Roland C. Wagner

J'ai trouvé les deux premières nouvelles géniales, la première me donnant même envie d'un roman entier sur ce thème, avec un développement du personnage principal auquel j'avais réussi à m'attacher, quand à la deuxième elle se suffit en nouvelle et la fin est hilarante.

Par contre les deux suivantes, basées sur des thèmes de musique (rock'n roll) et psychologique... j'ai beaucoup moins accroché, et je les ai trouvées très dures à lire. Peut être une histoire de goût personnel, mais je les ai trouvé très différentes.

Deux récits sympathiques à lire. Bourré d'humour et de références. Une lecture rapide et agréable.

Dans le sauvage Ouest sauvage, une patrouille de tuniques bleues est attaquée par des guerriers Peaux-Rouges d’autant plus déchaînés qu’ils bénéficient de l’appui de monstres martiens à quatre bras qui disposent d’armes à rayons laser particulièrement meurtrières. De défaites en défaites, les Américains perdent du terrain devant l’avancée indienne. La Frontière recule de plus en plus, jusqu’à ce que des Vénusiens débarqués de leurs énormes engins spatiaux, ne mettent un coup d’arrêt aux victoires des Martiens et des Peaux-Rouges. L’ennui, c'est que ces Vénusiens sont de grandes créatures aux anatomies d’insectes coriaces qui risquent de se retourner un jour contre leurs alliés. Lévèque, savant d’origine française, tente de trouver une explication à cette arrivée de monstres dans un livre maléfique, le terrible « Nécronomicon », découvert dans une bibliothèque de la ville de Providence…

« Celui qui bave et qui glougloute » est une longue nouvelle ou novella d’une centaine de pages en forme de parodie amusante de l’univers de Lovecraft transposé dans un Ouest fantasmé. Roland C. Wagner fait intervenir dans son histoire plutôt déjantée tous les héros de son enfance, Kit Carson, Buffalo Bill, les frères Dalton, Calamity Jane, Wyatt Earp, Nat Pinkerton (la fille) et quelques autres. L’ouvrage est précédé par « H.P.L.», biographie imaginaire et un brin fantaisiste du célèbre Lovecraft qui aurait vécu 101 ans. Et il s’achève sur deux interviews de l’auteur expliquant la genèse des deux textes. L’ensemble est amusant et divertissant, sans plus. On n’atteint pas des sommets dans l’humour, mais ça se lit avec un certain plaisir.

Ce recueil regroupe 14 nouvelles de Roland Wagner, la plupart inédites ou publiées uniquement dans des magazines. Même si elles sont toutes très différentes, elles s'inscrivent dans un registre de science-fiction (sauf une qui se rattache au merveilleux et la dernière qui est plutôt réaliste).

Les histoires sont très variées, toutes originales, très bien écrites et intéressantes (à part « Lèvres peintes » et « De la part de Staline »). Il n'empêche qu'il y a une ambiance déprimante dans la majorité des nouvelles et que la plupart sont assez opaques : j'ai souvent terminé un récit en me disant que je n'avais rien compris à la chute voire à l'histoire entière et en me demandant ce que l'auteur avait bien pu fumer.

Cinq nouvelles se sont démarquées des autres à mes yeux :

- « Piquer piquer collecter » pour sa chute ;

- « À la croisée du coude » pour son synopsis digne d'un roman post-apocalyptique et son aspect musical ;

- « Faire-part » pour son aspect surprenant (on part d'une banale rupture pour glisser peu à peu dans un récit profond et finir sur une sorte de parabole du récit lui-même) ;

- « Pour une poignée de cailloux » pour son merveilleux humoristique ;

- « La chanson de Jimmy » pour son ambiance X-Files.

Si j'ai été rebutée par le format des nouvelles - je n'arrive pas à m'immerger dans ces récits beaucoup trop courts - je suis contente d'avoir découvert la plume de Roland Wagner et je pense essayer de lire un de ses romans.

Un recueil de nouvelles assez variées pour que chacun y trouve son compte, mais j'ai constaté quand même que la plupart des nouvelles étaient plutôt déprimantes, voir un peu morbides. L'écrivain a un schéma de pensé assez original, il m'est arrivé sur plusieurs nouvelles de me dire que je n'avais carrément pas compris ce que l'auteur avait voulu dire

Si l'histoire précède les futures mystères de Paris, la lecture n'en est pas aussi agréable.

C'est assez sombre et décousu.

A voir si le prochain tome est mieux.

Le livre est plutôt bien construit...

Des nouvelles plutôt sombres (en même temps le titre Chroniques du désespoir donne un indice) qui sont introduites par le narrateur.

Le fil conducteur est plutôt bien fait.

A lire à petite dose pour ne pas déprimer.

Roman intéressant mais que j'ai trouvé avec des longueurs. Approcher le mythe de la sorcière à travers les technologies est relativement bien fait mais cela manque de profondeurs et d'explications. J'aurais bien vu ce roman comme le premier d'une série avec la fin ouverte qu'il propose.

Un urban fantasy déjanté dans la banlieue parisienne entre les satanistes et les scientistes, le tout centré - bien évidemment - autour du Nombril du monde.

Je regrette que la partie enquête ait été éclipsé par le nombre de bourdes qui sont tombées sur nos protagonistes.

Cependant cela reste une lecture plutôt drôle, rapide à lire et je n'ai pas été dérangée par le fait d'avoir commencé par le tome 2 - ce qui est toujours un avantage.

Le dernier tome de la série. Pas forcément le plus inoubliable, mais les enjeux de fond - l'expansion de l'humanité dans l'espace et son effet sur la psychosphère - sont des concepts fascinants.