis l'année 1865, où la signature de Zola apparaît pour la première fois de manière répétée et visible, avec La Confession de Claude, Esquisses parisiennes, les autres contes et nouvelles de 1860-1865, deux pièces de théâtre, La Laide et Madeleine, deux recueils de chroniques, les Confidences d'une curieuse et Dans Paris (I), le recueil critique intitulé Mes Haines, et la Correspondance.

Tous les livres de Émile Zola

Avec Le Roman expérimental, recueil d'" articles de combat " paru en 1880, Zola se pose comme " le soldat le plus convaincu du vrai " et s'engage dans la bataille littéraire en faveur du naturalisme.

Fort de la méthode de Claude Bernard exposée dans l'Introduction à l'étude de la médecine expérimentale, il fait le pari d'une science du roman ", pour hâter la reconnaissance d'un genre qui prétend désormais atteindre à la vérité : celle de l'homme, soumis aux déterminismes sociaux. Et il règle ses comptes : avec les plaisantins de la critique qui ne voient dans les oeuvres naturalistes que littérature putride et obscène ; avec le camp républicain, qui l'a trahi ; avec la presse aussi, dont la mission noble s'efface peu à peu sous le poids des faits divers et du sensationnel...

Tout à la fois hommage à ceux qui ont ouvert la voie au naturalisme - Balzac, Taine, Claude Bernard - et lettre ouverte aux jeunes générations, Le Roman expérimental offre un regard unique sur le paysage littéraire du XIXe siècle.

Dans Paris, qui peut être lu pour lui-même, prend fin l'histoire de Pierre Froment. Ce jeune prêtre tourmenté par la perte de la foi, chez qui Zola a mis beaucoup de lui-même, va trouver à Paris la réponse à ses angoisses, découvrir par le travail et l'amour de nouvelles raisons de vivre. Ce roman est aussi un immense drame social, une chronique exacte et animée de la vie politique française au moment du scandale de Panama et des attentats anarchistes, une peinture foisonnante du Paris moderne, de tous ses lieux, de tous ses mondes, un hymne à la ville-lumière, reine de l'univers et créatrice de l'avenir.

Dans la lignée de Balzac et de Victor Hugo, Zola apporte sa contribution au grand mythe romantique de Paris, au moment où s'achève le XIXe siècle.

Après Lourdes et Rome, Paris forme le dernier volet des Trois Villes.

A la fin des Rougon-Macquard, soulagé d'en avoir terminé avec sa " terrible série ", Zola cherche du nouveau.

En 1891, de passage à Lourdes, il est saisi par le spectacle de cette " cité mystique " née de la vision d'une enfant en plein siècle positiviste. Il voit là un " admirable sujet " pour lequel il s'enthousiasme. De retour à Lourdes l'année suivante, il s'est documenté longuement, curieux de tout, reçu partout. Il en a rapporté un témoignage incomparable sur le pèlerinage, les malades, les foules ferventes, les intérêts affrontés autour de la Grotte, qu'il a transposé en un grand roman de la douleur et de l'espérance humaines.

Il a fait aussi de Lourdes un symbole éternel, celui de l'humanité souffrante assoiffée de miracle, et le théâtre d'un grand drame idéologique moderne, la lutte de l'esprit de croyance et de l'esprit de raison.

Nantas, un jeune Marseillais ambitieux qui vient de monter à Paris, ne parvient pas à trouver de situation lorsqu'un soir une mystérieuse visiteuse lui propose d'épouser Flavie, la fille du baron Danvilliers : il reconnaîtra l'enfant dont elle est enceinte et percevra deux cent mille francs. Simplement, la jeune fille lui demande de n'être jamais son mari que de nom et, après sa brillante ascension sociale, c'est Flavie que Nantas voudra conquérir. Relation qui s'inverse dans la seconde nouvelle, où le triomphe de la virilité se retourne en défaite. Car si Adèle désire épouser Ferdinand Sourdis dans l'espoir de mener le jeune peintre à la gloire, la paresse aussi bien que la débauche du mari conduisent peu à peu sa jeune femme à achever ses tableaux - et finalement à usurper son rôle. Publiées pour la première fois en 1878 et en 1880 dans Le Messager de l'Europe, une grande revue de Saint-Pétersbourg, ces nouvelles appartiennent pleinement à leur temps. Mais si l'ambitieuse puissance de Nantas évoque Son Excellence Eugène Rougon, ou Aristide Saccard, l'aventurier prédateur de La Curée, c'est bien plutôt à la misogynie des écrivains proches de Zola que fait songer Madame Sourdis, femme vampire qui aura finalement dévoré son mari et inquiétante annonciatrice de bien des névroses fin-de-siècle qui feront aussi frémir de cette épouvante-là.

Sous l'égide de Zola qui les réunit tantôt à Paris, tantôt à Médan, un cercle d'écrivains décide d'écrire un recueil de nouvelles dont le cadre sera la guerre de 1870. Loin des récits patriotiques à la mode, Zola, Maupassant, Huysmans et leurs amis privilégient les coulisses du conflit : victoire dérisoire parmi les décombres d'un moulin, hypocrisie bourgeoise, problèmes digestifs d'un troufion..., autant de situations rarement évoquées dans les années 1880. A sa sortie, l'ouvrage fit scandale, non seulement parce qu'on y vit un brûlot naturaliste, mais aussi en raison d'un regard trop novateur sur la guerre. Car, derrière l'originalité du style et la diversité des points de vue, le refus des clichés et la recherche du vrai annoncent la crudité des récits de guerre du XXe siècle. Le texte intégral annoté de L'Attaque du moulin de Zola, de Boule de suif de Maupassant et de Sac au dos de Huysmans. Un questionnaire bilan de première lecture. Des questionnaires d'analyse de l'œuvre. Quatre corpus accompagnés de questions d'observation, de travaux d'écriture et de lectures d'images. Une présentation des trois auteurs et de leur époque. Un aperçu du genre de l'œuvre et de sa place dans l'histoire littéraire.

Texte intégral de quatre nouvelles accompagné d'un appareil pédagogique comprenant des analyses, des documents sur l'auteur et sur le contexte historique de l'oeuvre et une étude sur la nouvelle en tant que genre.

En 1863 - il a vingt-trois ans -, Zola commence à faire paraitre dans la presse des articles consacrés au roman et, dans le sillage de ces grands inspirateurs que sont Balzac, les Goncourt et Flaubert, sa réflexion vise d'abord à renouveler le genre grâce aux modèles d'observation que proposent les sciences biologiques et sociales.

Bien que le mot soit apparu très vite, ce n'est qu'à partir de 1875 que s'ouvre une véritable campagne de constitution, d'illustration et de promotion du naturalisme, qui prend fin en 1881. Mais si Zola fait ses adieux au journalisme, il ne se privera pas d'intervenir dans le débat esthétique de son temps pour élargir et pour assouplir la doctrine qu'il avait formulée avec tant de vigueur et défendue avec tant de ténacité.

À une époque de formation succède donc un temps de définition, puis une dernière période où, désormais sans militantisme, le romancier prend acte de l'évolution qui accompagne la fin du siècle. C'est cette pensée en mouvement que la présente anthologie cherche à présenter dans la diversité de ses réflexions, de ses inflexions, mais aussi de ses expressions, puisque si le romancier théorise, il attaque aussi et se défend, et ne cèle ni ses admirations ni ses détestations dans ces pages qui, à chaque instant, sont pleinement celles d'un écrivain.

Dans Paris, qui peut être lu pour lui-même, prend fin l'histoire de Pierre Froment.

Ce jeune prêtre tourmenté par la perte de la foi, chez qui Zola a mis beaucoup de lui-même, va trouver à Paris la réponse à ses angoisses, découvrir par le travail et l'amour de nouvelles raisons de vivre. Ce roman est aussi un immense drame social, une chronique exacte et animée de la vie politique française au moment du scandale de Panama et des attentats anarchistes, une peinture foisonnante du Paris moderne, de tous ses lieux, de tous ses mondes, un hymne à la ville-lumière, reine de l'univers et créatrice de l'avenir. Dans la lignée de Balzac et de Victor Hugo, Zola apporte sa contribution au grand mythe romantique de Paris, au moment où s'achève le XIXe siècle. Après Lourdes et Rome, Paris forme le dernier volet des Trois Villes.

Travailleur courageux, père de deux beaux enfants, marié à une femme jolie et raisonnable, Jacques aurait pu mener une existence simple et heureuse. Mais l’histoire fait irruption dans son atelier : c’est la Commune.

Pendant quinze ans, de 1866 à 1881, Zola a multiplié les articles de théorie, de critique et de polémique littéraires, à quoi s'ajoutent plus tard des interventions isolées telles que le fameux entretien avec Jules Huret, Sur l'évolution littéraire. C'est dans ces textes qu'il a puisé pour composer deux de ses plus fameuex recueils : Le Roman expérimental en 1880, Les Romanciers naturalistes l'année suivante. On ne saurait évidemment lire en profondeur les romans de Zola sans connaître ces pages. mais on ne saurait non plus comprendre ses positions si on les figeait en un corps doctrinal trop rigide. Le naturalisme critique et théorique s'est forgé, systématisé, puis enfin assoupli : il a donc une histoire, que cette anthologie, construite comme un parcours, cherche à restituer au plus près, en épousant le mouvement de la pensée de Zola telle qu'elle se découvre dans ses plus grandes pages.

Dans Folioplus classiques, le texte intégral, enrichi d'une lecture d'image, écho pictural de l'œuvre, est suivi de sa mise en perspective organisée en six points : Vie littéraire : Émile Zola et le naturalisme ; L'écrivain à sa table de travail : Contes, nouvelles, feuilletons ou chroniques ? Groupement de textes thématique : Révoltes enfantines ; Groupement de textes stylistique : Parler c'est agir ; Chronologie : Émile Zola et son temps ; Fiche : Des pistes pour rendre compte de sa lecture.

Amazon.fr

Un soir de septembre 1894, Marie Bastian ramasse, dans la poubelle d'un bureau, de petits morceaux de papier, déchirés. Déguisée en femme de ménage, cette Marie Bastian est une espionne, le bureau est situé dans l'ambassade d'Allemagne à Paris, et, une fois reconstitué, le « bordereau » accuse un officier français de trahison au bénéfice du voisin d'outre-Rhin. Ainsi commence l'histoire qui fait d'un innocent un coupable-Alfred Dreyfus -, d'un romancier un intellectuel engagé- Émile Zola -et d'un journal -L'Aurore- la tribune d'un texte magistral.

Un ouvrier pris dans la tourmente de la Commune, déporté au bagne de Nouméa, s'évade et retrouve sa femme mariée à un autre... Mis à la retraite prématurément, un fonctionnaire se montre incapable de vivre en dehors du cadre étroit de l'administration... Sur son lit de mort, un riche paysan révèle sa double vie à son fils et lui demande de prendre soin de sa maîtresse... Voici des histoires insolites contées par trois maîtres du naturalisme.

Ce volume contient :

Jacques Damour

La Retraite de M. Bougran

Hautot père et fils

Le moulin du père Merlier, par cette belle soirée d'été, était en grande fête. Dans la cour, on avait mis trois tables, placées bout à bout, et qui attendaient les convives. Tout le pays savait qu'on devait fiancer, ce jour-là, la fille Merlier, Françoise, avec Dominique.» Un mois encore et leurs noces seraient célébrées. Hélas, à l'horizon, un sanglant orage se prépare. Car les Prussiens sont là, qui marchent tout droit vers le paisible moulin...

Maupassant, en brossant le portrait des hommes et des femmes de son temps, montre combien la race humaine deleure en proie à ses démons intérieur et à ses passions destructrices et ce, en dépit des révolutions technologiques, scientifiques, philosophiques et sociales. Il ne s''interdit aucun théme, créve les abcés en tous genres au scalpel de sa plume avec une jouissance désenchantée. survoltant notre imaginaire, à partir d'une simple anecdote, et en quelques pages seulement, il nous plonge dans les méandres de la bêtise, de la lâcheté, de la haine, de la perversité, parfois de l'amour. Ses récits courts ou l'action , le lieu et les protagonistes sont peints sur le vif dans un style épuré jusqu'à la quintessence, servnet une composition sans faille du récit. Cette concision de l'écriture a déja maintes fois, par le passé, dans les réalisations de Carlo Rim, Claude Santelli et quelques autres fait la preuve de son talent cinématographique. Le cinéaste que je suis n'y a pas été plus insensible.

(Entretien avec Gérard Jourd'hui)

Fascinants, gracieux, indépendants, mystérieux les chats ont toujours inspiré les écrivains, don ils sont bien souvent les fidèles compagnons. De Patricia Highsmith à Théophile Gautier, d'Émile Zola à Saki, les plus grands auteurs classiques ou contemporains célèbrent ici le chat dans toute sa diversité. En vingt-cinq histoires courtes, étranges comme Le Chat du Cheshire de Lewis Carroll ou Le chat qui s'en va tout seul de Kipling, irrésistiblement drôles avec Le Chat de Dick Baker de Mark Twain ou L'Histoire de Webster de P.G. Wodehouse, émouvantes comme les lignes de Baudelaire, Viens mon beau chat sur mon coeur amoureux, cet ouvrage vous fera ronronner de plaisir !

Présente-t-on encore Emile ZOLA? Pour ce livre, il avait accepté une commande de la part d'un directeur d'un journal phocéen LE MESSAGER DE PROVENCE. Pour son lancement, il souhaitait un roman historique à partir des grands procès qui avaient été des affaires locales rebondissantes, durant 50 ans. C'était en 1867, au temps difficile de mes débuts... Les Mystères de Marseille furent écrits en même temps que Thérèse Raquin. C'est une chronique historique et judiciaire, reflet de vie sociale phocéenne à travers la plume d'un grand écrivain français.

Naïs, la belle enfant brune et sauvage, a poussé. Des épaules fortes, une taille ronde, des bras magnifiques. Dans ses yeux couve un feu sombre... Une sève puissante coule dans son corps de jeune guerrière rompue aux travaux de plein air.

Remué jusqu'au fond de l'âme, Frédéric, noceur et libertin, contemple sa servante. Elle est belle sous son hâle et son odeur de terre lui murmure des promesses sensuelles... Très vite, ils se laissent aller à des caresses.

Mais le père Micoulin, jaloux, violent, veille. Et, en bête sournoise, attend son heure. Il le tuera, celui qui osera toucher à sa fille ! Hélas, Naïs est orgueilleuse. Elle aime ! Une lutte âpre et silencieuse s'engage alors. Avec, pour seule issue, la mort. La mort ? Qu'importe ! Pour une nuit d'amour, Julien est prêt à toutes les folies enivrantes et fatales. Aimer, n'est-ce pas déjà se condamner ?

Arrivé depuis peu dans la Capitale, Claude couche sur papier ses impressions et ses sentiments. Il découvre une vie tout autre de celle qu'il avait imaginé lors de ses balades avec ses deux amis, sous le soleil de la Provence. Et c'est à eux qu'il écrit presque chaque jour pour exprimer son désarroi devant le froid, la faim et la solitude. Son malaise est d'autant plus difficile à supporter qu'il n'a personne à aimer, avec qui sa misérable existence.

Cependant un soir il rencontre Laurence, une jeune fille déjà vieillie par une vie de débauche. L'ayant veillée durant sa crise de nerf, il retourne chez lui et reprend le cours de sa triste existence. Toutefois quelques jours plus tard, Laurence fait irruption chez Claude et lui demande de l'héberger. D'abord horrifié, il décide d'accepter. Il se fixe également pour but de sortir cette fille du ruisseau.

Mais une vieille entremetteuse va détruire son projet en poussant Laurence dans les bras de Jacques, ami et voisin de Claude.

Alors qu'il veille Marie, la jeune maîtresse de Jacques, au soir de sa vie, ce dernier et Laurence passent la nuit ensemble juste dans la chambre voisine. Ayant aperçu par la fenêtre leurs ombres se faufilant, Claude se décide enfin à chasser Laurence de sa vie.

Les cinq protagonistes de << Comment on meurt>> ont un point commun : ils vont mourir d'une minute à l'autre.

La bourgeoise Mme Guérard n'a pas encore rendu l'âme que ses fils se disputent l'héritage, pendant que le petit Morisseau, enfant d'un couple d'ouvriers miséreux, agonise faute d'être soigné. Le noble comte de Verteuil meurt seul et Adèle Rousseau, pingre commerçante, disparaît en calculant ses économies. Sous la plume acérée de Zola, il n'y a gère que le paysan Lacour qui semble s'éteindre paisiblement.

Cette nouvelle méconnue du maître du naturalisme souligne, non sans ironie, que contrairement à l'adage nous ne sommes pas tous égaux devant la mort...

description de l'éditeur :

Chaque jour, Julien joue de la flûte pour la belle Thérèse Marsanne qu'il aperçoit de sa fenêtre. Or la jeune fille ne le regarde pas et l'ignore malgré ses sérénades quotidiennes... Jusqu'au soir où elle l'invite à la rejoindre dans sa chambre. Julien se précipite, mais est-il vraiment prêt à tout pour une nuit d'amour.

En juin 1875, de terribles crues de la Garonne dévastaient tout sur leur passage. Les eaux atteindront 9m 47 à Toulouse.

Cette catastrophe a-t-elle inspiré Émile Zola ? Sa nouvelle L’Inondation relate le combat inégal des hommes contre les forces de la nature. Un combat sans cesse recommencé.

La mine, Etienne la haïssait d’avance. Une dévoreuse d’hommes, réduisant les ouvriers à l’état de machines, les crevant à la tâche pour un salaire de misère. La vie qu’il mène avec ses compagnons est indigne d’un homme. Il leur faut crier leur colère… Il faut s’unir, et faire la grève !

Daniel Raimbault, reçoit de sa bienfaitrice Blanche de Rionne, agonisante, la mission de veiller sur la fille de cette dernière, Jeanne. Celle-ci devenue adulte, mariée, puis veuve, Daniel lui écrit anonymement des lettres passionnées, mais Jeanne les croit de leur ami commun Georges. Devant cet amour partagé, Daniel demande à Georges de faire le bonheur de Jeanne et meut entre leurs bras.

Les huit Contes à Ninon ont été décrits de 1859 à 1864. Ils reflètent les hésitations du jeune Zola, tiraillé entre le rêve et la réalité. Le conte est d'abord pour lui une histoire merveilleuse, refuge contre les échecs multiples, compensation des difficultés ( double échec au baccalauréat, chômage, difficultés matérielles ou psychologiques ) , comme le sont les poèmes écrits à la même époque ( " Rodolpho " ) . Puis, conséquence de son abandon de la poésie - et de son entrée chez Hachette en 1862 - , il s'éloigne du merveilleux; rêve et réalité se concilient, puis la réalité finit par l'emporter. Le narrateur regarde alors la société qui l'entoure et ses inégalités avec un oeil critique.

Bourgeois parisien retiré des affaires, M. Chabre se marie avec la jeune et belle Estelle Catinot. Au désespoir de M. Chabre, qui désire obstinément être père, sa femme n'a toujours pas d'enfant après quatre ans de vie commune. Un docteur conseille au mari déçu un régime miraculeux : qu'il mange des coquillages, et la fertilité reviendra ! Mais les bords de mer ne sont pas seulement riches en crustacés, de beaux jeunes hommes les fréquentent aussi…

Lettre ouverte d'Émile Zola (13 janvier 1898) qui fut un tournant de l'affaire Dreyfus.

Publiée à la une de l'Aurore par le rédacteur en chef du journal (un certain Georges Clemenceau), elle constitue un formidable réquisitoire contre toutes les machinations et collusions d'un État-Major prêt à tout pour sauvegarder l'honneur d'une armée très compromise.

En prenant à partie les plus hautes autorités de l'État, et notamment le président la République Félix Faure, elle s'avéra décisive pour la révision du procès, la grâce puis la réhabilitation finale du capitaine Dreyfus. Mais elle valut à Zola une condamnation à la prison et un an d'exil, sans parler de la haine indéfectible des antidreyfusards.

Zola y fustige le huis clos, synonyme d'impunité et négation du droit de la personne, et fait du caractère public des débats une des exgences de la démocratie moderne. Le J'accuse...!, bien qu'un peu long pour notre goût moderne, est l'un des meilleurs textes de la rhétorique polémique de langue française ; par ce pamphlet d'un lyrisme virulent et provocateur, le romancier inaugure la figure moderne de l'intellectuel engagé, qui fait de sa plume une arme politique.

Ce n'est pas de volonté que manque Madeline Férat, mais plutôt de principes pour choisir le bon chemin. Fuyant un tuteur abusif, elle se jette dans les bras du premier venu, Jacques, et se croit obligée d'y rester.

L'habitude créant une sorte de bonheur, Madeline se trouve désespérée quand son amant la quitte pour s'engager comme chirurgien militaire en Cochinchine. Elle se sent si engagée qu'elle hésite même à épouser Guillaume de Viargue quand celui-ci, après un an de liaison, la demande en mariage. Elle ne s'y décide que lorsqu'elle apprend la mort de Jacques dans un naufrage.

Quatre ans de bonheur se succèdent dans le domaine normand où le june couple vit retiré... jusqu'au jour où Jacques, rescapé, réapparaît dans leur vie, tel un revenant. Le couple est saisi de panique, et bientôt de folie...

Paru en feuilleton en 1867 sous le titre La Honte, aussitôt menacé de censure, ce roman de jeunesse, une "étude médicale" dédiée à Manet, témoigne du goût de Zola pour les personnages maudits et les trios tragiques.

Écrites pour l’essentiel entre 1875 et 1880, les nouvelles de Zola ont été publiées, incomplètement et dans un ordre aléatoire, en 1882 et en 1885. Elles sont, tout autant que ses romans, révélatrices de l’attention que l’auteur portait au monde contemporain, des pentes de son imaginaire et de sa virtuosité narrative. Henri Mitterand en propose une édition complète dans ce volume et dans celui qui lui fait pendant, intitulé Nouvelles roses. Il a choisi d’y mettre en évidence les alternances de tons que Zola a ménagées d’une nouvelle à l’autre. Les Nouvelles noires ont ainsi en commun une ligne narrative qui conduit les principaux protagonistes à une destinée tragique ou à une vie manquée. Le volume regroupe en trois triades « Naïs Micoulin », « Pour une nuit d’amour », « Madame Sourdis » ; « Les trois guerres », « L’attaque du moulin », « Jacques Damour » ; « Le capitaine Burle », « La mort d’Olivier Bécaille », « L’inondation ». Chaque nouvelle fait l’objet d’une présentation détaillée.

Description de l'éditeur

Une promenade à bicyclette sur un chemin désert.

Une maison abandonnée inspire tristesse et angoisse et un profond désir de savoir pourquoi.

Un conte classique et naturaliste qui s’appuie sur l’obsession pour une histoire tragique : l’attirance du fantôme d’une jeune victime.

Une approche psychologique étroitement liée à la condition des lieux : la désolation d’une vieille maison isolée.

Le début d’Angeline d’Émile Zola n’est pas sans évoquer un autre conte fantastique : La chute de la maison Usher (1839) d’Edgar Allan Poe.

" Le véritable paradis pour un chat est-il d'être enfermé et bien nourri sur des coussins moelleux ou d'être libre mais affamé sur les toits de la ville ? "

Les Rougon-Macquart ont quelque peu éclipsé les autres œuvres de Zola, et plus encore ses nouvelles. Écrites pour l’essentiel entre 1875 et 1880, elles ont été publiées, incomplètement et dans un ordre aléatoire, en 1882 et en 1885. Elles valent pourtant la peine d’être lues à l’égal des romans. Car elles ne sont pas moins révélatrices de l’attention que l’auteur portait au monde contemporain, des pentes de son imaginaire et de sa virtuosité narrative.

Henri Mitterand en propose une édition complète dans ce volume et dans celui qui lui fait pendant, intitulé Nouvelles noires. Il y adopte un principe inédit : la mise en évidence des alternances de tons que Zola a ménagées d’une nouvelle à l’autre. Les Nouvelles roses suivent ainsi une ligne d’insouciance, d’ironie amusée, de sérénité retrouvée ou de burlesque aimable. Le volume regroupe, en trois triades, « La semaine d’une Parisienne », « Madame Neigeon », « Nantas » ; « Les Parisiens en villégiature », « Aux champs », « Les coquillages de M.Chabre » ; « Théâtre de campagne », « La fête à Coqueville », « Angeline ». Chaque nouvelle fait l’objet d’une étude détaillée de ses conditions de publication, de ses thèmes et de ses formes.

Dans un palais à Rome, la belle princesse Vanina Vanini tombe sous le charme d'un jeune carbonaro, et use habilement de son pouvoir de persuasion pour le sauver et le garder près de son cœur.

Ginevra di Pimbo, fille d'un baron Corse établi à Paris et ami fidèle de Bonaparte, se prend d'affection pour un officier italien, exilé.

C'est un bien inattendu contrat qu'accepte Nantas, un jeune provincial sans le sou: épouser la fille volage du baron Danvilliers et reconnaître l'enfant qu'elle porte.

Trois nouvelles classiques sur une société à l'aube de grandes mutations sociales et politiques, signées par trois grands noms de la littérature du XIXème siècle.

Lorsqu'il épouse la noble Henriette, de treize ans sa cadette, le comte Maxime de La Roche-Mablon n'a vu la jeune fille que cinq fois et ne sait quasiment rien d'elle. Peu importe, au fond: elle est bien née et sa fortune est considérable!

En observateur avisé, Zola croque avec humour ma manière dont hommes et femmes s'unissent à son époque: de l'aristocratie au petit peuple, en passant par la haute bourgeoisie et les boutiquiers, comment, et surtout pourquoi, se marie-t-on sous le Second Empire? Pour acquérir un nom? une fortune? une protection? et l'amour dans tout ça?

Si le mariage est "une affaire grave","qu'il ne faut pas conclure à la légère", rien empêche d'en rire avec Zola.

"Le Capitaine Burle" est un recueil de nouvelles d'Emile Zola.

Mes Haines « La haine est sainte. Elle est l'indignation des coeurs forts et puissants, le dédain militant de ceux que fâchent la médiocrité et la sottise » : c'est par ces mots que Zola, encore inconnu du grand public, se lance dans la critique littéraire et artistique. Mes Haines (1866) rassemble les chroniques de la première campagne de l'auteur en faveur de la modernité esthétique. On y découvre un jeune prodige qui n'a « souci que de vie, de lutte, de fièvre », prompt à s'enflammer lorsqu'il évoque Michelet, Balzac, les Goncourt ou Courbet, mais véhément et irrévérencieux face à Hugo, Barbey d'Aurevilly ou Napoléon III... Dans ces quinze « causeries » rédigées avec une partialité pleinement revendiquée se dessinent les contours des grandes convictions zoliennes, que l'avenir ne démentira pas : sa foi dans l'art du roman, son goût pour les « libres manifestations du génie », son sens du progrès, ses affinités avec les sciences humaines, son amour de la vérité et de la justice. Mes Haines, dix ans avant le scandale de L'Assommoir, éclaire superbement les fondements et les principes du naturalisme.

Source: editions.flammarion.com/

Nouvelle édition enrichie de centaines de notes explicatives, d'introductions, de notices, d'annexes biographiques et critiques, de gravures originales, qui en font à ce jour l'ouvrage le plus complet des oeuvres d'Emile Zola.

Elle contient 101 titres, organisés et mis en forme spécifiquement pour votre liseuse.

CONTENU DÉTAILLÉ :

Les 20 titres des ROUGON-MACQUART :

La fortune des Rougon • La curée • Le ventre de Paris • La conquête de Plassans • La faute de l'abbé Mouret • Son Excellence Eugène Rougon •L'Assommoir • Une page d'amour • Nana • Pot-Bouille • Au Bonheur des Dames • La Joie de vivre • Germinal • L'Oeuvre • La Terre • Le Rêve •La Bête humaine • L'Argent • La Débâcle • Le Docteur Pascal

LES 12 ROMANS :

Thérèse Raquin • Le Voeu d’une morte • Madeleine Férat • L’Attaque du moulin • Les Mystères de Marseille • La Confession de Claude • Les Trois Villes: Lourdes • Les Trois Villes: Paris •Les Trois Villes: Rome • Les quatre Évangiles: Fécondité • Les quatre Évangiles: Travail • Les quatre Évangiles: Vérité

LES 3 PIÈCES DE THÉÂTRE :

Thérèse Raquin • Les héritiers Rabourdin • Le Bouton de rose

Les 20 titres des CONTES ET NOUVELLES :

Contes à Ninon • Esquisses parisiennes • Nouveaux contes à Ninon • Naïs Micoulin • Nantas • La Fête à Coqueville • Madame Sourdis • Le Capitaine Burle • Comment on meurt • Pour une nuit d’amour • La Banlieue • Le Bois • La Rivière • L’inondation • La mort d'Olivier Bécaille • Madame Neigeon • Les Coquillages de M. Chabre • Jacques Damour • Une farce • Angeline ou la Maison hantée

Les 20 titres des ÉTUDES BIOGRAPHIQUES ET CRITIQUES :

Mes Haines • Mon Salon • Édouard Manet • Thérèse Raquin (Polémiques) • Le Roman expérimental •Lettre à la jeunesse • Naturalisme au théâtre • Nos auteurs dramatiques • L’Argent dans la Littérature • Du Roman • De la Moralité • De la Critique • La République et la Littérature • Les Romanciers Naturalistes • Les Romanciers Contemporains • Documents littéraires – Études et portraits • Une Campagne • Nouvelle campagne • La Vérité en marche (L’affaire Dreyfus)

LES 9 ÉLOGES ET DISCOURS :

Discours d’inauguration du buste d’Emmanuel Gonzalès • Discours d’inauguration du monument de Guy de Maupassant au Parc Monceau • Obsèques de Léon Cladel • Obsèques de Guy de Maupassant • Obsèques d’Arsène Houssaye • Obsèques d’Edmond de Goncourt • Obsèques d’Alphonse Daudet • Obsèques de Paul Alexis • J’accuse…!

LES 10 titres de l’ŒUVRE POÉTIQUE ET LYRIQUE :

L’amoureuse comédie (Rodolpho • L'Aérienne • Paolo) A mon ami Paul • Ce que je veux • Nina • Vision • A mes amis • Le diable ermite • Religion • A mon dernier amour • Messidor

LA CORRESPONDANCE :

Lettres de Jeunesse • Les Lettres et les Arts

LES 5 titres des ANNEXES :

Biographie panoramique • Les citations les plus célèbres de Zola • Notes d'un ami de Paul Alexis • Émile Zola, sa vie, son oeuvre de Edmond Lepelletier • Zola par Émile Faguet

A PROPOS DE L'ÉDITEUR :

Les éditions Arvensa sont les leaders de la littérature classique numérique. Leur objectif est de vous faire connaître les oeuvres des grands auteurs de la littérature classique en langue française à un prix abordable tout en vous fournissant la meilleure expérience de lecture sur votre liseuse. Tous les titres sont produits avec le plus grand soin.

Chaque édition contient un système de navigation intuitif et ergonomique:

• Naviguez par simple clic de chapitre à chapitre ou de livre à livre.

• Accédez instantanément à la table des matières hyperliée globale.

• Une table des matières est placée également au début de chaque titre.

Le service qualité s’engage à vous répondre dans les 48h.

Retrouvez tous les titres et les actualités des éditions Arvensa sur <a href="http://www.arvensa.com">http://www.arvensa.com</a>

Une jeune fille en longue robe blanche, un forgeron, un ministre, un croque-mort, des chats, une hyène et un lion... La diversité des personnages mis en scène par Zola dans les récits brefs qu'il a composés tout au long de sa vie est à l'image de la variété des formes littéraires et des registres employés. Alors que la fresque des Rougon-Macquart se fédère autour du projet naturaliste, ces contes et nouvelles ouvrent un espace de liberté dans lequel les apologues côtoient les nouvelles fantastiques ou réalistes pour notre plus grand plaisir. Les huit récits réunis ici nous ouvrent un monde plein de fantaisie et de gravité où nous reconnaissons le regard du journaliste et la plume impressionniste du romancier. Une petite porte pour entrer chez Zola ? Sans doute, mais aussi un regard toujours actuel sur la société et la nature humaine.

Il y avait autrefois, sur le haut d'une montagne, un vieux château sombre et lugubre. Dans une tourelle éloignée vivait une jolie demoiselle qui s'ennuyait terriblement, jusqu'à ce que la fée Amoureuse lui apparaisse en rêve...

Voici réunis, pour la première fois, les romans et nouvelles qui ont illustré avec le plus de sensibilité et de pertinence la prostitution, l’un des thèmes emblématiques du naturalisme, mouvement né il y a cent quarante ans. Au total, quatorze romans et une quinzaine de nouvelles, parus entre 1876 et 1922, se font écho. Les textes fondateurs de Huysmans, Goncourt et Zola côtoient des œuvres jamais rééditées à ce jour, telles Virus d’amour d’Adolphe Tabarant, La Sortie d’Angèle de Robert Caze ou Chair molle de Paul Adam. La progression chronologique permet de saisir les emprunts et les innovations propres à chacun des textes.

C'est en 1880 que Zola et cinq de ses jeunes amis, décidèrent d'écrire chacun une nouvelle et les publier en un seul volume. Ce livre demeure un joyeux de la littérature, de cette littérature XIXème siècle à laquelle le roman français doit tant.

Très connu pour son cycle romanesque des Rougon-Macquart, Émile Zola l'est un peu moins pour ses nouvelles. Ce pan de son uvre est pourtant passionnant : l'écrivain est un habile nouvelliste et il compose des textes saisissants.

Ce volume réunit trois nouvelles :

Un mariage d'amour (1866)

Les Coquillages de M. Chabre (1876)

La Mort d'Olivier Bécaille (1884)

À travers ces histoires légères ou cruelles, Émile Zola pose un regard acéré sur la société de son temps et se révèle être le maître de la nouvelle naturaliste.

Qu'ont en commun Jules et Jim, Montaigne et La Boétie, le Petit Prince et le renard, si ce n'est d'avoir rencontré un véritable ami ?

Complicité, fidélité et solidarité caractérisent ce lien étonnant qui unit les hommes par-delà les pays, les années et les guerres. Les grands écrivains de la littérature mondiale - Zola, Molière, Camus ou encore Fred Uhlman - ont exploré les multiples facettes de l'amitié et décrit avec sensibilité des moments de bonheur partagé.

Recueil de nouvelles et d'extrait

Après avoir écrit un livre où il résume son expérience très critique de la société, La Rome nouvelle, l'abbé Pierre Froment se rend à Rome pour défendre son livre qui risque d'être condamné. Il souhaite rencontrer le pape Léon XIII (cet entretien sera le sommet du livre). On assiste aux intrigues, aux rivalités du « monde noir ». « Le clergé romain depuis les cardinaux jusqu'aux petits prêtres de campagne sont défiés », écrit Zola.

L'intérêt de Rome réside non seulement dans l'itinéraire intellectuel et spirituel du héros, prêtre en proie au doute, mais dans la peinture psychologique et sociale des milieux du Vatican, sujet que très peu de romans ont abordé en France. Le christianisme peut-il se renouveler, proposer un remède aux malheurs de l'humanité ?

Un choix inédit de neuf nouvelles naturalistes de Zola autour d'une unité thématique: la femme et sa vie, son destin, qui donne au recueil une cohérence et permet un travail d'intertextualité, de renvois, de comparaisons. Ce recueil offre un parcours de vie, depuis la prime jeunesse jusqu'à la vieillesse: des textes réalistes, bien inscrits dans leur temps, qui transcendent pourtant leur époque à travers une réflexion sur l'éternel féminin.

"Je n'ai pas de secrets, les clefs sont sur les armoires, on peut publier toutes mes lettres un jour : elles ne démentiront ni une de mes amitiés, ni une de mes idées", affirmait Zola. Cette anthologie inédite, qui rassemble une centaine de lettres, témoigne du parcours, des luttes, des rêves et des doutes d'un écrivain illustre. On y découvre un jeune provençal, arrivé à Paris en 1858, aspirant à se faire un nom, mais désespérant d'y parvenir ("Je n'ai pas achevé mes études, je ne sais même pas parler en bon français, j'ignore tout", écrit-il à son ami d'enfance Cézanne). On y suit, pas à pas, ses débuts dans le monde - l'auteur des Rougon-Macquart fut d'abord employé chez Hachette et journaliste -, ses premiers succès, ses combats littéraires, et, plus tard, son engagement dans l'affaire Dreyfus. Tour à tour poignantes, drôles et virulentes, ces missives s'adressent à sa famille et à ses confrères (Haubert, Edmond de Goncourt, Huysmans...), aux critiques qui l'accablent comme aux personnalités qu'il admire. Elles jettent un éclairage unique sur l'existence d'un homme qui fut un polygraphe acharné et un polémiste de talent, mais aussi un ami d'une fidélité sans faille. Et elles nous montrent que ce grand romancier aux convictions inébranlables ne cessa jamais d'être à la recherche de lui-même.

Que les aveugles nient nos efforts, qu'ils voient dans nos luttes les convulsions de l'agonie, lorsque ces luttes sont les premiers bégayement de la naissance. Ce sont des aveugles. Je les hais. Ainsi parle Zola dans la préface de Mes haines, recueil d'articles sur la littérature et l'art. J'ai fait ma tâche, j'ai combattu le bon combat. J'avais vingt-six ans, j'étais avec les jeunes et avec les braves. Ce que j'ai défendu, je le défends encore, car c'était l'audace du moment, le drapeau qu'il s'agissait de planter sur les terres ennemies... Celui qui écrit les Salons est le même homme qui écrit J'accuse ! Manet est un autre Dreyfus. Ici comme ailleurs, et dans son oeuvre romanesque elle-même, Zola est appelé par ce qu'il y a de plus profond en lui. Moins la justice qu'une énergie complice de quiconque fait face, ou lutte pour se dégager d'un écrasement. Moins la volonté d'aboutir à un ordre .que la solidarité avec un combat.

La France est en pleine affaire Dreyfus. Emile Zola, convaincu de l'innocence de l'accusé condamné en décembre 1894 à la dégradation militaire et à la déportation sur l'Ile du Diable fait paraître cette Lettre à la jeunesse sous forme de brochure le 14 décembre 1897, juste avant le fameux J'accuse, la célèbre lettre ouverte adressée au Président Félix Faure parue dans L'Aurore le 13 janvier 1898. Il s'agit là d'un court et magnifique texte qui ouvre le combat pour la réhabilitation de Dreyfus, mais qui est également une invitation à l'engagement et à la révolte pour que partout triomphe la Vérité, la Paix et la Justice. La Lettre à la France, envoyée par Zola à tous les maires (!) le 6 janvier 1898 est sans doute l'un des textes les forts jamais écrits pour dénoncer l'antisémitisme de l'époque. Là aussi, il s'agit de tout faire pour que la Vérité éclate et que l'« affaire » sorte du huis-clos dans lequel l'institution militaire souhaite l'enfermer. La Lettre à la jeunesse est un texte essentiel pour l'Histoire mais également un texte intemporel qui, à la lumière des récentes émeutes en France, trouve une nouvelle signification. La Lettre à la France esr l'illustration que le devoir premier des intellectuels est de se battre et d'éveiller les consciences. Ce que Zola avait mis au cœur de son action. Ce que beaucoup ont oublié aujourd'hui.

http://www.editions-stock.fr/lettre-la-jeunesse-lettre-la-france-9782234059436

Les repoussoirs est une nouvelle méconnue écrit par Emile Zola. Elle raconte l'histoire de l'agence Durandeau qui propose des faire valoirs au femme de l'aristocratie pour mettre envaleur leur beauté par la laideur du repoussoir.

Voici la révélation d'une œuvre inconnue d'Emile Zola : ses Carnets d'enquêtes.

Zola romancier est aussi Zola ethnographe. Pour préparer chacun de ses Rougon-Macquart - La Curée, Le Ventre de Paris, l'Assommoir, Germinal, La Terre, La Bête humaine, etc. - il a accumulé les repérages et les reportages sur le terrain, passant des quais de la Seine aux Halles, de la rue de la Goutte-d'Or à Passy, des grands magasins aux corons, des terres de Beauce à la gare du Havre et au champ de bataille de Sedan. L'ensemble de ces " choses vues " forme une œuvre en soi, éditée pour la première fois dans son intégralité : une prise de vues tout à fait exceptionnelle, par son ampleur, sa cohérence et sa vigueur, sur la société française de la fin du XIXè siècle - c'est-à-dire sur les racines de notre époque.

Et, de ce fait, une véritable contribution, encyclopédique à l'anthropologie culturelle de la France. Il n'existe rien de comparable, ni dans la littérature romanesque, ni dans la tradition ethnographique. C'est tout à la fois la clé des Rougon-Macquart et celle de notre mémoire collective. Henri Mitterand a regroupé ces textes non dans l'ordre de leur chronologie, mais selon un ordre thématique, plus profondément conforme à la vision globale de Zola.

Il a éclairé d'une brève présentation chacun des chapitres et chacune des subdivisions. Une chronologie, une bibliographie et un index en permettent une lecture approfondie, ainsi qu'une relecture des Rougon-Macquart à leur lumière. Terre humaine est un titre de collection que Zola aurait aimé. C'est tout naturellement que ses Carnets d'enquêtes, œuvre humaniste par excellence, y trouvent place.

A Coqueville, un petit village de pêcheurs, les Mahé et les Floche se font la guerre depuis des années. Un jour, lors d'une sortie en mer, les pêcheurs ramènent des tonneaux pleins de délicieuses liqueurs au lieu du poisson habituel. Tout le village décide de passer la nuit à boire et à dormir sur la plage. On fait la paix, les familles se réconcilient. Cela pourrait bien finir par un mariage... Ces six nouvelles virulentes et drôles mettent en scène des personnages dérisoires ou émouvants aux prises avec une réalité sociale parfois cruelle. Toute la force d'inspiration d'un immense auteur du XIXe siècle.

« [...] Ce sont des contes, rien que des contes, de la confiture dans de la porcelaine de gamins. N’est-ce pas charmant ? […]. Écoute, curieuse. J’ai d’abord quelques contes assez décents ; certains même ont un commencement et une fin ; d’autres, il est vrai, vont pieds nus, après avoir jeté leur bonnet par-dessus les toits. Mais, je dois t’avertir que, plus loin, nous entrerons dans des fantaisies qui battent absolument la campagne. Dame ! j’ai tout glané, il fallait bien te retenir la nuit entière. Là, je chante la chanson des « t’en souviens-tu ? » Ce sont nos souvenirs à la queue-leu-leu, ma fille ; tout ce qu’il y a de plus doux pour nous, le meilleur de nos amours. Si cela ennuie les autres, tant pis ! ils n’ont pas besoin de venir mettre le nez dans nos affaires.[...] »

(Description d'amazone)

La vérité en marche, de Zola : "Orphelin de père à sept ans, arraché adolescent à la Provence de son enfance, Zola entre dans la vie sous le signe du déchirement. Foin des études, de la rhétorique, et même de la poésie, il sera journaliste, avant de poursuivre, sur le mode romanesque, une enquête passionnée sur son temps. De L'Assommoir à Nana, de Germinal à La Bête humaine, Zola mène, à travers le cycle des Rougon-Macquart, sa grande bataille pour un roman d'observation et d'analyse, niais aussi pour les libertés du récit et du rêve. Engagé, il l'est. Au point où le roman et la vie ne feront plus qu'un. Ce sera 'J' accuse !', au vif de l'affaire Dreyfus. Connaisseur éminent de sa vie et de son oeuvre, Henri Mitterand retrace ici le parcours littéraire, historique et sentimental de celui qui, condamné à l'exil, osait encore écrire : 'La vérité est en marche, et rien ne l'arrêtera.' "

Hommage à Zola comporte des textes d'Anatole France, Aragon, Jean Rostand, Armand Lanoux, Roger Ikor, Pierre Mendès-France et Maurice Druon.

Alors qu’il arpente les boulevards d’un Paris transformé, Jacques Damour se souvient de son ancienne vie à Ménilmontant… ciseleur sur métaux, marié à Félicie, il était pauvre mais heureux avec ses deux enfants, Eugène et Louise. Tout a basculé pendant le siège des Prussiens. C’est le début de la Commune, Béru, un peintre en bâtiment affamé, qui mange bientôt matin et soir chez les Damour, tient des propos enflammés, prône la république, la justice et l’égalité et convainc le père et le fils d aller se battre sur les barricades. Mais Eugène est touché par une balle en pleine poitrine et meurt. Peu de temps après, Jacques Damour est fait prisonnier et est déporté au bagne de Nouméa. Berru, lui, a filé trois jours avant l’arrivée des troupes… C’est cet « ami » justement que Damour retrouve par hasard sur le pont Notre-Dame. Berru lui apprend alors que Félicie s’est remariée avec un riche boucher des Batignolles. Les deux hommes, grisés par le vin, partent pour la boucherie… Quelle sera la réaction de Félicie en voyant Damour qu’elle croit mort depuis dix ans ? Eugène va-t-il être vengé ? Et Louise, qu’est-elle devenue ?

L'écrivain et le peintre sont amis d'enfance. Leur correspondance, 115 lettres d'abord publiées séparément, est rassemblée pour la première fois. L'impressionnisme a longtemps rapproché les deux hommes, comme en témoigne notamment l'un des tomes des Rougon-Macquart, L'oeuvre, roman dont les lecteurs ont pensé, par erreur, que le personnage de Claude Lantier avait pour modèle Paul Cézanne. ©Electre 2016

"Je suis un libre écrivain qui n'a eu qu'une passion dans sa vie, celle de la vérité, qui s'est battu pour elle sur tous les champs de bataille. (...) j'ai servi mon pays par la plume, de tout mon courage, de toute ma force de travail et de bonne foi." Homme passionné, indigné par l'injustice et le mensonge, engagé dans des combats décisifs, Zola a écrit des centaines d'articles où se déploient une verve polémique, une éloquence de tribun, les valeurs les plus hautes. Ils méritent d'être connus.

Ces 318 lettres, adressées par Émile Zola à son épouse, Alexandrine, constituent le dernier grand inédit de l'écrivain, publié plus d'un siècle après sa disparition. Elles montrent le romancier face à ses contemporains, placé au cœur de la vie littéraire parisienne, et affrontant ce qui a constitué le choix décisif de son existence : son engagement dans l'affaire Dreyfus. Elles retracent en même temps l'histoire intime d'un couple qui a réussi à surmonter la crise dont il a failli être victime.

Alexandrine fait plusieurs séjours en Italie, entre 1895 et 1901. Zola doit subir un interminable exil en Angleterre, à la suite de la publication de son «J'accuse». Pour lutter contre l'absence, ils se retrouvent à travers les lettres qu'ils échangent.

Dialoguant avec Alexandrine, Zola se livre entièrement. «J'ai la certitude intérieure qu'une fois encore, je vais à mon étoile», lui écrit-il, en lui confiant les raisons qui le poussent à se lancer dans son combat en faveur d'Alfred Dreyfus. Sa correspondance accompagne la longue marche qu'il a entreprise pour le triomphe de la vérité et de la justice.

480 documents choisis et présentés par François Émile-Zola et Massin

Coédition Hoëbeke/Délégation à l'action artistique de la Ville de Paris

Jeune écrivain ambitieux, Zola se fit connaître par le journal ; devenu un maître, il fit de la presse son arme de combat. Portraits, critiques d’art, chroniques politiques, récits pamphlétaires, manifestes, lettres ouvertes : la diversité de ses articles impressionne. Car il fut de toutes les luttes. C’est dans la presse que l’auteur des Rougon-Macquart, auréolé d’un parfum de scandale, a forgé et défendu le naturalisme ; c’est là aussi qu’il a soutenu Manet, les Goncourt, Vallès – tous «les garçons inconvenants qui se permettent d’avoir du talent en dehors des mots d’ordre du monde». Au cœur de la guerre franco-prussienne, il a appelé à la résistance en fondant La Marseillaise, journal patriotique ; reporter sous la Commune, il a dénoncé la «folie» de l’insurrection et la «boucherie» de la Semaine sanglante ; dans Le Corsaire comme dans Le Figaro, il s’est insurgé contre les hommes de pouvoir trop peu soucieux du peuple et des valeurs de la République. Et, quinze ans après avoir fait ses adieux au journalisme, il y est revenu pour livrer sa dernière bataille, en exigeant que lumière soit faite sur l’innocence du capitaine Dreyfus. Cette anthologie donne à redécouvrir Zola, témoin et acteur de l’Histoire, et retrace le parcours d’un écrivain engagé pour qui la presse fut «la vie, l’action, ce qui grise et ce qui triomphe .

Dans la rue du Pont-Neuf, à Paris, vit la famille Raquin. Propriétaire d'une petite mercerie, Madame Raquin tient la boutique avec sa nièce, Thérèse, et son fils, Camille. Celui-ci travaille peu, suite à une enfance qu'il a passé, la plupart du temps, cloué au lit par des maladies de tout genre, choyé par sa mère. Peu de temps après, aux vingt-et-un de Thérèse, les deux jeunes gens s'épousent, comme il en avait été décidé durant leur enfance.

Mais voilà qu'un beau jour, Camille ramène chez eux Laurent, un fils de paysan avec qui il allait à l'école. D'habitude froide et réservée, Thérèse est mystérieusement attirée par cet homme, si différent de son mari. Laurent, de son côté, voit en Thérèse une occasion d'être entretenu gratuitement en la prenant pour maîtresse. Devenus, amants à l'insu de Madame Raquin et de son fils, ils s'aperçoivent bientôt que s'ils veulent rester ensemble, il faut que Camille disparaisse. Quoi de mieux qu'un accident ?

Paris grave, Paris insouciante, Paris occupée, Paris libre, Paris village, Paris grand’ville, Paris meurtrie, Paris reconquise, Paris monumentale, Paris secrète… Vingt-cinq grandes plumes de la littérature mondiale, classique et contemporaine, de Montaigne à Dany Laferrière, portent aux nues, en ses mille visages, la Ville Lumière.

Un hommage littéraire à Paris.

A presque 18 ans, le grand Michu règne en maître dans la cour de récré. Mais quand l'injustice à la cantine devient insupportable, la révolte gronde chez ses camarades. N'écoutant que son courage, Michu décide de partir en guerre contre l'ignoble morue à la sauce rousse et les haricots à la sauce blanche…

La camaraderie, la cruauté, la jalousie ou encore la fraternité : les relations sociales sont mises à l'honneur dans cette anthologie qui interroge le rapport à l'autre, depuis la salle jusqu'à la tombe.

Ce recueil rassemble Le Grand Michu d'Emile Zola, Le Papa de Simon, Aux champs, Deux amis et Menuet de Guy de Maupassant, Deux amis s'aimaient d'Octave Mirbeau.

Des satiristes romains aux dessinateurs de Charlie Hebdo, le rire est par excellence l'arme des plus faibles contre les grands de ce monde. Exagération comique jusqu'à la caricature, détournement parodique ou pamphlet sarcastique, les auteurs recourent à des stratégies argumentatives variées pour contester toutes les formes d'autorité, faisant du lecteur amusé leur complice.

Corollaire de la liberté d'expression, la critique du pouvoir interroge aussi ses limites. Comment procède-t-elle ? Et jusqu'où peut-elle aller ?

Ce singulier état de torpeur qui frappe la chair d'immobilité alors que l'intelligence fonctionne toujours, est-ce cela la mort ? Olivier Bécaille semble bien en faire l'expérience: son corps ne lui obéit plus, mais sa conscience continue de percevoir les faits et gestes de son entourage. Soudain, c'est la panique: et si on l'enterrait vivant ? Découvrez un Zola inattendu à travers ces quatre nouvelles peu connues: " La mort d'Olivier Bécaille ", " Nantas ", " L'inondation " et " Les coquillages de M. Chabre ". Sur un ton tour à tour grave et satirique, elles abordent des thèmes chers à la littérature réaliste du XIXe siècle, tels que l'ambition sociale et les moeurs bourgeoises ou la vie en province.

Je hais les cuistres qui nous régentent, les pédants et les ennuyeux qui refusent la vie. Je suis pour les libres manifestations du génie humain. Je crois à une suite continue d'expressions humaines, à une galerie sans fin de tableaux vivants, et je regrette de ne pouvoir vivre toujours pour assister à l'éternelle comédie aux mille actes divers [...]. Autant de sociétés, autant d’œuvres diverses, et les sociétés se transformeront éternellement. Mais les impuissants ne veulent pas agrandir le cadre ; ils ont dressé la liste des oeuvres déjà produites, et ont ainsi obtenu une vérité relative dont ils font une vérité absolue. Ne créez pas, imitez. Et voilà pourquoi je hais les gens bêtement graves et les gens bêtement gais, les artistes et les critiques qui veulent sottement faire de la vérité d'hier la vérité d'aujourd'hui. Ils ne comprennent pas que nous marchons et que les paysages changent.

« Versailles, 23 mars - Entre Les factieux de l'Hôtel de Ville et les intolérants aveugles de l'Assemblée, la France gît, saignante, frappée au coeur, se débattant dans les dernières convulsions de la mort. [...]

Paris, 28 avril - Quel être impressionnable et nerveux que Paris ! Hier la Commune était morte ; aujourd'hui, au contraire, elle est plus vivante et plus solide que jamais. Mais je veux vous raconter cela tout au long. »

Du 22 mars au 7 juin 1871, Émile Zola relate la Commune de Paris dans les journaux La Cloche, puis Le Sémaphore de Marseille. Jour après jour, entre coups de canon et silences de mort, il retrace l'insurrection du peuple parisien contre les conservateurs au pouvoir, sans se rallier pleinement d'aucun côté. D'abord chroniqueur parlementaire à l'Assemblée de Versailles, il gagne ensuite Paris d'où il observe, circonspect, la radicalisation des communards.

Jusqu'à la « Semaine sanglante » qui clôturera tragiquement les événements, Zola livre une chronique de premier plan sur cette période fondamentale de l'Histoire, symbole du soulèvement contre la bourgeoisie.

En 1871, Émile Zola (1840-1902) est journaliste littéraire et politique. Les événements de la Commune qu'il rapporte ici seront notamment sources d'inspiration de La Débâcle, avant-dernier volume des Rougon-Macquart

(1892).

Patricia Carles et Béatrice Desgranges, du Centre d'étude sur Zola et le naturalisme, ont notamment coordonné plusieurs tomes des oeuvres complètes de Zola aux éditions Nouveau Monde.

Zola a quarante-huit ans, en 1888, lorsqu'il rencontre Jeanne Rozerot. Elle a vingt et un ans. De Jeanne il aura bientôt deux enfants, Denise et Jacques. Mais il ne prendra jamais la décision de quitter sa femme, Alexandrine. Il vivra ainsi déchiré entre deux foyers, jusqu'à la fin de son existence.

Quand la crise sentimentale finit par s'estomper, le drame de l'affaire Dreyfus introduit un nouveau bouleversement dans l'existence du romancier. La publication de «J'accuse» le conduit, en juillet 1898, à trouver refuge en Angleterre, où il connaît onze mois d'exil. Ses lettres à Jeanne évoquent alors le long combat mené par les dreyfusards pour obtenir la révision du procès d'Alfred Dreyfus.

Réunion unique de deux cents lettres de Zola, cette correspondance - dont Jacques Zola, son fils, souhaitait qu'elle attende le XXIe siècle pour paraître - est un des derniers inédits de Zola de cette importance à voir le jour. C'est aussi, pour la première fois, un Zola intime qui se dévoile.

Véritable hymne à l’Humanité, la Vérité et la Justice, cette lettre survient en réaction à l’affaire Dreyfus et à l’antisémitisme qui règne en France à cette époque. C’est un appel à l’action, pour inciter la jeunesse à se révolter et à refuser l’injustice, à se battre pour la liberté et la démocratie. Selon Zola, c’est un devoir pour les auteurs d’éduquer les consciences. Cet édition comprend une autobiographie de l'auteur.Puisse ce livre vous satisfaire

Le ventre, ce sont les halles de Paris, le Rungis de la fin du XIXème siècle, à l’emplacement du même nom près de l’église Saint-Eustache.Zola sait incroyablement bien parler de Paris, tout en lumière et en creux rempli d'ombres, en rivalités et en murmures politiques, en secret mal gardé et vie bien réglée. On en sait plus très bien quel personnage on aime ou non, on retourne notre veste vingt fois comme des révolutionnaires effarouchés par la possibilité d'une vraie émeute. Et puis tout de suite, on est embarqué de nouveau dans les tourments des Rougon-Macquart, on retrouve nos traces avec l'évocation de Saccard, cousin de la belle Lisa, et il y a Claude Lantier aussi, avec ses emportements et ses fièvres de jeune peintre plein d'enthousiasme.Le ventre traduit également une absence totale de cœur. Pour les petits commerçants du roman, le physique peut refléter à la fois le passé et l'âme d'une personne.Cet édition comprend une autobiographie de l'auteur.

Fils de Gervaise Macquart et de son amant Auguste Lantier, le jeune Étienne Lantier s'est fait renvoyer de son travail pour avoir donné une gifle à son employeur. Chômeur, il part dans le Nord de la France à la recherche d’un nouvel emploi. Il se fait embaucher aux mines de Montsou et connaît des conditions de travail effroyables ...Germinal est un roman d'Émile Zola publié en 1885. Il s'agit du treizième roman de la série des Rougon-Macquart. Écrit d'avril 1884 à janvier 1885, le roman paraît d'abord en feuilleton entre novembre 1884 et février 1885 dans le Gil Blas. Il connaît sa première édition en mars 1885. Depuis, il a été publié dans plus d'une centaine de pays.L'Edition 2020 comprend ; résumé biographie de l'auteur

Eugène Rougon est le fils aîné de Pierre et Félicité Rougon. Dans les romans La Fortune des Rougon, La Curée et La Conquête de Plassans, son ascension politique a été décrite indirectement : depuis Paris, la capitale, il a permis à ses parents de s'emparer du devant de la scène politique à Plassans, sa ville natale (La Fortune des Rougon) et à son frère, Aristide Saccard, de s'enrichir par la spéculation immobilière à Paris (La Curée) ; par l'intermédiaire de l'abbé Faujas, il a fait en sorte que Plassans repasse politiquement du côté du pouvoir en place (La Conquête de Plassans). Député des Deux-Sèvres sous la Deuxième République, il contribue au coup d’État du 2 décembre 1851 de Louis-Napoléon Bonaparte, puis entre au Sénat. Au début de Son Excellence Eugène Rougon, il est président du Conseil d’État.L'action s’ouvre sur une séance à la chambre des députés. Chacun est venu comme au spectacle, les propos relèvent du commérage plutôt que du débat, la chambre est totalement soumise à l'Empereur. Lorsque Eugène Rougon, tombé en défaveur, démissionne de la présidence du Conseil d'État, on assiste à tout le travail d'influence auquel se livre son entourage, sa bande, pour le ramener au pouvoir. Chacun espère servir ainsi plus tard son intérêt propre. La relation d'Eugène Rougon avec Clorinde Balbi, belle Italienne excentrique et aventurière, est ambiguë : il aurait pu l'épouser mais, par peur des femmes, il préfère la marier à Delestang, haut fonctionnaire plutôt falot. Elle le sert pourtant et travaille à son retour en grâce auprès de l'Empereur. Grande manipulatrice, allant jusqu'à se compromettre avec de Marsy, le rival politique de Rougon, c'est elle qui dirige la bande pour le ramener au pouvoir. Informé en secret de la préparation de l’attentat d’Orsini du 14 janvier 1858 contre Napoléon III, Rougon ne révèle rien et laisse le drame se produire. Le climat d’insécurité lui profite : l’Empereur le rappelle et lui confie le ministère de l’Intérieur avec ordre de faire régner la peur sur le pays. C’est l’apogée de sa carrière. Il gouverne d’une main de fer et place les membres de sa bande. Le temps est à traquer et faire déporter les républicains. Le cynisme et la cruauté atteignent leur sommet avec l’arrestation à Niort du notaire Martineau, pourtant mourant.Sentant que l’excès de pouvoir nuit à Rougon et aussi parce que chacun a obtenu ce qu’il souhaitait, l’entourage du grand homme prend alors ses distances vis-à-vis de lui. Clorinde, devenue maîtresse de l’Empereur, provoque sa chute, se vengeant enfin de l’homme qui n’a pas voulu d’elle comme épouse.Trois ans plus tard, en 1861, Rougon revient au gouvernement comme ministre sans portefeuille. L’acharné partisan d’un Empire autoritaire s’est transformé en défenseur de la politique libérale que promeut Napoléon III. Adaptant son opinion aux circonstances, il revient avec succès dans les sphères du pouvoir. Cet édition comprend une autobiographie de l'auteurPuisse ce livre vous satisfaire

Gervaise , une jeune femme amoureuse d'Auguste Lantier, elle décide de le suivre à Paris ou ils auront deux enfants . Mais ce bougre d'amant prend la fuite et la laisse seule. Elle va élever seule ses deux enfants jusqu'à ce qu'elle fasse la rencontre d'un homme qui deviendra son mari… mais la encore le destin ne sera pas tout rose.Cet édition comprend une autobiographie de l'auteur.

Les quatre nouvelles de ce recueil transportent le lecteur au XIXe siècle, dans une France qui vit une profonde mutation sociale sous la poussée du capitalisme. Zola et Maupassant mettent en relief les dégâts causés par la guerre franco-prussienne de 1870-1871, mais aussi les rapports de pouvoir entre la bourgeoisie avide d'argent, la noblesse qui se convertit aux lois du capitalisme et le petit peuple qui cherche une voie de survie. La prostitution illustre le matérialisme ambiant : l'amour se négocie ; tout a un prix, même l'être humain. Toutefois, ces nouvelles illustrent surtout, de façon condensée, le remarquable talent de conteurs de ces maîtres de l'anecdote. Quelques mots suffisent à Maupassant pour distinguer ses personnages en révélant, par un trait incisif, la singularité de chacun. De son côté, Zola procède par contraste et fait surgir le drame dans une atmosphère de bonheur et d'harmonie. Tous les deux ont finalement en commun d'observer le monde avec une lucidité impitoyable, teintée de sarcasme.

Nana est un roman d’Émile Zola publié par Georges Charpentier en février 1880, le neuvième de la série Les Rougon-Macquart, traitant du thème de la prostitution féminine à travers le parcours d’une lorette puis cocotte dont les charmes ont affolé les plus hauts dignitaires du Second Empire. Le récit, présenté comme la suite de L'Assommoir, est d'abord publié sous forme de feuilleton dans Le Voltaire du 16 octobre 1879 au 5 février 1880, puis en volume chez Charpentier, le 14 février 1880.L’histoire commence en 1867, peu avant la deuxième exposition universelle, et dépeint deux catégories sociales symboliques, celle des courtisanes et celle des noceurs. Zola, chef de file du mouvement naturaliste, prétend montrer la société telle qu’elle était mais choisit aussi ce sujet scandaleux car il fait vendre, 55 000 exemplaires du texte de Charpentier étant achetés dès le premier jour de sa publication. Le personnage de Nana a surtout été inspiré à Zola par Blanche D'Antigny et par Berthe son premier amour, mais le romancier y a aussi mis des éléments de Valtesse de La Bigne, Delphine de Lizy, Anna Deslions, Hortense Schneider et Cora Pearl dont il a étudié la vie5. Zola fait coïncider la mort de Nana avec le début de la guerre franco-allemande de 1870 qui marquera la fin du Second Empire, chute qu'il ne pouvait prévoir au moment de la rédaction de ses fiches préparatoires en 1868Cet édition comprend une autobiographie de l'auteur.

Un petit village de Lorraine, entouré d'une nature foisonnante et de rivières poissonneuses, vit dans la joie des fiançailles de la fille du meunier-maire. le moulin rythme la vie des habitants et est le bien le plus cher du meunier après sa fille.La guerre franco-allemande de 1870 voit l'arrivée des troupes françaises au moulin. Cet édition comprend une autobiographie de l'auteur.Puisse ce livre vous satisfaire

Octave Mouret arrive de Plassans avec la furieuse envie de conquérir Paris en passant par les femmes. Commis en tissus, il est embauché au Bonheur des Dames et rêve de séduire la patronne, Mme Hédouin. Octave loge dans l'immeuble de M. Vabre. Chaque étage accueille un parent du propriétaire et chaque ménage se veut honnête et bien arrangé. Lors des soirées bourgeoises où les voisins sont toujours invités, on discute des affaires de la famille. Mais, surtout, on essaie de marier les filles. Cet édition comprend une autobiographie de l'auteur.

Les Rougon-Macquart : La Fortune des Rougon ou Les Rougon-Macquart : Les Origines est un roman d’Émile Zola publié en 1871, premier volume de la série Les Rougon-Macquart. Le cadre est une petite ville appelée Plassans, qui correspond à Aix-en-Provence, où Zola a passé son enfance et une partie de sa jeunesse, et à Lorgues, dans le Var, où se sont déroulés en décembre 1851 les événements insurrectionnels décrits dans le roman. L'ouvrage a un triple intérêt :- comme Zola le décrit dans sa préface, c'est le roman des origines. Il marque le début de la généalogie des Rougon-Macquart, qui commence avec Adélaïde Fouque, dite Tante Dide, née en 1768. Elle épouse un certain Rougon, jardinier, dont elle a un fils, Pierre Rougon. À la mort de son mari, elle vit en concubinage avec Macquart, contrebandier, avec qui elle a une fille, Ursule Macquart, et un garçon, Antoine Macquart. Après la mort de Macquart, elle se reclut dans la solitude. Ses trois enfants donnent naissance aux trois branches de la famille :- les Rougon, chez qui prédomine l’appât du gain et l’appétit du pouvoir,- les Mouret (mariage d’Ursule avec un chapelier ainsi nommé), branche où la fragilité mentale de l’aïeule réapparaît souvent,- les Macquart, branche la plus fragile, chez qui se retrouve la folie d’Adélaïde mêlée à l'ivrognerie et à la violence de son amant ;- il correspond aux débuts du Second Empire, cadre temporel dans lequel se situent tous les romans jusqu’à La Débâcle (guerre de 1870 et déroute de Napoléon III). L’action de La Fortune des Rougon se déroule en effet dans les jours qui suivent le coup d'État du 2 décembre 1851 : les Rougon profitent de ce coup d’État pour s’emparer du pouvoir politique à Plassans ;- il raconte enfin une histoire d’amour entre Silvère Mouret (fils d’Ursule) et Miette, fille d’un braconnier condamné aux galères. L’histoire finit mal : les deux jeunes gens participent à la résistance au coup d'État du 2 décembre 1851 en Provence ; Miette est tuée pendant les combats tandis que Silvère est fusillé par un gendarme, sans que son oncle ni l'un de ses cousins Rougon n'interviennent pour le sauver. Adélaïde Fouque, qui a assisté à la scène, devient folle et est enfermée dans un asile. Elle est alors âgée de 83 ans mais survit jusqu’au dernier roman (Le Docteur Pascal), s’éteignant à l’âge de 105 ans.L'EDITION 2020 comprend ; biographie de l'auteur liste des œuvres

Ce roman oppose le personnage de Pauline, qui aime la vie même si celle-ci ne lui apporte guère de satisfactions, à celui de Lazare, être velléitaire et indécis, rongé par la peur de la mort.La Joie de vivre est un roman d’Émile Zola publié en 1884, le douzième volume de la série Les Rougon-Macquart.L'édition 2020 comprend ;- biographie de l'auteur

Le héros est Aristide Saccard, frère du ministre Eugène Rougon, qu’on avait déjà vu amasser une fortune colossale dans La Curée. Après une succession de mauvaises affaires, il doit repartir de zéro, mais son ambition est demeurée intacte. Il vend sa luxueuse propriété du parc Monceau afin de régler ses créanciers, puis loue deux étages d’un hôtel où il installe la Banque Universelle, destinée à financer des projets de mise en valeur du Moyen-Orient. Tout est fait pour attirer petits et moyens épargnants, auxquels on promet des gains faciles et rapides. Les communiqués et articles de presse, les rumeurs savamment dosées font s’envoler les titres de la société. Saccard se retrouve à nouveau au sommet de la gloire et de la puissance… construites sur du sable, car il ne cesse d’acheter ses propres actions. Cet édition comprend une autobiographie de l'auteurPuisse ce livre vous satisfaire

Emile Zola aborde le thème de la religion, mais de façon beaucoup moins violente et polémique qu’il ne l’avait fait dans La Conquête de Plassans ou La Faute de l'abbé Mouret. Cette fois-ci, il s’intéresse à la foi populaire et au renouveau du mysticisme dans la société française de la seconde moitié du xixe siècle.

L’histoire se passe dans le Val-d'Oise, dans une ville appelée Beaumont-sur-Oise (Zola s’est largement inspiré de Cambrai pour décrire cette ville). La description de Beaumont-sur-Oise est précise, avec la ville haute ancienne et la ville basse plus moderne. La ville est accessible par la gare du Nord. L’héroïne est Angélique Rougon, fille de Sidonie Rougon et d’un père inconnu (elle est née quinze mois après le décès du mari de sa mère). Dès sa naissance, elle a été placée par la sage-femme à l’Assistance publique, puis confiée à une nourrice dans la Nièvre, à une fleuriste, et enfin aux Rabier, une famille de tanneurs qui la maltraitent. Une nuit de Noël, elle décide de fuir les Rabier et est recueillie par un couple de brodeurs, les Hubert, qui l’ont découverte transie, adossée à un pilier de la cathédrale de Beaumont. Cette famille très pieuse (ils confectionnent des broderies pour les vêtements et ornements ecclésiastiques) vit dans une toute petite maison adossée à la cathédrale. Angélique, qui est devenue la pupille des Hubert, montre beaucoup d’application et de goût pour la broderie. En même temps elle lit, et découvre la Légende dorée, un ouvrage qui va changer sa vie d’adolescente. Elle s’identifie aux martyres, rêve d’avoir le même destin glorieux qu’elles, guettant par la fenêtre l’apparition qui va changer sa vie.

Cette apparition se présente finalement sous la forme d’un charmant jeune homme, Félicien, peintre verrier qu’elle identifie à saint Georges descendu de son vitrail. L’amour naît en eux, mais leurs familles s’opposent à leur mariage : d’un côté, Hubertine Hubert, sa mère adoptive, qui s’est mariée malgré l’interdiction de sa mère et estime en avoir été punie par le fait qu’elle ne peut avoir d’enfant, ne veut pas d’un mariage dicté par la passion ; même chose pour le père de Félicien, Monseigneur d’Hautecœur, entré dans les ordres à la suite du décès de sa femme et devenu évêque. Finalement, voyant qu’Angélique se consume peu à peu devant cette interdiction, les deux familles consentent au mariage. Mais Angélique meurt à la sortie de l’église, après avoir donné à Félicien son premier et dernier baiser.

L’édition 2020 comprend :

- la biographie de l'auteur.

A lire, incontestablement !

L’héroïne est Hélène Grandjean, fille d’Ursule Macquart et du chapelier Mouret. À l’âge de dix-sept ans, elle épouse un nommé Grandjean qui lui a donne une fille, Jeanne, maladive et en proie à des « crises » régulières. La famille monte à Paris, où Grandjean meurt peu après son arrivée. Veuve d’un homme qu’elle n’a jamais vraiment aimé, Hélène est prise d’une passion violente pour le docteur Deberle, son voisin qui l’a secourue lors d’une des crises de sa fille. Mais cette dernière éprouve pour sa mère une passion non moins violente : elle ne supporte pas de la voir sourire à d’autres enfants ou à d’autres hommes. Le jour où Hélène se donne à Deberle, Jeanne, qui avait tout pressenti, se met à sa fenêtre sous la pluie et contracte ce qu’on appelait alors une phtisie galopante (tuberculose), dont elle meurt trois semaines plus tard. Par la suite, Hélène épousera un nommé Rambaud, avec qui elle ira vivre à Marseille. Elle retournera tout de même, à la fin du roman, à Paris, où elle ne restera que quelques heures.

Un choix de cinq nouvelles (Hennique, Huysmans, Mirbeau, Maupassant et Zola) pour comprendre les ambitions du récit naturaliste, en matière de représentation de la réalité.

DESCRIPTION DE L'ÉDITEUR

Collectif

Les Plus Belles Scènes de séduction de la littérature

Dom Juan, la marquise de Merteuil, Carmen, Georges Duroy…

La littérature regorge de séductrices et de séducteurs, souvent prêts à tout pour charmer l’être convoité. Mais parviennent-ils toujours à leurs fins ?

Séduire pour conquérir, séduire pour aimer... Chaque personnage nous présente une facette de cet art délicat. De Ronsard à Proust, en passant par Gautier, Balzac, Hugo et Maupassant, cette anthologie rassemble les scènes de séduction les plus savoureuses, tous genres littéraires confondus.

Librio (n° 1282) - Littérature

Paru le 03/02/2021

Genre : Littérature française

Étienne Lantier arrive dans les mines de Montsou, dans le

Nord de la France. Révolté par les conditions de travail effroyables des mineurs, il va les pousser à la grève.

Affaires de famille, amours déçues et règne de l'argent, tels sont les thèmes abordés dans ces neuf nouvelles, qui portent un regard critique sur la société du XIXe siècle. Des récits tantôt drôles, tantôt cruels qui permettent d'explorer l'art de la nouvelle réaliste.

"La mort d'Olivier Bécaille" est suivie de "Nantas", "L'inondation" et "Les coquillages de M. Chabre".

Les débuts littéraires (1859-1864) : Contes à Ninon - Un Coup de vent. Les années de journalisme (1865-1874) : Esquisses parisiennes - Contes et nouvelles de 1865 à 1872 - Nouveaux contes à Ninon. La collaboration au «Messager de l'Europe» (1875-1880) : Le Capitaine Burle - Naïs Micoulin - Contes et nouvelles de 1875 à 1880. Derniers contes : Théâtre de campagne - Angeline.

" Et, lentement, le héros engraissa, se noya dans sa chair, épais, heureux, détendu et lâche. "

Un fleuve, le Chanteclair, dans un cadre champêtre et provincial, qui ne tardera pas à charrier un corps; une belle demoiselle, Thérèse de Marsanne, grave et noble, qui entretient des amours terribles avec son frère de lait qu'elle aime autant qu'elle le hait ; un petit employé de poste, Julien, romantique et naïf, qui, pour preuve d'amour, s'engage à devenir le complice d'une meurtrière méprisante : autant d'éléments qui concourent à précipiter le destin tragique des personnages qui s'étaient pourtant promis une nuit d'amour. Quant au Capitaine Burle, la nouvelle raconte la déchéance d'un officier, accaparé par son avarice autant que par la luxure.

Deux nouvelles cruelles et tragiques dans lesquelles Emile Zola fait montre de sa maîtrise de différents genre littéraires en vogue au XIXe siècle et de son ironie glaçante à l'encontre de la société.

Naïs, fille de métayer, s'éprend du fils des propriétaires, Frédéric. Mais le père Micoulin, jaloux, violent, veille. Il le tuera, celui qui osera toucher à sa fille ! Naïs est orgueilleuse et elle aime. Une lutte âpre et silencieuse s'engage alors.

Adèle, provinciale d'une vingtaine d'années, décide à la mort de son père de prendre Ferdinand Sourdis pour époux. Grâce à l'argent de sa femme, Ferdinand pourra se consacrer à la peinture et le couple s'installera à Paris. Mais, rapidement, le peintre manque d'inspiration... Adèle, dans l'ombre, va prendre le pinceau et faire leur succès.

À travers ces nouvelles, Zola brosse le portrait de deux héroïnes surprenantes.

"Émile Zola. Notes d’un ami" par Paul Alexis. Paul Alexis était un romancier, auteur dramatique et journaliste français (1847-1921)

L'Argent et le Travail est une réflexion, d'une étonnante actualité, sur l'argent comme fait de société, où assurément celui-ci est désigné comme symptôme et moyen d'asservissement, mais qu'il convient de replacer dans un mécanisme plus général de violence exercé par les uns contre les autres : la ville et ses accumulations parasitaires n'en sont que l'ultime manifestation, la plus perverse, la plus criante, la plus injuste. Le travail manuel devient alors une nécessité vitale et la seule vraie valeur traditionnelle. Le problème central, selon Tolstoï, est donc l'argent : en théorie, il devrait représenter le travail, dans la réalité il n'est que le signe conventionnel qui donne le droit ou le moyen de profiter du travail d'autrui. Tolstoï distingue dans l'histoire de l'humanité trois formes de servitude : l'esclavage personnel imposé par la violence ; l'esclavage imposé par la faim et, enfin, l'asservissement par l'impôt, caractéristique des systèmes monétaires et du despotisme centralisé. Dans ces conditions, que faire ? Retourner à la campagne, donner son argent et se débarrasser ainsi de la source du mal ? Supprimer les villes, foyers de parasites où le plus riche appauvrit le plus démuni ? Se mettre au travail, en supprimant tous les facteurs d'inégalité, en se rapprochant de la production réelle en vue d'une société fraternelle ? Les deux textes rassemblés ici sous le titre L'Argent et le Travail ont été publiés pour la première fois en 1892. On y découvre l'homme et l'écrivain contestataire, engagé, conscient des contradictions dues à sa propre condition. Ses réflexions trouvent un écho prophétique et visionnaire dans les grands bouleversements politiques du XXe siècle et dans les secousses économiques du XXIe siècle.

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode