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Lettre ouverte d'Émile Zola (13 janvier 1898) qui fut un tournant de l'affaire Dreyfus.
Publiée à la une de l'Aurore par le rédacteur en chef du journal (un certain Georges Clemenceau), elle constitue un formidable réquisitoire contre toutes les machinations et collusions d'un État-Major prêt à tout pour sauvegarder l'honneur d'une armée très compromise.
En prenant à partie les plus hautes autorités de l'État, et notamment le président la République Félix Faure, elle s'avéra décisive pour la révision du procès, la grâce puis la réhabilitation finale du capitaine Dreyfus. Mais elle valut à Zola une condamnation à la prison et un an d'exil, sans parler de la haine indéfectible des antidreyfusards.
Zola y fustige le huis clos, synonyme d'impunité et négation du droit de la personne, et fait du caractère public des débats une des exgences de la démocratie moderne. Le J'accuse...!, bien qu'un peu long pour notre goût moderne, est l'un des meilleurs textes de la rhétorique polémique de langue française ; par ce pamphlet d'un lyrisme virulent et provocateur, le romancier inaugure la figure moderne de l'intellectuel engagé, qui fait de sa plume une arme politique.
"Et l'acte que j'accomplis ici n'est qu'un moyen révolutionnaire pour hâter l'explosion de la vérité et de la justice.
Je n'ai qu'une passion, celle de la lumière, au nom de l'humanité qui a tant souffert et qui a droit au bonheur. Ma protestation enflammée n'est qu'un cri de mon âme."
Avec J’accuse…!, publié en 1898 dans L’Aurore, Émile Zola livre une démonstration saisissante de son talent et de son engagement. Dans cette lettre ouverte, il dénonce l’injustice faite à Alfred Dreyfus, un officier condamné à tort en 1894 sur la base d’un document falsifié. Bien que le commandant Picquart ait identifié Esterhazy comme le véritable coupable dès 1896, l’état-major choisit d’étouffer l’affaire pour préserver l’honneur de l’armée, allant jusqu’à muter Picquart et protéger Esterhazy, acquitté en janvier 1898.
L’écriture de Zola est d’une efficacité redoutable ; son ton incisif et passionné donne toute la force de son argumentation, et il n’hésite pas à s’exposer pour défendre ce qu’il estime juste.
J’accuse…! est une lecture incontournable, non seulement pour sa portée historique, mais aussi pour la puissance de la plume de Zola. Finalement, cette lettre démontre aussi comment les mots peuvent servir nos valeurs et changer le cours de l’histoire.
C'est en me perdant sur Wikisource que j'ai enfin pu lire ce classique.
Bien évidemment, les cours de français et d'histoire avaient déjà dévoilé le contexte et le contenu de l'affaire Dreyfus, mais lire ce réquisitoire directement m'a semblé important.
Rien que pour compléter sa propre culture générale, cette lettre puissante est à lire !
Cette lettre ouverte publiée dans le journal L'aurore est adressée au Président de la République dans le but de défendre Dreyfus accusé à tort et plus précisément dans le but de l'innocenter.
Zola y est engagé, éloquent et profite de sa notoriété afin de servir une cause juste.
Je vous recommande de vous documenter sur l'affaire Dreyfus avant de lire cette lettre (si ce n'est déjà fait) pour en savourer la teneur et en mesurer la portée.
Magnifique lettre ouverte d’Emile Zola adressée au Président de la République.
L’écrivain ne perd pas son courage et son humanité. Il dénonce avec justesse les complots politiques alimentés par la haine antisémite. Il dénonce la lourde défaillance des tribunaux militaires et leurs manque d’impartialité ; et risque de lourdes sanction pour cela.
Cette lettre nous fait prendre conscience de l’importance des médias dans le relais d’informations bonnes ou mauvaises.
L'évaluation sur ce type de texte est compliqué. Je ne pouvais pas le mettre ailleurs qu'en liste de diamant. C'est un texte bref, incisif et criant de vérité. Ca me donne envie de lire du Zola et surtout de lire des livres historiques sur l'affaire Dreyfus !
J ai vraiment beaucoup aimé lire cette lettre dans laquelle Zola dénonce le crime fait par la justice dans le cadre de l'affaire Dreyfus, en écrivant et publiant cette lettre Zola, cet homme engagé ce mets en grand danger il va même être condamné à l'exil ! J admire cet homme qui a osé rétablir la vérité.
Une lettre qu'on a tous étudié en cours, mais seulement une courte partie. J'ai donc été curieuse de la lire en entier et je ne l'ai pas regretté, elle était très intéressante.
On connait tous cette lettre, mais au final on l'a connait seulement de nom... En la lisant on se rend compte de beaucoup de chose, à un tel point qu'on s'imagine Zola, devant nous à nous lire sa lettre... Ce texte est extrêmement bien écrit !
Un grand texte écrit par un grand homme. Il manie la langue française avec brio. Il n'a pas hésité à se "sacrifier" (condamnation et exil) pour faire éclater la vérité.
Résumé
Lettre ouverte d'Émile Zola (13 janvier 1898) qui fut un tournant de l'affaire Dreyfus.
Publiée à la une de l'Aurore par le rédacteur en chef du journal (un certain Georges Clemenceau), elle constitue un formidable réquisitoire contre toutes les machinations et collusions d'un État-Major prêt à tout pour sauvegarder l'honneur d'une armée très compromise.
En prenant à partie les plus hautes autorités de l'État, et notamment le président la République Félix Faure, elle s'avéra décisive pour la révision du procès, la grâce puis la réhabilitation finale du capitaine Dreyfus. Mais elle valut à Zola une condamnation à la prison et un an d'exil, sans parler de la haine indéfectible des antidreyfusards.
Zola y fustige le huis clos, synonyme d'impunité et négation du droit de la personne, et fait du caractère public des débats une des exgences de la démocratie moderne. Le J'accuse...!, bien qu'un peu long pour notre goût moderne, est l'un des meilleurs textes de la rhétorique polémique de langue française ; par ce pamphlet d'un lyrisme virulent et provocateur, le romancier inaugure la figure moderne de l'intellectuel engagé, qui fait de sa plume une arme politique.
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